Hotel - [ Michael Jackson ] [ Terminé ]

Chapitre 9 - Laurie Merryweather

*En média, le hall de l'hôtel*

Le lendemain matin, je n'ai pas du tout eu la détermination de me lever. J'ai Certes été transférée à Los Angeles ( à contre–cœur de la part de Vladimir ) mais je dois comme même bosser un peu... Je peux le faire de chez moi, si j'avais eu Internet ...  Malheureusement, il en ai autrement et je dois donc me rendre au bar mais j'ai toujours cette petite appréhension qui m'agrippe le ventre. Je n'ai pas envie de revoir Saddy et de devenir l'une de ces cibles récurrentes. Je Suis prête à rester enfermé chez moi, ne sortant uniquement que pour faire quelques courses, c'est amplement suffisant. Et je dois faire des courses, justement. Intérieurement, je prie pour ne pas tomber sur Saddy, je suis prête à tout pour ne pas tomber sur elle.Sortant de mon appartement avec ma veste en cuir sur le dos et me sac à main, l'ascenseur m'amène dans le hall d'entrée désert. Je Regarde l'heure, il est midi. Les clients doivent sûrement être au restaurant de l'hôtel, c'est même tout à fait normal.

_Mademoiselle Merryweather ? M'interpelle une femme à l'accueil.

Je tourne la tête et constate que c'est exactement la même femme qu'hier, toujours le même vernis rouge provocant aux ongles, me faisant signe de la rejoindre. Je m'exécute et m'accoude à la réception. Je remarque qu'elle s'appelle Liz Taylor mais mon attention se rapporte encore sur ses ongles. Ils font au moins deux fois la taille des miens ! Comment peut-elle réussir à faire secrétaire avec de tels ongles ? Il est évident qu'ils sont faux mais tout de même ...

_Oui ? Souris-je en posant mon sac à main sur le meuble. Il y a-t-il un problème quelconque ?

_Où êtes-vous attendu ? Demande-t-elle en tapotant sur son clavier.

_Je dois simplement aller faire quelques courses, je n'ai plus rien chez moi et j'ai enfin pu installer mon frigo.

_Je suis navré de vous l'apprendre mais l'hôtel vient de fermer ses grilles,n'avez-vous pas regarder les informations à la télé ?Dit-elle, fronçant ses sourcils, pointant du doigt une grande télévision accroché au mur d'en face.

Je me retourne et regarde en gros titre qu'un orage dévastateur est en train d'éclater sur Los Angeles. C'est pas sérieux, si ? Je lâche un soupir d'exaspération, pour une fois que je sortais de ma tanière pour bouger mes fesses, il faut qu'il y ai un putain d'orage, hein ? C'est Bon, c'est pas une tornade ou un ouragan, je ne vais pas mourir ... Hein ? N'écoutant pas la réceptionniste, je tente d'ouvrir les portes de l'hôtel mais rien n'y fais, elles restent bloqués. Ils N'ont pas le droit, à ce que je sache ! C'est de l'abus de pouvoir ! C'est de la séquestration !

_C'est Dangereux à ce point ? Ris-je sarcastiquement, pensant à une énorme blague que me fais ma vie.

_C'est à la limite d'un ouragan et Monsieur Jackson tient à la vie de ses clients, surtout ses locataires à long terme. La plupart des autres ne ferai pas ça, soyez-en consciente, Mademoiselle. S'infiltre Lucious, présent près des portes, ce qui me fait sursauter car je ne l'avais pas vu. Si vous tenez tant que ça a manger, vous n'avez qu'à aller au restaurant de l'hôtel, il est ouvert pour les clients à l'intérieur.

Soudain, le tonnerre gronde de toutes ses forces, ce qui me fait sursauter comme une débile, ce que Lucious a bien remarqué. J'ai honte ... Je suis une adulte, bordel de merde, et j'ai encore peur de ce genre de trucs pour les gamins ... Je tourne en rond dans le hall et dans un sens, je remercie le propriétaire de nous avoir enfermer. Pourquoi j'ai changé d'avis aussi rapidement ? Probablement en entendant les bourrasques de vent et les objets propulsées contres les grilles grâce à celles-ci. Liz me lançait un rire à chaque fois que je sursautais, prouvant qu'elle avait eu raison de m'avertir et devinez qui je croise, le gars avec qui j'ai parlé hier soir ( ou ce matin vers trois heures, vous vous rappelez ? ). Michael se tient dans un costume d'affaires aussi noir que l'ébène ayant sûrement dû coûter des milliers de dollars, disons que je contraste plutôt bien avec ma pauvre robe blanche premier prix.