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Point de vue de Marine
J'entends une voiture klaxonner. J'enfile en vitesse mes baskets, ferme la porte précipitamment et descends en trombe les escaliers de mon immeuble.

J'arrive en bas, j'ouvre la portière et saute littéralement dans la voiture. Le chauffeur démarre au quart de tour.

"Où allons nous?" Je demande curieuse.

Le chauffeur me regarde à l'aide de son rétroviseur et me lance un regard désolé.
Je lui fait un regard de chien battu en espérant que cela lui fasses cracher la destination si secrète.

Il me regarde dans les yeux en riant et hoche la tête négativement.

"Dites moi au moins si c'est loin? Combien de temps de routes avons nous?
- Désolé mademoiselle mais j'ai l'interdiction formelle de vous donner la moindre information sur le lieu de votre destination. "

Je souffle de résignation et me concentre sur la route.

Au bout d'une vingtaine de minutes je commence à reconnaître le paysage. Non, ils n'ont pas pu me faire ça. Cela doit être sur la route de ma destination.

Dix minutes plus tard je suis fixée. Ce n'était pas sur la route de notre destination, c'est notre destination.

Le chauffeur se gare et me lance un sourire d'encouragement.

"C'est une blague? Dites moi que c'est une blague s'il vous plaît..
- on vous attend mademoiselle."

Je descends de la voiture en soufflant et je vois mon manager juste devant la maison avec les caméramans.

Il m'aperçois et me sourit grandement. Il ouvre ses bras en ma direction et rit.

"Alors impressionnant non? Tu as vu cette maison? Un rêve!
- si tu le dis.
- arrête de râler et viens je te fais visiter cette splendeur.
- je la connais, ce n'est pas comme si je n'y avais pas habitée.
- tu as donc vu la nouvelle décoration? L'alpha a tout refait en moderne il y a deux ans."

Je laissé échapper un simple bruit. Une sorte d'acquiescement inaudible. Pourquoi avoir tout refait? Jamais bien l'ancienne décoration.

Tu n'as pas vu la nouvelle, ne sois pas campé sur tes positions comme cela. On dirait une vieille conservatrice de sa jeunesse passée .
Oh tu es revenu toi? Cela faisait longtemps que je ne t'avais pas entendu. Crois moi tu n'aurais pas aimée m'entendre me morfondre sur notre sort. Je me suis moi même auto soulé.

Je ris à gorge déployée, mon manager me regarde tout comme les caméramans comme si j'étais folle.

Je leurs tire la langue les faisant rouler des yeux devant tant de gamineries dans un corps d'adulte.

Mon manager m'invite à entrer et en voyant Marc en train de parler avec d'autres caméramans et au réalisateur, je me retourne vers lui.

"Dis tu n'aurais pas oublié de me dire certaines choses?
- non. Dit il en détournant son regard du miens.
- en es tu sûr?
- non
- qu'as tu fait encore?
- il se peut que l'alpha Marc joue dans ton clip. Dit il très rapidement.
- quoi? C'est une blague? Tu as renvoyé l'acteur?
- oui, enfin c'était soit cela soit nous ne tournions pas ton clip et crois moi il vaut mieux pour toi de te coller quelques heures à Marc que de perdre une somme pareille pour un clip non abouti."

Je le fixe, lui lançant les regards les plus noirs que j'ai en réserve. Si un regard pouvait tuer et bah il serait mort dans d'affreuses souffrances.

Oui, mais ne rêve pas. Ce n'est qu'un regard. Vous les humains toujours à penser faire peur aux autres avec vos pauvres regards sans grandes importances.

Puis il y a l'autre qui me regarde en souriant comme un imbécile en souriant fier de son coup de ruse tordus.

"Bon il est temps que tu ailles te changer! Marie! Stephanie!" Cri mon manager.

Deux femmes qui sortent littéralement de nul part me saisissent par les bras et me traînent jusqu'à l'étage. Elles m'escortent jusqu'à la chambre de mon âme sœur et me font asseoir, à moitié de forces sur un gros fauteuil noir.

Une blonde qui se présente comme étant Marie commence à s'attaquer à mes cheveux.

"Oh la la, ça va pas du tout! Il faut absolument que je travaille sur cheveux mouillés. Il faut que tu ailles te laver! Utilise la salle de bain de l'alpha, je ne pense pas qu'il y voit la moindre objection, tu es son âme sœur après tout!"

Elle me pousse vers la salle de bain et ferme la porte derrière moi.
Bon je n'ai apparemment pas d'autres choix.
Je me déshabille et rentre dans la douche. Évidemment, il n'y a que des gels de douche et des shampoings pour hommes. Parce que tu aurais aimé qu'il y ai des produits féminins peut être? Cela m'aurait été utile. Tu aurais été jalouse comme un haineux.

Je sors de la douche après m'être shampouinée et lavée pour la seconde fois en moins de deux heures sans avoir fait d'activité physique particulière. Juste pour les caprices d'une coiffeuse.

J'attrape la première serviette qui me vient sous la main et la passe autour de mon corps dégoulinant d'eau.

J'entortille mes cheveux à l'aide de les mains pour enlever les surplus d'eau et je sors de la salle de bain.

À peine j'ouvre la porte que je tombée sur Marc qui a en sa possession une serviette.

Il me regarde tout d'abord déboussolé puis me sourit, un sourire en coin, un sourire que je n'aime pas. Arrête de mentir, de te mentir!

"Je t'apportais une serviette mais si tu veux rester dans la mienne, je n'y vois absolument aucunes objections"

Avis?

A la vie, à la mort..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant