The Last Time

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Je ne comprends pas.

Tout semble ralentir autour de moi. La télévision diffuse une édition spécial et le téléphone de la maison sonne sans discontinuer, hurle et tempête.

Mes membres sont tellement lourds, comme si l'attraction terrestre s'était densifié, mon cœur éclate, pompe si fort qu'il ne va pas tarder à lâcher. Si fort, si vite. Je suis complètement figé au milieu de notre salon, celui que tu as voulu rendre agréable, conviviale et chaleureux pour notre famille atypique composé de plus d'amis que de gens de notre propre sang. C'est ce que tu aimes d'ailleurs, parce qu'on les as choisis.

Pour le meilleur et pour le pire. Dans la pauvreté comme dans la richesse. Un mariage d'amitié éternelle. Toi et tes grands mots. Ton éternelle optimisme et tes sarcasmes qui font mouches.

Je devais t'accompagner ce soir pour fêter la promotion de ton frère de cœur. Qu'est-ce que j'ai pu être jaloux de votre lien particulier au début de notre relation. C'est tellement fusionnelle entre vous. Indéfectible, inébranlable que j'ai douté d'avoir ma place dans ton cœur. Je voulais la même chose avec toi, avec du sexe, beaucoup de sexe et c'est lui, ironiquement qui a calmé mes ardeurs possessif. Il est devenu un ami précieux, un allier de taille quand je dois me faire pardonner.

Je n'arrive toujours pas à comprendre, quelque chose vibre, insiste, me démange. Ma main récupère mon téléphone portable, décroche comme un automate mais mon cerveau ne parle plus aucune langue, ne comprend plus aucun dialecte. Mes oreilles bourdonnent.

Je devais t'accompagner dans cette boite de nuit, mais, un dossier m'a retenu m'obligeant à faire des heures supplémentaires. Je t'ai envoyé un rapide sms avec un petit « je t'aime. » et tu m'a répondu avec un smiley, celui qui fait un clin d'œil. Qui veux dire « je sais » et sous-entend « tu te feras pardonner »

Saloperie de boss.

Saloperie de travail.

Saloperie de monde.

Saloperie de Raciste.

Connard de lâche.

Ce matin, je me suis réveillé avec ton corps contre le mien. Ton souffle caressant ma peau, me rendant faible et tellement fort. Nos cœurs et nos corps imbriqué, fait l'un pour l'autre.

Le paradis au creux de mes bras.

Et ce soir... Ce soir...

- Monsieur, est-ce bien le corps de votre mari ?

Ce soir, je dois identifier ton corps.  

The Last TimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant