Futur Espoir

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Le temps des rêves s'en est aller
Le chant des trêves n'en est parlé
Ce champ de fèves tant étalé
Ce vent s'élève, prend l'étoilé

Tout se vend, s'enlève, sans préparer...

Quel cran, cette sève, denrée brillante
Quel plan, cette grève, pensée charmante
Tel temps, chouette Eve, pansée de menthe
Belle antre, couette-glaive, entrée mourante

Rien n'entre ou n'erre, paré d'attendre.

Cinquante en perdent. Tarés prétendre
D'un tendre lierre, narré de pendre
Bien qu'ambre pierre; nacré de cendre
Lyn semble terre, carré de chambre

La lutte tremble et serre l'Iris de l'orbe...

L'un chute, semble s'éperdre; lyrique désordre
L'autre hutte tangue mais mère Idylle pardonne
Beau luth, mangue amère d'une île à mordre
Juste lutte, langue des terres. Unie. Résonne.

Le sang coule, le temps s'écoule, l'homme se saoûle, l'Ennemi se moule et toujours roule la révolution.

"Tout est dans l'art de jouer avec les mots, de les sublimer, et de faire croire à un message que chaque espoir personnel interprètera comme bon lui semble"

-L'Oncle Steuregg-

Les Essais Poétiques De L'Oncle Steuregg Où les histoires vivent. Découvrez maintenant