La meute des 4

Chapitre 1

La reprise des cours.

Un bruit insupportable retentit à coté de moi. Je jure sur la tête de dieu qu'un jour ce réveil finira balancé contre le mur. En attendant, je me lève avec difficulté de mon amour, mon lit. Il faut que je pense à me marier avec lui, comme ça on aura pas le droit de nous séparer.

Je me dirige d'un pas lourd à ma salle de bain avant de brosser mes longs cheveux bleus. Oui oui, bleu. C'est une couleur qui m'as toujours plu, celle du ciel, de l' Océan..

Je me plante devant mon armoire, hoptant pour un simple crop-top noir et un short blanc avec mes indispensables addidas blanches et noirs. Le ying et le yang, qu'est ce que tu vas faire?

Je me rue dehors, attrapant mon sac et une pomme au passage, direction le lycée!

Enfin arrivée devant celui-ci, j'aperçois mon groupe de folle, mais.. qu'est ce qu'elle foute ?
Zoé danse en faisant balançer ses cheveux blonds véniciens dans tout les sens, un croissant à la main, Lola chante à tue-tête je cite;" MARIAGE POUR TOUS" et Mégane se contente de baisser la tête, se servant de ses cheveux bruns pour cacher son visage, faisant mine de ne pas les connaître... Ce que je comprends tout à fait!

Je m'approche d'elle avec une mine désesperer, et pour une première, Lola bouge son cul du banc pour me faire un câlin et criant;
- T
- Bule
Lança Megane
- BLBL!
cria l'autre
Je ris avant de crier à mon tour;
- ZBEUB ZBEUB!

C'est notre façon de nous dire bonjour, ce qui nous différencient énormement des putes, pardonnez le language, qui se font la bise en prenant les autres de haut.

Ce matin j'ai 2h de Math avec Lola. Zoé et Megane sont dans une autre classe à mon plus grand désarrois.

Je crayonnais ma feuille, ne suivant en aucun cas le cours, pendant que ma folle aux cheveux violets s'amusait à écrire ses fanfictions gays..
- aufait, remarqua Lola, ça avance avec Cameron?

Cameron est le capitaine de l'équipe de foutball du lycée, le grand cliché mais la douloureuse réalitée. Il a évidement une musculature parfaite, les cheveux bruns et un regard à la fois doux et ténebreux, mais a la peau étrangement blanche. Toutes les filles le désire, mêmes les lesbiennes disent;
- J'aime p'têtre les minous mais lui, j'me le ferai bien!

Je n'ai pas à me plaindre car j'ai un certain "lien d'amitié" avec lui, alors que d'autre n'arrivent même pas à lui addresser la parole.

Apres un long moment de réflexion, car évidemment mon cerveau est lent, j'vous emmerde, je fini par répondre;
- Bas .. ça va ... et toi avec Jordan?

Jordan fait partit du groupe d'amis de Cameron, la peau blanchâtre, lui aussi et d'irresistibles yeux bleus avec des cheveux noirs.

Mon amie mets ses lunettes, enfin déterminée à travailler ( même si on sait comme vous et moi qu'elle va vite abandonner) me répond;

- Super !

Aie. Ça sent mauvais..

- d'ailleur, poursuivit-elle, il organise une fête samedi soir!

Tient, qu'est ce que je vous disais?

- Il en est HORS DE QUESTION !
M'emportai-je.

- Fiona, Lola dehors !
Intervint le prof.
- et rapporter moi vos carnet!

Je me lève, encore sur les nerf, suivie de près par Lola,et marmonne un petit " va te faire enculer". Mais avec la chance que j'ai, le prof cris;
- Reste POLI!
je me retourne gentillement avant de dire en un geste téhâtrâle;
- Allez vous faire enculez, s'il vous plaît!
Toute la classe se mit à rire pendant que j'arborai un sourire satisfait puis sortie de la classe, sous le regard brûlant de OMG ses yeux je craque!

- je ne vous montre pas le bureau du directeur, vous le connaissez déjà!
Lança notre cher professeur.

- Ouais c'est devenu mon pote !
Répondit gaiement la fille aux cheveux violets.

Après avoir refermé la porte, je lançai un regard à Lola avant que nous éclations de rire.
Je repris mon sérieux après quelque minutes de rire intensif puis repris;
- Pour la fête, c'est non!
Elle fit la moue en me suppliant d'une petite voix;
- aller ! Steuplait ! Me laisse pas seule !
- non ! Tu sais très bien que je hais se genre de fête ! Et puis tu seras pas seule, il y aura Mégane et Zoé nan?
Elle sourit à pleines dents avant de me l'affirmer.
- bas voilà alors vous aurez pas besoin de moi !

Nous reprîmes le chemin, en direction du bureau du directeur. Pendant tout le trajet elle me suppliait, se roulait par terre comme un enfant de 5 ans qui quémandait un jouet.
- OK! Finis-je par craquer.
- HAHA ! J'le savais !
- me faire chier dès le lundi c'est dégueulasse...
Me plaignis-je.