Chapitre 19

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Allongée dans l'herbe depuis plusieurs heures, je recommence à avoir soif. Je me lève en ne manquant pas de tomber plusieurs fois et regagne l'intérieur. La musique a augmenté de volume et les gens sont de plus en plus bourrés. J'essaye de trouver la cuisine sans me perdre et je me ressers un verre de la boisson. Je l'avale d'une traite et m'en ressers un autre, n'ayant pas étanché ma soif. Les verres s'enchaînent et je me sens de plus en plus détendue. Dans le couloir, j'aperçois Jonathan assis sur un canapé, entouré de plusieurs garçons qui doivent être ses amis. Je lui fais un signe de la main en titubant.

·PDV Jonathan·

Quelle conne. C'est son quinzième verre au moins. Ça se voit qu'elle est pas habituée à boire. Je la vois d'où je suis et elle me fait un signe de la main avant de presque tomber. Elle est complètement bourrée.

Sam : Qu'est-ce que t'attends mec ? Elle est carrément bourrée la meuf. T'as plus qu'à te la taper.

Sam, qui est assis à ma gauche sur le canapé en cuir de sa tante, me tape l'épaule pour m'encourager à me lever.

Tristan : Si t'as réussi à baiser avec cette prostituée de Leila, elle c'est direct dans la poche. La meuf elle est en kiff sur toi.

Je suis vraiment le plus gros connard du lycée mais je m'en contre fous. Je me suis tapé la plupart des filles. Toutes en chaleur, les pauvres. Et elles étaient souvent vierge. C'est presque comme si elles m'en redemandaient encore aujourd'hui alors qu'elles savent très bien que je ne fais ça que pour me vider les couilles. Faut bien s'occuper après les cours.

Je me décide enfin à me lever et m'approche d'elle. 

·PDV Jessie·  

Il s'est levé du canapé et il vient vers moi. Je finis mon gobelet et le laisse tomber avant de courir comme une dératée. Je l'entends grogner et je continue de courir entre toutes les personnes dans la salle. Je les pousse et me mets à rire en arrivant dans le jardin derrière la maison. Jonathan arrive derrière moi, essoufflé. Il se penche en avant et reprend son souffle. 

Jonathan : Tu cours vite putain !

J'éclate littéralement de rire. Le voir comme ça, les joues rougies par l'effort, c'est juste hilarant. Une fois qu'il a repris son souffle, il vient vers moi, pose sa main gauche sur ma joue droite et caresse ma hanche avec l'autre. Je n'ai plus envie de rire là.

Jonathan : Suis-moi.

Il me prend la main et me tire jusque dans la maison. Il sort une bouteille d'un des placards et remplit nos verres avec. Je n'ai strictement aucune idée de ce que ça peut être mais je lui prend un des gobelets et le bois d'un coup. Il me regarde en souriant mais repose son verre.

Moi : Tu bois pas ?

Jonathan : Non, je conduis pour te ramener je te rappelle.

Je hoche la tête et Jonathan me retire vers l'escalier pour accéder à l'étage. Il me pousse légèrement par les hanches et me fait rentrer dans une pièce au fond du couloir. C'est une chambre simple avec des murs bleus clairs. Il y a un lit double, un bureau, une grande lampe et une armoire. A côté du lit, il y a aussi deux guitares accrochées au mur. Pendant que je contemple la chambre, Jonathan s'est assis sur le lit et a retiré ses chaussures.

Il me tire par les hanches et m'assoit sur ses genoux avant de lui-même retirer mes bottes. Ses yeux sont vraiment très sombres. Après avoir lancé mes bottes à l'autre bout de la chambre, il retire son t-shirt sans me lâcher du regard. Ses lèvres se déposent doucement sur les miennes et il demande accès à ma langue. J'accepte maladroitement et il caresse mon dos avec ses mains tout en m'embrassant. 

Mon esprit divague à cause de l'alcool et je ne me rend compte que trop tard qu'il a commencé à déboutonner ma chemise. Je repousse ses mains un peu trop rapidement et il retient mes poignets.

Moi : Qu'est-ce que tu fais ?

Jonathan : Calme-toi.

Sans que je puisse réagir, je me retrouve allongée sur le lit, lui au dessus de moi tenant mes poignets au dessus de ma tête. Je commence à paniquer. Il attrape vite un t-shirt dans l'armoire pendant que j'essaye de me débattre. Il le déchire à l'aide de sa bouche et m'attache les poignets au lit l'un après l'autre.

Jonathan : Arrête de bouger putain !

J'essaye de crier mais il coince le reste du t-shirt dans ma bouche pour étouffer mes cris. Les larmes commencent à couler le long de mes joues tellement j'ai peur. J'essaye de me dégager les poignets mais je n'y arrive pas et ça me fait mal. Jonathan me tient les hanches et soulève ma jupe. Je crie encore plus fort, espérant que quelqu'un vienne m'aider mais je sais très bien ce qui va se passer. J'essaye de le repousser avec mes jambes mais il me retient. Jonathan relève enfin la tête vers moi et quand il voit que je pleure, il affiche un sourire mesquin.

Jonathan : Alors comme ça tu m'aimes.

Il lâche un rire mauvais et détache sa ceinture toujours en souriant. Mais qu'est-ce qu'il m'a pris d'accepter cette soirée ? J'aurais dû écouter Taylor et les autres. Même Daniel m'avait prévenu. Je suis vraiment qu'une conne. Jonathan baisse son pantalon et tire sur ma culotte. J'ai abandonné l'idée de crier. Personne ne viendra m'aider. Je vais me faire violer et je ne peux rien faire. Il abaisse ma culotte et enfile un préservatif. Il se positionne et se penche vers moi. Il frôle mon visage avec ses lèvres mais je tourne la tête en tremblant à force de pleurer. Avec ses doigts, il attrape mon menton et me tourne la tête de force. Il pose ses lèvres sur les miennes tout en riant pendant que je pleure encore plus. D'un coup sec, il entre en moi et je crie de douleur. Les larmes dévalent mes joues et je ferme les yeux sous la douleur. J'essaye en vain de me dégager mais la douleur est trop forte. Il commence des vas-et-viens et je me mets à trembler violemment. Et ce n'est pas près de s'arrêter.

*

Il est parti. Enfin, il est allé s'enfermer das la salle de bain. Je suis toujours attachée au lit, à moitié nue avec le t-shirt dans la bouche. J'ai arrêté de pleurer et de crier depuis qu'il est parti et je n'en ai plus la force de toute façon. J'entends le robinet s'allumer et j'en profite pour esayer de me détacher. Je commence par cracher le t-shirt et je m'assois à la tête du lit. Avec mes dents, j'arrive à détacher ma main droite puis ma main gauche. Je me lève, remets ma culotte, reboutonne ma chemise et quand je m'avance pour attraper une de mes bottes, la porte de la salle de bain s'ouvre violemment et Jonathan en sort en furie quand il me voit debout. Il m'aggripe le bras et me tire vers le lit.

Jonathan : Je ne t'ai pas encore dit de partir.

Moi : Lâche-moi connard !

Je me retourne et sa main percute ma joue sèchement. Je tombe au sol, bouche bée qu'il m'ait gifflée. Je reste par terre quelques minutes le temps de réaliser et je porte ma main à ma joue endolorie. Ce connard me ment, me manipule, me viole et maintenant me giffle ? Je me relève le plus vite possible et viens nicher mon genou dans son entre-jambe. Il se plie en deux et j'en profite pour attraper mes bottes et sortir de la chambre. Je descends les escaliers et loupe plusieurs marches mais je continue de courir. Les gens ont continué de danser comme si il ne s'était rien passé à l'étage, à croire qu'ils n'ont vraiment rien entendu. Je m'échappe de cette maison mais croise les amis de Jonathan qui sont assis sur le trottoir.

Tristan : Oh, une trainée ! C'était bon avec Jon ?

Maxime : La pauvre ! Elle était amoureuse !

Maxime mime une fillette de 3 ans en train de pleurer et Tristan se marre en me regardant. Les mains de Jonathan sur mon corps me reviennent à l'esprit et je me sens sale. Je ne les écoute plus qui crient derrière moi et continue ma course le plus loin possible de cet endroit.

*********

Et voilà l'avant dernier chapitre ! Soyez indulgents si c'est nul, c'est la première que j'écris un truc du genre x) Et en plus il fait 1400 mots !

Préparez-vous psychologiquement, la fin approche.

Kiss kiss et merci pour les 13k, j'y croyais pas :3

7 Years | w/ Jacob SartoriusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant