PROLOGUE :
Les passages du film défilaient lentement sous mes yeux perdues. Mon regard était dans le vide, comme si je ne me sentais pas capable de détourner le regard. Ne serait-ce qu'un instant.
Mon coeur battait si fort, que je le sentait dans ma cage thoracique, il voulait s'échapper, s'envoler... Rencontrer l'amour. Mais il ne parvenait pas à sortir de l'enclos. À se dégager des mauvaises ondes.
Mais malgré ses pensées funestes, je savais intérieurement, que l'amour existait. Quelques part... Dans le somptueux noir de la nuit. Dans le ciel encre, couvert de poussières cométaires qui le recouvrait.
Alors je décidais d'appuyer sur le bouton "Off" de la télécommande ivoire, qui prenait place dans ma main.
À quoi pensais-je ? Réveille-toi Avalon ! Tu n'as que 16 ans. Tu es jeune... L'amour est une source inconnu pour chaque ados.
Je ferma alors soudainement mes paupières qui s'alourdissaient, sous l'éclairage rosâtre de ma chambre. J'avais toujours été cette jeune-fille. Celle qui rêve dans un coin de son lit, et qui pense, que tel dans les films, tout est possible... Qu'il suffit d'un simple souhait pour désamorcer la bombe. Que tout peut s'arranger, et que la vie peut être un conte si l'on en prend soin.
Mais la vérité, c'est qu'il en fallait bien plus. Et je n'allais certainement pas tarder à m'en rendre compte.
Je me rendis devant la fenêtre métallique qui parsemait mon champs de vision, et l'ouvra.
Je m'assis sur son rebord en pierre nacrée, et m'adossa contre la paroie vitrée. Le temps dégageait une chaleur alourdissante, et une odeur de pin parvenait à chatouiller mes narines fragiles.
J'étais à l'aise. Je refusais de bouger, tant j'avais peur de briser ce fin plaisir, que je m'offrais. Observer les multiples constellations dans ce ciel embrumé, et m'imaginer embrasser quelqu'un sous un clair de lune, comme je le rêvais étant enfant, avait quelques chose de magique.
La puissance des souvenirs de la pensée certainement.
Ma façons si poétique de penser, ce stopperai certainement aux premières lueurs du soleil mandarine, demain. Alors je profitais des derniers papillons de nuits qui tournicotaient à mes alentours, puis vais me coucher.
Tel l'enfant que j'étais.
Inconsciente, de la pure vie d'une adolescente d'aujourd'hui. Je ne m'attendais encore à rien. Seulement à une simple année...
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Obsession
Teen FictionIl y'a des jours, ou ta seule envie, est de te plonger dans une couette au confort irrévocable, de regarder un film à l'eau de rose, et d'écouter une musique si fort, et si kitch, que le seul automatisme qui te viens, et de danser en une allure délu...