One Shot

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Je vous propose d'écouter Apology en lisant. (je ne peux pas vous mettre le lien -ou alors je sais pas faire XD-)



Seul dans cette chambre noire, couché dans ce lit essayant de distinguer le plafond, le sommeille me fuit. Je me retourne encore et encore mais rien n'y fait.

L'ennui me tien compagnie, mais je ne l'aime pas.

Au bout d'un temps qui me paraît une éternité, je m'extirpe de ma couette porteuse de chaleur.

Rapidement, je met un jogging, ma veste et des basket avant de sortir discrètement de chez moi, faisant attention de ne réveiller personne.

Je marche au hasard des rues mal éclairées, seul. Le sommeille ne voulant pas venir à moi, je l'ai fuit.

J'ai besoin de réfléchir et de souffle, un peu.

Les rues sont salles, un gars bourré vomi ses tripes sur le trottoir, je le contourne et continu ma route en sentant son regard dans mon dos.

Sans y faire vraiment attention, je tourne à l'angle et passe pas une ruelle pour ensuite déboucher sur une autre, un peu moins étroite. Dans le ciel, les étoiles brillent, je trouve la plus lumineuse et lui souris, je distingue presque mon père. Il est mort il y à deux ans et il me manque. Lui aurais put m'aider à y voir plus claire.

Je passe par dessus une grille et m'assois sur un banc, face à une fontaine. Le chemin que je viens de faire, c'est comme si je l'avais fais des centaines de fois, pourtant non, c'est bien la première fois.

Des pas lents se font entendre, je dirige mon regard vers la source du bruit, un jeune homme viens de sauter par dessus la grille du parc, tout comme moi. L'obscurité m'empêche de distinguer ses traits.

Il me fait un signe de tête auquel je répond de la même façon.

- Je peux ?

Me demande l'inconnu en pointant du doigt la place à côté de moi.

- Bien sûr.

J'ai du lui prendre sa place habituel... il à l'air d'être chez lui bien plus que moi qui suis comme un étranger ici.

J'observe les nuages de vapeur s'échappent de mes lèvres à cause des basses températures. Je ne ressens pas le besoin de regarder ce garçon à mes côté, je ne connais rien lui mais je n'ai pas envie de lui parler, comme si ça allait briser quelque chose, j'ai presque l'impression qu'on communique déjà.

Sa présence à quelque chose de rassurant, de protecteur.

Mes yeux commence à me piquer, le sommeil me rattrape peu à peu, je dodeline de le tête et mes yeux commencent à se fermer, pourtant je ne bouge pas, je reste sur mon banc, à côté de mon inconnu.

Je sens une main passer dans mes cheveux et les caresser doucement, elle attire ma tête dans le creux d'un cou où je me niche tranquillement. Un bras m'entoure et me sert contre un corps qui me réchauffent, je ne sais pas pourquoi ni comment, je ne cherche pas à me dégager de cette emprise. Pourquoi je ne réagis pas. La situation est naturelle, un peu trop je pense.

Une odeur de lavande et de soleil s'introduit dans mes narines et emplit délicieusement mes poumons, je me laisse glisser doucement dans les bras de Morphée.

Je sais que quelqu'un veille sur moi, même si on ne se connais pas, je ne peux pas m'empêcher de lui faire confiance.

À mon réveil, je suis dans mon lit, sous ma couette mais j'ai toujours mes habits.

Parce qu'un pas en avant ne fait pas reculerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant