Chapitre 1

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Arène du jeu Virtual Punch

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Arène du jeu Virtual Punch. Autour, c'est la dimension blanche.

Tu te déconnectes encore une fois. Tu refermes à nouveau le couvercle de l'ordinateur en jurant : nous avons à une nouvelle fois perdu la partie. Je tombe à genoux dans l'arène, épuisée. Notre ennemi, le golem de pierre nous surpasse de loin. Sans compter que ce n'est pas toi qui t'épuise et qui souffre des coups du golem. Car quand tu m'as crée, tu étais loin de te douter que j'allais prendre vie dans l'arène et acquérir ma propre personnalité. Depuis trois mois, par l'intervalle d'un clavier, tu me communiques des informations, des mouvements que j'exécute avec agilité et puissance. Nous sommes en symbiose, rien ne nous déconcentre. Nous avons tout gagné avec rapidité. Désormais face à notre quarante-sixième ennemi, rien ne va plus. La fatigue, le stress et la colère ont ravagé notre pouvoir. Il me reste dix minutes pour me régénérer avant ta prochaine connexion. Une larme salée coule sur ma joue : je t'aime ! Mais il y a trois lois :

1) Ne jamais mettre son créateur en danger.

2) Ne jamais désobéir à son créateur.

3) Ne jamais lui révéler notre existence.

Je t'aime... Je retiens mes pleurs et me lève. Nous allons le vaincre. Un petit bip familier me préviens de ton retour. Je cours sur le cercle bleu, la zone de départ. Prête. Je sens soudain des fils invisibles s'accrocher à chacune de mes articulations : les commandes. Dès que tu donnes un ordre, les fils bougent et m'entrainent. Je suis. Nos coups sont fatals. Nous sortons de la zone et arrivons au centre de l'arène. La même cinématique, encore : une roche tombe du ciel. Je passe ma main devant mes yeux pour me protéger : la poussière me pique. La pierre bouge, se secoue, se transforme et donne finalement naissance à une créature aussi puissante qu'effroyable : le golem. Je frémis : quel colosse !

Le compte à rebours résonne dans ma tête. START !!! Nous nous lançons. Esquive à droite, roulade derrière et un coup puissant. Sa barre de vie cille à peine, j'y avait pourtant mis tellement de puissance ! Salto arrière pour éviter son poing qui s'enfonce dans le sol. Bond à gauche, petit saut en arrière pour éviter son attaque. Nous posons notre main sur son bras et sautons vers lui en y prenant appui. Mon poing se charge de notre puissance et nous frappons. Il n'a même pas mal !!! Nous faisons une roue vers la gauche et je le fouille du regard pour trouver son poing faible : invisible... Je me mort la lèvre. Le golem pose alors ses mains sur le sol et pousse un terrible cri de rage. L'arène se met à trembler et nous perdons l'équilibre. J'essaie de me redresser mais il m'attrape et me soulève. Une goutte de sang perle de ma bouche. Il abaisse soudain son bras et nous écrase sur le sol. Mon bras craque. Le colosse nous projette à l'autre bout de l'arène. J'ai mal... Mais tu relances l'attaque. Je dois t'obéir. Nous courons vers lui, évitant un ou deux poings avant de bondir à hauteur de sa tête. Une orbe de flammes bleues se forme dans notre paume. Nous plaquons notre main sur son front et lançons la déflagration. Une gigantesque explosion qui nous projette en arrière fait vibrer l'arène. Nous atterrissons et restons aux aguets en attendant le verdict. Dès que la fumée s'évapore, on le voit... Il est encore debout ! Notre attaque lui a à peine fait mal ! Nous une main en sang. C'est alors que son poing faible me saute aux yeux : son poignet ! Il a un cristal d'absorption de chocs ! Comment a-t-on pu passer à côté depuis tout ce temps ?! Nous repassons à l'attaque. Nous courons à ras du sol. Quand son bras droit vient frapper le sol, tu m'ordonnes de partir à gauche. Les fils me tirent. Non ! Sinon, nous perdrons encore ! J'enfonce  mon bras dans le sol pour ne pas bouger. Les cordes essaient de reprendre contrôle de mon corps. Je tire et hurle. Je dois gagner. Le poing du géant me file dessus. Mon corps est parcouru d'une onde électrique. Je la fais se diviser vers chacune de mes articulations. Au moment même où il s'apprête à me pulvériser, je tire d'un coup vers la droite. L'onde part et les fils explosent. Je suis libre. Je bondis juste au dessus du bras du golem. J'ai un sourire démoniaque et rassemble tout ma puissance. Une orbe apparait dans ma main :

Je colle ma main sur le joyau, récite l'incantation et hurle de douleur, tant le choc magique est puissant

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Je colle ma main sur le joyau, récite l'incantation et hurle de douleur, tant le choc magique est puissant. La pierre rougit sous ma puissance tandis que l'arène tremble. L'ordinateur pourrait exploser, je te mets en danger. Je ne plus reculer. Le cristal du golem émet soudain un flash lumineux et explose. Je suis projetée et l'arène arrête de trembler. Je m'écrase sur le sol et constate que le golem est toujours debout. Seulement, sa pierre brisée, mes coups le terrasseront. Je me lance vers lui en ignorant la douleur. Je saute, frappe, esquive, martèle, roule sur le côté, évite et finis de frapper. Notre ennemi tombe à terre. J'atterris et me retourne vers toi :

"Pardon. Nous avons gagné. C'était la pierre d'absorption qui le maintenait en vie malgré nos tentatives."

Je ferme les yeux et murmure :

"Merci pour ces instants avec moi. Tu sais, moi, je t'aime..."

Une gigantesque explosion survient alors et la dimension blanche devient aussi noire que de l'ébène. De grandes lianes rouges sang sortent du noir et viennent m'encercler les bras, les jambes. Elles me tirent vers le bord. Elles vont me faire tomber ! Non ! En bas, c'est les prisons ! Non ! Je hurle ton nom. Ma détresse fait peine à voir. Des sillons humides se sont formés sur mes joues. Les lianes me brûlent... Je hurle à plein poumons. J'ai mal. Ça tire ! Sauve moi ! Un éclair de génie passe dans ma tête. Je te crie :

"Nous sommes vivants ! Nous sommes vivants ! Tous ! Dans les jeux vidéos ! NOUS SOMMES VIV..."

Je quitte le sol et m'enfonce dans le noir des prisons, mes larmes et ma peur avec moi. Adieu, je ne remonterai jamais. J'ai violé nos trois règles, je doit restée emprisonnée pour l'éternité. Je hurle encore ton nom. Je plonge soudain dans une sorte de liquide qui me bloque la gorge et m'empêche de parler. Je ne plus respirer ! Je sombre doucement dans l'inconscience.


Voilà voilà ! Cet os est bizarre, je e vous le fait pas dire... C'est une première partie car Aly, l'héroïne ne meurt pas ! Elle est juste emprisonnée. La chanson, c'est "Hibikase", de Réol. J'espère que ça vous a plu en tout cas.

BlackDream74, moi.

Aly {TERMINE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant