PDV Isis
J'étais bien, enfin plus de douleurs et l'impression d'être l'incarnation du soleil tellement j'avais chaud. Mais quelque chose en moi avait été lâché.
Une partie puissamment sauvage.
Je tirais sa tête vers la mienne et ma bouche alla littéralement dévorer la sienne qui en fit tout autant, je ne me reconnaissais pas, mais je ne pouvais pas m'arrêter et je ne le voulais pas.
Je veux le dévorer tout entier, qu'il soit mien comme je suis sienne. Je sentais ses doigts presser contre mes cuisses et ses ongles me meurtrir la peau. J'aimais ça, qu'il soit sauvage, mes doigts imitèrent les siens, mais sur son dos, ce qui le fit grogner de plaisir.
« Quant aux appétits sexuels, les garous peuvent être parfois tendres et doux comme des chatons, et sauvage et brusque comme des tigres avec leurs moitiés, que ce soit les mâles ou les femelles, c'est normal, on aime ça, tu aimeras ça. Il se peut que tu ne comprennes pas tout, même avec mes explications, mais quand le moment viendra, tu comprendras. »
Je comprends les paroles de ma mère maintenant, ils sont clairs comme de l'eau de roche. Un bruit de tissu déchiré me sortit de ma rêverie, mon haut de pyjama n'est plus, ne reste que mon shorty.
Au lieu de rougir de gêne comme souvent et de couvrir ma poitrine nue, c'est le désir qui prend le dessus, mon tigre se retrouva bien vite sous moi.
Je poussai un rugissement de provocation en le regardant droit dans les yeux, je me sentais puissante et pour la première fois de ma vie, j'avais confiance en moi.
Ce n'est pas bien d'attaquer les gens dans leur sommeil, vilain tigre, plaisantais-je en pensée.
Il poussa un rugissement de provocation à son tour et un sourire malicieux naquit sur ses lèvres.
-Si tu prends ça comme une attaque c'est que tu me connais mal, femelle, dit-il légèrement taquin.
Je poussais un hoquet de surprise silencieusement, il a lu dans mes pensées. Comme dans mon rêve, là aussi, il avait entendu ce que je pensais. Une douleur me transperça la mâchoire, je sentais mes dents de devant changer et celles sur les côtés devenirs des canines.
Estéban m'embrassait le visage avec douceur comme pour chasser la douleur, puis sa bouche se colla à mon oreille.
- Marque-moi et je serais tien, chuchotait-il avec empressement.
Je secouais la tête pour signifier « non ».
-Pourquoi ? Marque-moi ton corps est prêt !
Non ! Lui répondis-je fermement.
-J'ai besoin de toi, s'il te plaît, je t'en supplie ! Me confia-t-il désespéré.
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Of All My Being...
RomansaQuand tes yeux se sont posés sur moi, mon monde a retrouvé ses couleurs... /!\ Âmes sensibles/ !\ abstenez-vous de lire cette histoire qui pourrais être à contenu comportant de la violence, des passages à caractères sexuel, des mots cru, et des vu...