Hetalia : Histoire de boules

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Assis côte à côte, mangeant plutôt calmement, deux nations discutaient tout aussi calmement.
-De mon avis, Alfred, les tiennes sont plus volumineuses que tu ne le laisse entendre.
-Nope dude, I'm a hero, but they are normals. Pas petites, mais pas trop grosses non plus.
Passant par là, les pays nordiques entendirent la conversation. Matthias ricana, tandis que Tino rougit, Berwald couvrit les oreilles un Peter intrigué et Emil et Lukas passèrent comme si de rien n'était (bien que rougissant quelque peu).
-Sérieusement ? Avec ton gabarit ? J'aurais plutôt dit qu'elles seraient plus grosses que la moyenne.
-I said no. And you, Francis ? Un problème avec les tiennes ?
-Non ! Les miennes sont très bien, mais merci de t'en inquiété, mon cher !
Non loin, un certain anglais intercepta les paroles du français et de l'américain, et rougit jusqu'aux oreilles.
Qu'est-ce que faisaient ces deux idiots ?! Et au milieu du réfectoire en plus ! N'avaient-ils donc aucune honte ?!
-D'ailleurs, Francis, do you know who have the biggest ?
-A ma connaissance, ce serait...
-YOU TWO ! Are you crazy ?! hurla subitement Arthur. You are un public, abd you talk about... about... THIS ! Damn, you, bloody perverts !
Ce raffut attira Ivan, qui empêcha les autres nations, apeurés, de s'approcher.
Les deux blonds aux yeux bleus regardèrent le brit l'air étonné. Puis Francis laissa entendre son fameux rire avant de rejeter ses cheveux en arrière et de sourire moqueusement.
-Enfin, mon cher, je ne vois pas du tout de quoi tu parles.
-Yeah dude. On parlait de sport, enchaîna Alfred en mordant dans un hamburger.
Croisant les bras, Arthur haussa un sourcil, attendant la suite de cette excuse qu'il jugeait médiocre. Il ne vit pas le sourire du russe s'étendre davantage derrière son écharpe.
-Vois-tu, mon lapin, il va y avoir, dans quelques jours, une compétition amicale de sport entre nations, et la première épreuve sera le lancer de poids, ce sport avec si peu de distinction... soupira le français mélodramatique.
-Yeah !!! Ludwig talked about this, this morning ! approuva Alfred tout souriant.
L'anglais rougit, cette fois-ci d'embarras. Il n'était pas au courant... Il avait passé la matinée à se disputer avec le bloody frog sur certaines choses et autres... et n'avait pas écouté un mot de ce qu'avait pu dire l'allemand.
Quelque chose fit tilt dans son esprit.
-D...Donc...
-Les poids sont des boules de fonte, coupa le français, les miennes font 5kilos chacune...
-Mine too ! hurla le mangeur d'hamburgers.
-Oui... les siennes aussi... malgré sa force, se plaint le plus vieux en s'affaissant sur la table.
Toujours aussi rouge, Arthur ne sut quoi répondre.
-Angleterre, tu croyais qu'ils parlaient d'autre chose, da ? lui demanda Ivan.
Plus gêné encore, l'anglo-saxon détourna le regard.
Sans se préoccuper plus de son ancien tuteur, Alfred se tourna vers le russe.
-And you big guy ? How are your balls ?
-Très bien, Amerika. Elles sont très bien, répondit-il le sourire plus large encore et une drôle de lueur dans le regard.
-That's cool for you !
Francis s'approcha d'un Arthur encore boudeur et lui chuchota quelque chose à l'oreille.
Quelques secondes plus tard, un bruit de gifle retenti dans la salle.
-YOU BLOODY PERVERT FROG !!!

Fin

Un grand merki à Jeanne-Potatoes-G (et Octave-Arsène de Fonte), sans oublier notre très cher prof de sport, sans qui cette histoire n'aurait jamais vu le jour !

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 07, 2016 ⏰

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