Thyaelle

Chapitre 1

Il était passé 14:00, et nous étions lundi. Le ciel était bleu mais on ne le persevais casiment pas à cause des nombreux nuages. J'étais accroupis au sol, et je les regardais, cachée derrière ces buissons feuillus. Les feuilles de la plantes piquaient mon visage, tant ma tête était enfoncer dedans. Je les fixais derrière cette ligne blanche, infranchissable. Ils me fascinaient avec leur peau verte. Des champs s'étalaient a perte de vue et eux, ils cultivaient. Beaucoup souriaient, d'autres restaient de marbre, des enfants slalomaient entre les récolte en riant, et des viellards grimaçaient en se courbant pour bêcher l'herbe. Mon regard croisa ma main, rouge feu. D'ailleurs ces mains devaient retournées travailler des armes a la forge pour les Multicolors. Il était temps de rentrer au lieu d'espionner les Verts... Je me relevais en grommelant, jetai un dernier coup d'œil dans leur direction avant de quitter la clairière, pour me diriger vers la forge au pas de course. Je me pressais a l'entrée du souterrain, espérant que Gaëlle n'ai pas remarquer mon retard... Une femme a l'air monotone, se tenant vers une grosse poutre de bois me tendit sans un regard mon équipement : un casque rouge, une combinaison accordée, et de lourde bottes noires. Je filais le tout puis me dirigeai dans le sombre trou en remontant la fermeture éclaire de mon uniforme jusqu'au cou, étouffante déjà sous la chaleur pesante.
A contre cœur, je menfoncais dans la mine, ou danse les ombres, rougis par la lumière du feu, remplis de bruit agressant tel que le fer frapper par les marteaux, le craquement des flammes, les cris, le son du soufflet sur les cendres senvolant de part et d'autre de la salle, ou encore les gargouillement de l'eau bouillonnante. Ces tapas semplifiaient plus j'avançais, je toussotais un peu, mettant du temps a m'habituer a l'odeur âcre de la fumée. Demain, les Bleus viendront chercher les armes pour la zone Multicolors. Comme tout les mardis, comme pour toutes les autres zones. Les Verts donneront leurs récolte et leur bétail, les Roses fourniront leurs décorations et créations, les Violet rempliront les pharmacie de médicaments et potions, et nous, nous offriront nos armes, qui serviront au Bleus, pour défendre les Multicolors. A l'heure qu'il est, ceux ci devaient sûrement être allonger sur de grand divans rouge, a manger des fruits tout en parlant de politique.Moi je pense plutôt qu'ils nous dépouillent mais Gaëlle me fait la morale et me dit de me taire bien que je connaisse son avis... Et puis il y a les Noirs, les "sans couleurs", comme disent les Multicolors. Eux n'ont aucune fonction, si se n'est errer, fuir et se cacher des autres. Tout le monde pensent qu'ils sont méchants, écoutent les paroles des puissants Multicolors, et les chassent... Mais pas moi. Ils mintriguent, un peu comme tout d'ailleurs. Un jour j'en ai vu un, terrorisé et tremblant, cacher derrière un muret comme un pauvre chat apeuré face a une bête féroce. Il était sûrement surpris de me voir si tard dans la rue avec nos couvre feu. Nous nous sommes fixé pendant quelques minutes avant qu'ils ne décalent dans la nuit. Il se réfugient en général dans les forêt ou coins sombres et isolés, lorsqu'ils ne passent pas de zone en zone comme des ombres. Ils peuvent aussi se glisser partout les capteurs des frontières ne le détecte pas : sûrement une raison de plus pour les Multicolors de les détester. J'aimerais tant les aider, ils sont si maigre... mais même moi j'ai à peine de quoi me nourrir correctement. Ou peut-être suis-je juste égoïste... C'est ce que m'a dit Gaëlle un jour : que j'étais une " salle gamine égoïste ", mais je ne sais plus pourquoi. J'aurais aimé le prendre dans mes bras, le réconforter, le soigner et lui promettre un avenir sûr... mais il s'était enfui avant que j'ai pu m'approcher de lui. Les Multicolors nous force à penser qu'ils sont des fugitif, qu'ils ne valent rien, et tout le monde les croient. Sauf moi, et sûrement d'autre personne qui préfère se taire. Et puis si je venais à me révolter sur le tas de choses injustes auquel je fais face chaque jour, si je devais prendre part au malheur de ce système, Gaelle me sermenterait des heures! Je saisie une épée tordu, pour la retaper, et me dirige vers les autres, un soufflet à la main. Je cherche Gaelle du regard mais celle ci me fait déjà signe depuis le fond de la salle, transpirante, penchée sur le feu.
-" t'étais passer ou encore? "
-" j'étais juste la je prenais le..."
-" avant, de rentrer dans la mine."
-" ho et bien j'étais juste devant l'entrée..."
-" menteuse, elle pose son soufflet et se redresse pour dégager ses cheveux de son visage ; elle et magnifique. Tu y es encore retournée n'est ce pas? "
Elle me fixe d'un air malicieux et tout de même un peu énerver... Mais je n'arrive pas à savoir si cest parce que j'y suis aller sans elle, ou si c'est parce que j'y suis simplement aller. Je la fixe en silence. Elle se radoucis :
-" ils étaient comment? Ils travaillaient? "
Elle a beau me disputer chaque fois que j'y vais, elle même est fascinée. Seulement, les Multicolors ne nous laisse pas quitter nos zone respective.
-" ils cultivaient les champs. Ils souriaient, chantaient... Des gosses criaient en se courant après et en riant! ( je lève la voix ) AU MOINS EUX NE SONT PAS ENFERMER LA, ENTASSER LES UNS SUR LES AUTRES DANS UN TROU A RAT A CREVER DE CHAUD! "
Quelques regards curieux me fixe, avant de se replonger dans leurs tâches. Je sens le coude de Gaelle s'enfoncer dans mes côtes. Un petit cri stupéfait s'échappe de ma gorge.
-" chut! Si quelqu'un t'entendais Thyara tu..."
Elle soupire et frappe violemment son marteau sur l'enclume. Je pris une longue inspiration, saccadée avant de balancer d'un coup :
-" j'ai envie de les voir de plus près. "
J'avais dis sa rapidement espérant qu'elle n'ai pas compris, mais en même temps que je ne sois pas obliger de lui répéter... Je connaissais bien sa réaction face à se sujet... Mais sa faisaient si longtemps qu'on les observaient en cachette...
-" QUOI?! hurla t elle, manquant de s'étouffer. Tu sais très bien que tu ne peux pas Thyara! Si on te voyais tu... Enfin il te..."
-" je sais."
Je me dégageais de l'emprise de ses bras et me penchais sur le feu, soutenant les regards des curieux qui épiaient notre conversations, de façon à les faire détourner les yeux. Pourtant j'en sentais toujours deux peser sur moi : ceux de Gaëlle. Elle me fixait, les épaules lâcher et l'air désespéré. Je la contemple. Elle sait très bien qu'un jour ou l'autre j'irais les voir je les approcherai jusqu'à les toucher, jusqu'à sentir leur odeur, jusqu'à leur parler en face, les yeux dans les yeux. Cest aussi pour cette raison qu'elle a peur. La façon dont je lève les yeux au ciel semble l'agacer encore plus alors je la fixe sans broncher. Pas de façon insolente, non, mais ses yeux sont si beau, si vert... Et puis d'une certaine façon elle a raison on me repérerait. Les lignes blanches qui délimitent les zones sont truffé de détecteurs de mouvements et de couleur, de caméras de surveillance, d'alarme, de piège mortel et de garde bleu. Et je ne parle même pas de la frontière pour la zone Multicolore : c'est trois fois plus dangereux!
-" et puis tu as promis. "
C'est la dernière chose qu'elle me rappela avant de se retourner et activer furieusement son soufflet à l'aide de ses deux mains. Je fis de même et tassais les cendres qui avait refroidi. J'empoignais mon marteau et joua avec, entre mes doigts.
<< c'est vrai. Jai promis >> pensais je tout bas.
C'était d'ailleurs la principale chose qui me retenait encore dans cette zone. J'elevais mon marteau derrière mon épaule afin de donner plus d'élan et de force à mon mouvement.
<< fais le au moins pour elle si tu ne le fais pas pour toi. Ne sois pas une " salle gamine égoïste" Thyara. >>
Je replaçais correctement l'épée tordu sur l'enclume prête à frapper...
Quand tout à coup l'écran de la forge bippa puis s'alluma. Tout le monde posa ce qu'il avait entre les mains et nous nous tournions vers l'écran, attentif. Je sentais le regard de Gaëlle dans mon dos mais ne bronchais pas. Les derniers bavards se turent sous les reproches de leurs voisin, jusqu'à ce que le silence sois total. Les Multicolors avait un message à nous faire passer.