Prologue.
Anika.
11 novembre 1993, France, Paris.
03h04.
- Adil, je..j'suis enceinte.
Je baisse les yeux et attend sa réaction.
Je n'ose même pas le regarder par peur d'être déçu. Je sais que tout sa n'étais pas prévu. Et je sais aussi à quel point il peut être violent et excessif lorsque quelque chose ne lui plait pas.Il pose ses clés sur le buffet, je vois ses pieds se diriger vers le couloir. J'hésite a le suivre mais je finis par rester assise et essuie les quelques gouttes qui coulent sur mes joues.
Je l'entends fouiller dans le placard, je leve la tête,il en ressort les bras plein de vêtements. Mes vêtements. Il se dirige vers le palier dans un grand fracas, je suppose qu'il a du tout jeter sur son passage.
Puis le voilà de retour, il avance vers moi je recule. Je sais ce qu'il va faire c'est prévisible.
Il me prend par le bras et me sort de l'appartement, je me débat avec hystérie, je suffoque et mon asthme ne m'aide en rien j'essaye de m'accrocher au meubles mais sa force à la mienne n'est pas comparable. Il me pousse et j'atteris sur le sol du palier en essayant de protèger mon ventre.
Il claque la porte.
- ADIL, OUVRE, ADIL OUVRE MOI ME LAISSE PAS, Adil...Ma voix se brise, je sais qu'il n'ouvrira pas. Je m'adosse contre la porte et ramène mes genoux à ma poitrine.
Je suis seule, J'ai peur, j'ai besoin de lui, je l'aime, a en mourir, mais c'est un amour qui me consomme et qui me détruit. Un amour passionnel beaucoup trop.
...-ADIIIL, OUVRE LA PORTE,ADIL ME LAISSE PAS, tu m'avais promis Adil.
Le dos contre la porte je suffoque, mes affaires étalée a même le sol tout se bouscule dans ma tête.
Ça me donne une migraine, je hurle et je me tire les cheveux. Les voisins de palier doivent se régaler du spectacle.
il la fait, il ma mit à la porte. Tout c'est passé tellement vite. Comme dans ses situations ou on peux se rendre compte de rien tellement tout se passe rapidement.
Je descend du bâtiment, pied nus et habiller très léger, mais je m'enfou, ce n'est que le cadet de mes soucis, mon âme et morte, mon corps survit seulement.
La pluie claque sur le sol, elle est froide, le temps est terne. Le froid du mois de Novembre se fait ressentir.L'état du ciel reflètent celui de mon esprit.
Je rentre dans la voiture et pose ma tête sur le volant. Mes cheveux dégoulinent et je tremble.
J'ai envie de pleurer mais les larmes ne coulent pas, sa se bloque, tout bloque, je veux mourir, je suis morte, et un mort n'a pas de larmes, seulement des regrets. J'aurais du avorter et ne rien lui dire.
Il a tiré sur le peu d'esprit et d'amour qu'il me restait.
Me voila seule avec se truc dans le ventre, se truc pour lequel j'ai perdu la seul personne qui comptait réellement pour moi et qui m'aimait.
*
2 juillet 1990. Village en Sicile.3 ans plutôt.
Je vérifie que la maison soit vide et court prendre un taxi je lui donne comme destination l'aéroport.
Finis les coups, J'ai du mal à y croire mais c'est vrai, me voilà en route pour Paris.
*
J'ai eu le droit à une aide de Dieu, mais il a fallut que je gâche tout, j'avais réussi à m'échapper de cette famille, j'ai rencontrer l'homme de ma vie, et puis ce truc et arrivée.
J'en veux pas et j'en voudrais jamais. Je veux revenir en arrière, quand je suis née quand maman ne me tenait pas pour responsable de la mort de papa, quand j'étais simplement Anika, la fille de Léo et Alina.
*
3h09
11 avril 1994.Hôpital Robert Debré....: Madame êtes vous sur ?
Moi : Je l'ai jamais autant été. Je veut juste qu'elle s'appelle Hìba et que son deuxième prénom soit Alessia.
Un prénom italien et un prénom de l'origine de son géniteur.
Hìba Alessia née sous x le 11 avril 1994.
*
Hìba-Alessia.
17h36 4 avril 2018, Hôpital de Marseille.On me le pose sur la poitrine, je vois rien, ma vue est brouillé par les larmes, j'aurais voulu que Hussein soit la mais, il viendra plus tard.
j'aurais aussi voulu que ma mere soit la juste pour ce moment, le plus important de ma vie.
T'imagines pas Hìba personne est la.
Je baisse la tête et regarde mon bébé.
Je le décolle de moi et suis surprise, il se sont tromper se n'est pas mon bébé. J'appuie sur le bouton et quelque instants plus tard une infirmière apparaît.
...-Un problème mademoiselle ?
- Ce n'est pas mon fils, Vous avez fait des études pour arriver à se poste mademoiselle ?
...- Oui, mais je ne vois pas où vous voulez en venir, c'est bien votre fils
- JE NE SUIS PAS NOIR ET SON PÈRE NE L'EST PAS NON PLUS. DONC DÉPÊCHEZ-VOUS DE RAMENEZ MON BÉBÉ. JE VEUX MON FILS, RAMENEZ MOI MON BÉBÉ, MON FILS N'EST PAS NOIR C'EST PAS DIFFICILE A COMPRENDRE.
Ce n'était pas dans mon habitude d'être aussi froide avec les gens mais la situation et les hormones me changent radicalement.
...- Écoutez, calmez- vous le docteur arrive il va tous vous expliquez en détails...
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Hìba - Une histoire d'ancêtres.
General FictionLorsque Híba découvre que son enfant est noir. Le ciel lui tombe sur la tête, le peu de famille qu'elle a réussis à se faire lui tourne le dos et la voila seul avec un enfant qui ne semble même pas être le sien. Entre secrets, découvertes et trahiso...