MAFIA TOME 2 (TERMINÉ)

Chapitre Seize: Départ en Sicile.

Cette nuit je n'avais pas dormi. Non, j'étais trop occupée à élaborer mon plan pour le retrouver. Parce que avec moi, pas besoin de policiers. Je vais le tuer, je vais venger ma soeur, je lui ai promis, il nous a fait du mal, il l'a tué, je vais lui faire payer. Je m'en fou complètement de retourner en prison, qu'est-ce que j'ai à perdre? J'ai tout perdu de toute façon. Ma mère et ma soeur semblent m'en vouloir, alors que je n'ai rien fais pour que Rossanna soit tuée. Il n'y a que mes frères qui sont là pour moi, et Giacomo, mais pour lui c'est une autre histoire.
Léon est en Sicile, je le sais car j'ai des anciennes connaissances qui le trace pour moi. Il continue sa vie de mafieux,   alors que ses anciens employés sont en prison pour m'avoir séquestré.
J'ai acheté un billet d'avion pour aller en Sicile, et quand je serais arrivé là bas, mon amie Anna viendra me chercher. J'ai plusieurs connaissances sur cette île. Il y Anna, une grande brune au caractère de feu, je l'ai rencontré alors que j'étais encore au collège, c'était l'une de mes seules amie, puis elle est partie de Rome pour aller vivre avec son père après le décès de sa mère. J'ai aussi deux autres amis: Joe, un blond aux yeux clairs avec des lunettes, il est la parfaite caricature du geek, il est américain et son accent est trop mignon, lui je l'ai rencontré en prison, il y était pour avoir piraté les données du FBI. Puis il y a Gino, mon cousin que je n'ai pas vu depuis quelques années, ce n'est pas quelqu'un que je porte spécialement dans mon coeur mais il est de ma famille alors il devrait m'aider. Je pars à 18h00 pour être dans l'avion à 19h30, je regarde ma montre: 16h.
J'ai déjà fais mes valises, alors pendant les deux heures qu'il me reste, je pars voir mes frères, qui ne savent rien de ce que je m'apprête à faire. Je vais profiter de ma famille car c'est la dernière fois que je les vois, car si mon plan fonctionne, je serais en prison dans un mois pour le meurtre de Léon. Et cette fois ci, personne ne m'en empêchera, pas la police, pas ma mère, pas mes frères, ni Maria, et surtout pas Giacomo. Léon m'a séquestré deux fois, m'a retenue en otage à peu près deux ans et demi, m'a battue je ne sais pas combien de fois, a envoyé Alonzo pour me faire mal, a employé l'homme dont je suis amoureuse pour me torturer et par dessus tout a sauvagement assassiné ma petite soeur. Et je devrais le laisser vivre, sans qu'il n'ai aucune condamnations, et qu'il continue de vivre paisiblement, dans un monde de sang et d'argent? Il a déjà fait trop de mal, et je ne le laisserais pas recommencer, pour rien au monde.
Comme je l'ai déjà dis, je n'ai jamais aimé la mafia italienne ni mexicaine ni aucune mafia et encore moins toléré ses règles absurdes. Je ne suis et n'ai jamais été quelqu'un pour décider qui doit vivre ou mourir. Je n'ai jamais été une fan d'argent ou tout ce que le monde mafieux apporte. Comme je l'ai dis, je n'étais qu'une enfant de quinze ans qui s'est fait embrigadée par des monstres. J'étais une fille timide et faible, ils m'ont transformé en machine de guerre.
**
Il est 17h. Je suis rentrée chez moi depuis une demie heure. Je suis installée dans mon canapé, devant une télé-réalité. Vraiment ces candidats sont payés à ne rien faire, juste à se trémousser à poil devant des caméras. Je suis quelqu'un de pudique, je n'aime pas attirer l'attention sur moi, quand je suis seule, je peux m'habiller d'un simple t-shirt mais quand je suis avec d'autres personnes je n'aime pas ça. J'ai peur du regard des autres sur mon corps, je n'aime pas que les autres me regardent c'est tout.
J'étais plongée dans cette stupide émission quand quelqu'un frappa à la porte. J'allai ouvrir et vis au judas que c'était Giacomo. Qu'est ce qu'il me veut encore?
J'ouvra la porte et il me sourit. Je tenta de refermer la porte mais il la bloqua avec son pied. J'ouvrais encore la porte d'entrée et m'écris-je:
"-Pourquoi est-tu là?

-Comment va-tu Chiara?

-Je vais très bien et toi?

-Tu mens. Tu ne vas pas bien. À cause de Léon.

-Je me contre fou de savoir où est Léon. Je vais bien maintenant dégage.

-Non. Chiara, arrêté de te renfermer sur toi. Tu peux avoir confiance en moi.

-C'est drôle, la dernière fois que tu m'a dis ça, la semaine d'après je me suis retrouvée séquestrée et battue."
Je suis vraiment méchante, je sais qu'il s'en veut énormément et je lui balance ça. Mais je n'aime pas que l'on me force à parler. Non je ne vais pas bien, mais non je ne veux pas de sa, de leur pitié. Je ne suis pas une victime, je suis une Winneuse pas une looseuse. Je suis quelqu'un de forte, je n'ai pas besoin que les gens s'apitoient sur ma tragique destinée. Non, je ne suis pas une victime.

"-Désolée." dis-je en avançant vers Giacomo. Il me prit dans ses bras et je me laissa faire. J'eus un pincement au cœur en réalisant que c'était la dernière fois que je le voyais librement.
"-Désolée Giacomo, mais je suis attendue chez mes frères ce soir et je ne suis pas prête. On se revoit bientôt hein." ma voix se brisa à la fin. Il n'y aura jamais de bientôt.

Puis après ça, je partis vers l'aéroport.
Je vais buter Léon.