- Elle t'attrapera à la fin...
Je me retournai en sursautant.
- Andréa?
Ma copine me sortit de mes pensées je lui lançai un regard confus.
- Pourquoi tu me regardes comme ça?
- Je ne sais pas, j'étais dans ma tête, je pense...
Elle s'arrêta brusquement et se plaça face à moi, elle pencha la tête puis m'offrit son plus beau sourire.
-Que fais-tu? Lui demandais-je.
- On est arrivé, idiot.
- Ah, d'accord.
J'avais oublié que je la raccompagnais jusque chez elle. Voyant que je ne bougeais pas elle décida de prendre mes mains et de les mettre sur sa taille de sa propre initiative.
- Tes vraiment le mec le moins romantique que j'ai vu de toute ma vie! Me fit-elle remarquer.
- Oh, désolé, ahaha.
Je lui souris et déposa un chaste baiser sur ses lèvres, satisfaite, elle se détacha de moi et se dirigea vers l'entrée de son appartement en m'envoyant un signe de la main. Je vis ses longs cheveux bruns disparaître derrière la porte du bâtiment. Je me retrouvai seul sur le trottoir d'une des rues de la grande ville dans laquelle je me trouvais. J'entrepris alors de marcher jusqu'à mon petit chez moi. Il était déjà tard, j'avais passé la soirée avec Clémence, ma petite-amie, avant d'aller la reconduire chez elle car selon elle c'était «gentleman». Ce n'est pas que ça me déplaisait de passer plus de temps avec elle, mais quand même, il était déjà 23 h 30! Le temps pour me rendre chez moi il allait être passé minuit, car évidemment ma maison n'était pas dans la rue à côté. Oh puis merde, ça sert à rien de râler de toute façon je pouvais pas changer grand-chose à ma situation actuelle, ma mère me dirait d'arrêter de me plaindre si elle était la.
Après une quinzaine de minutes de marche j'entendis le rire d'un enfant, nerveux je tournai la tête vers le son que j'avais entendu. Il provenait du fond d'une ruelle sombre. Sérieusement? C'est un scénario digne d'un film d'horreur. Pas question que j'y vais, vous me prenez pour qui? De toute façon, l'enfant rit, je vois pas pourquoi en quoi il pourrait être en danger. Je m'apprêtais à reprendre mon chemin quand j'entendis encore «le rire», je tendis l'oreille, en fait l'enfant pleurait. Oh merde, il s'est peut-être perdu? Voyons Andréa faut que tu y ailles, ça va, les monstres mangeurs d'hommes n'existent pas, tu peux y aller en sécurité. Après cette petite séance de motivation, je m'engageai dans la ruelle ô sombre, ô humide et ô épeurante. À ce moment, tout ce que je sais c'est que je ne me sens pas en sécurité, je sens un tapotement sur mon épaule, je me retourne alarmé. Je ne vois rien, suis-je en train de perde la tête? Je ne le sens pas, d'habitude je suis une personne pleine de confiance et gonflée d'orgueil, une ruelle un peu noire ne m'aurait pas faite aussi peur, pourtant l'ambiance pesante contribuait à augmenter mon malaise.
Arrivé au bout de la ruelle, je tombai face à un établissement en pleine construction, les pleurs étaient maintenant tout proches. Je me faufilai entre les murs. Surement à l'étage? Je grimpai les marches en deuxième vitesse, plus vite j'allais aider le morveux, plus vite je retournerais dans mon lit. J'arrivai en haut et cherchai du regard mon but, une silhouette était étendue sur le sol, en essayant de m'en approcher, les pleurs cessèrent. Mais je me stoppai net, une vision d'horreur s'offrait à moi : sur le sol une femme au teint cadavérique convulsait. Sa peau était couverte de griffures, je remarquai ses doigts couverts de sang, probablement qu'elle s'était infligé celles-ci elle-même. Tout à coup, elle ouvrit ses yeux, je poussai un cri de terreur, l'intérieur de ses paupières était vidé de toute trace de ses yeux, tout ce que l'on pouvait voir était la noirceur du fond de sa tête. La victime poussa un long râlement que l'on sentait provenir du plus profond de ses entrailles, puis un filet de sang sortit de sa bouche et coula le long de sa joue. Ensuite plus rien. Ma respiration s'accéléra, tout comme mon rythme cardiaque. La femme eut un dernier spasme avant de pousser son dernier soupir, je lâchai un cri et tombai au sol, je paniquai et me poussai vers l'arrière à l'aide de mes pieds. Quelqu'un venait de crever devant moi bordel!
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Car ça m'amuse
FantasyJe m'appelle Andréa, je suis un gars de 19 ans confiant mais un peu arrogant sur les bords. J'aimerais bien vous expliquer ce qui m'arrive, mais franchement, j'ai pas le moindre idée de ce qui se passe autour de moi. Tout ce que je sait, c'est que u...