Je suis assis là, dans une rue utilisée par peu de gens mais utilisée. Ils me voient tous, me regardant assis tel un animal errant, quémandant un peu de nourriture mais aucun ne daigne réellement me regarder, ceux qui me regardent me lance des regards noirs, des regards méprisants, parmi ces regards se trouvent ceux d'anciennes personnes que je considérais comme mes amis, avant cette décadence, avant cette décadence ces personnes étaient des "amis", c'étaient des gens sur qui je croyais pouvoir compter mais la réalité est que de nos jours les gens ne sont proches de toi que pour des biens matériels. Ce monde regorge d'hypocrisie, de vices, de monstres. Ce monde est pourrit jusqu'à la moelle, plus rien n'en vaut la peine.
J'erre tel un chien errant, pour tous ces gens je ne représente que ça, un sale chien errant, qui devrait presque mourir, pour eux je suis une mauvaise personne. Leurs yeux méprisants disent que je ne suis qu'un bon à rien, que je ne mérite pas de pitié, que ce qui m'arrive je le mérite, que j'ai abandonné mes études par envie, que si je le voulais vraiment je pourrais vivre facilement, avoir de l'argent, mais c'est faux, le monde d'aujourd'hui ne nous le permet pas, le monde de maintenant nous fais travailler, pour avoir un toit, à manger, à boire, des vêtements, pour vivre mais comme nous travaillons nous devons le payer. Voici la logique de ce monde, tu travailles donc tu as de l'argent donc tu peux payer pour ta vie, tu ne travailles pas donc tu n'as pas d'argent, alors tu ne vaux rien, tu n'es qu'un sale chien errant cherchant à profiter des autres pour vivre, tu es l'immondice de ce monde, tu ne devrais pas exister, tu ferais mieux de mourir maintenant ou rend toi utile et trouve un job. Voilà la logique de ce monde, voilà comment les gens pensent de nos jours. Une phrase colle très bien à cette situation "marche ou crève", on peut le remplacer par "travaille ou crève" c'est exactement la même chose.
Je traverse les différentes rues qui sillonnes cette ville, je marche la tête basse, ne voyant que le sol, je ne veux pas voir le regard méprisant des passants, ces gens qui ne pensent qu'à leurs petites vies tranquilles sans se soucier de celles des autres, peu leur importe que des gens meurent sur le seuil de leur portes, du moment que ce mort leur est inconnu. Sinon ils auraient une minuscule pointe de tristesse, alors ils préfèrent oublier les gens qui comme moi on fait cette chute depuis le beau monde jusqu'à la misère des rues.
Ils passent et repassent sans daigner me regarder, ils se refusent à me regarder, même ceux qui étaient mes soi-disant "amis" refusent de me regarder, pire ils me crachent littéralement dessus...Soudain je remarque une personne qui m'observe, je crois l'avoir vu passer quelques heures auparavant, il tient de la nourriture, il s'approche de moi en me tendant cette dernière. Il me fait alors un grand sourire qui semble amical en me disant " - Tu dois avoir faim. Mange."
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Première partie de cette petite histoire qui ne fera que 3 partie sans doute
N'hésitez pas à laisser un commentaire avec les quelques défauts de l'histoire pour que je puisse l'améliorer ^^
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Une fin heureuse
General FictionUn jeune sans abri, seul dans le froid hivernal, voyant évoluer le monde qui le délaisse jusqu'au jour où une personne le remarque enfin. De fil en aiguille un lien va se tisser entre les deux personnes.