One-Shot N°10, Naruto

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One-Shot N°10 (Naruto) : « Les départs donnent souvent l'illusion d'une renaissance » de [Jacques Languirand]

One-Shot N°10 (Naruto) : « Les départs donnent souvent l'illusion d'une renaissance » de [Jacques Languirand]

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Pretty Little Liars - Hands of time

Il faisait nuit, la lune était haute dans le ciel, éclairant la chambre de la jeune rousse. Elle dormait paisiblement, quand tout à coup, elle sursauta en sentant quelque chose de froid lui caresser la joue. Un jeune homme aux cheveux blancs avec des reflets bleutés se trouvait à ses côtés. Il souriait tendrement en la regardant, la réveillant délicatement. Elle se redressa, plissa les yeux pour mieux voir la personne en face d'elle, mais la rousse avait des problèmes de vue assez importants, l'obligeant à porter des lunettes tout le temps. Elle marmonna quelque chose d'incompréhensible, alluma sa lampe de chevet tout en attrapant ses lunettes.

« Suigetsu, je peux savoir ce que tu fais ici ? chuchota-t-elle.
_ Je viens dormir avec toi, quoi d'autre !
_ Comment tu es rentré ? Tu te rends compte si mon père te voit ? Je donne pas cher de ta peau !
_ Mais je suis là, en chair et en os. Alors, tu me laisses une petite place à tes côtés ? »

L'adolescente, vaincue, ouvra sa couette pour laisser son petit copain dormir auprès d'elle. Elle frissonna en sentant la peau de Suigetsu contre la sienne. Elle était complètement gelée, comme si il était resté plusieurs heures dehors, attendant le bon moment pour surgir. Elle retira ses lunettes, éteignit la lumière et se blottit, malgré la température du jeune homme, contre lui. Elle sentait son parfum l'envelopper, une odeur de pluie, de terre et de plante mouillée. Depuis quand avait-il attendu, finalement, pour pouvoir s'imprégner de l'odeur de la nature ?

Au petit matin, les doux rayons du soleil cognèrent sur les paupières de la belle endormie. Fatiguée, elle se tourna, essayant vainement de trouver une position pour retomber dans les bras de Morphée. Un bruit dérangeant la faisait grogner, énervée de toutes ses turbulences depuis tôt ce matin, l'empêchant d'avoir une nuit de repos convenable. Elle éteignit son réveil brutalement, se tourna pour réveiller son homme mais constata que son lit était vide. Inquiète, elle se redressa et toucha les draps, comme si avec ce simple geste il allait réapparaître d'un coup.

Les draps étaient frais, il était donc parti depuis un moment. Furieuse que son petit ami soit parti sans rien dire, elle repoussa sa couette mauve et se leva rapidement, attrapant ses lunettes au passage et se précipita jusqu'à la salle de bain. À peine un pied posé dans la pièce, qu'elle referma les yeux, attaquée par la couleur des murs. Un blanc si impeccable, digne des hôpitaux, qui lui sauta au visage. Pourquoi sa mère avait-elle décidé d'une telle couleur pour cette pièce ? Chaque matin, la rousse avait mal aux yeux et chaque matin, elle maudissait sa génitrice d'avoir choisi une telle couleur. Elle fit couler l'eau, sourit en entendant le bruit de la flotte s'écouler. Suigetsu adorait l'eau et, à chaque fois qu'elle voyait un liquide, elle pensait à lui. Quelle idiote, se dit-elle, et elle se dépêcha de finir de se préparer. Elle retourna dans sa chambre grise et mauve, prit des vêtements noirs et repartit directement.

Les départs donnent souvent l'illusion d'une renaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant