Elle venait de prendre une pause

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Le ciel bleu...

Les nuages se dissipent, le ciel s'éclaircit, les arbres renvoient un sourire vers le ciel en guise de sa beauté.
Comme un enfant qui vient de naître et découvre le monde pour la première fois, elle reste émue devant cette beauté.
Absorbée par son travail, elle n'avait jamais prêté attention à cette simplicité. Ce mélange de douceur, de fragilité, de mélancolie dont renvoie la nature est une fascination.

- Jacques : Admire encore un peu, ne sois pas pressée joss, combien de fois es-tu venue dans ce parc?

- Joss : Une ou deux fois, je ne sais plus trop mais je n'avais jamais vu cette partie. C'est magnifique. Et puis le reflet du ciel dans l'eau me laisse sans voix.

- Jacques : Et pourtant il est juste derrière ton buuuuureau.

- Joss : Et alors?

- Jacques : Ne le prends pas mal, j'essaye juste de te dire que de fois tu dois sortir de tes quatre murs et respirer un peu. La vie ne se limite pas au travail.

- Joss : Oui t'as raison mais...

- Jacques : Mais quoi?

- Joss : C'est trop compliqué. Toi t'as toujours voulu prendre du beau temps, t'amuser, voyager et ce n'est pas le cas avec moi.

- Jacques : C'est parce que tu te compliques la vie toute seule.

- Joss : Non, moi je veux gravir les échelons et aller plus loin.

- Jacques : Est ce une raison pour tout oublier et t'enfermer dans ton travail qui te donnera de maux de tête après ?

- Joss : Écoute Jacques, toi t'as toujours voulu être moyen en tout, ou à peu près. Quand on était enfant, tu disais que tu voulais devenir artiste comique. Car s'il y une chose que tu sais vraiment bien faire, c'est le pitre.

- Jacques : Que veux tu dire par là? J'ai loupé ma vie par hasard?

- Joss : Non, pas du tout. Je veux juste dire que nous sommes différents. Rappelles toi lorsque tu avais tout juste quatre ans, tu faisais rire grand mère et les tantes avec tes blagues et plus tard  tu imitais des gens qu'on voiyait à la télé. maman n'arrêtait pas de se tamponner les yeux en répétant que tu étais un 《 vrai clown 》. Et tu te sentais tout heureux et fier.

- Jacques : Oui je me rappelle. Et à l'école, j'étais celui qui mettait de l'ambiance pendant les cours.

- Joss : Oui et lorsqu'un cours devenait particulièrement ennuyeux, tout le monde se tournait vers toi dans l'espoir que t'accomplisse un miracle.

- Jacques : Et puis il y avait ce prof qui était chauve comme une boule de billard et qui n'arrêtait pas de me coller. comment s'appelait - il déjà ?

- Joss : Monsieur Grégoire Maddy Panavion

- Jacques : Oui c'est ça, il avait un nom bizarre.

- Joss : Je n'en reviens pas que je suis avec toi, ça faisait tellement longtemps. Ça ne se voit même plus que nous sommes jumeaux.  Tu as tellement changé.
aujourd'hui tu excelles dans la comédie et tu t'amuses...

- Jacques : Oui... tu m'as manqué.

-Joss : Toi aussi tu m'as manquée.

- Jacques : Je veux aussi que tu t'amuse frangine, prends tes vacances, rends visite à la famille, voyage, fais des balades, vas dans des endroits que tu n'es jamais allée et n'oublies pas que t'as une vie. Juste une seule vie.

- Joss : Oui. À force de... de ... ( elle s'est effondrée )

- Jacques : Ne pleurs pas... mais saches qu'à force de courir après ce que l'on ne possède pas, on oublie de prendre soin de ce que l'on a.

- Joss : Merci. Merci pour tout.  ( en balbutiant )

- Jacques : Il faut que je parte . T'as encore un peu de temps alors contemple ce magnifique ciel bleu et cette belle nature et réfléchis.

Course à la réussite, au succès, au pouvoir, Joss considérait qu'elle avait toujours des préoccupations plus importantes au point d'oublier l'essentiel or souvent on retrouve l'essentiel dans les choses les plus simples...

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 11, 2016 ⏰

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Le ciel bleu...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant