• Ce n'est pas fini...

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Vous savez, j'étais tellement loin de ma famille et mes amis, j'avais tellement peur de les perdre... J'étais avec Fabrice mais je voulais surtout être auprès des miens. Cette attentat aura tout changé. Et le lendemain, j'allais rentrer chez moi dans cette atmosphère de méfiance de ce danger.

Les au revoirs ont été vraiment durs surtout dans cette situation. On avait peurs, surtout que les terroristes étaient dans la nature. Je ne voulais pas partir mais je ne voulais pas non plus rester. Je souhaitais seulement être avec ma famille. J'aurai bien aimé me téléporter comme Joséphine mais ce n'était pas possible malheureusement.
Fabrice m'accompagnait à mon train, il me répétait de faire très attention. Je retournais sur Paris, et ma mère allait venir me cherché. J'espérais que rien ne se passèrent. Que je rentrais chez moi paisiblement mais dans une situation pareille, rien était paisible.

J'embrassais mon Fabrice et lui ai dis que je l'aimais puis je suis monté dans mon train. Ça a été plus dur que d'habitude, ce jour-là je me suis rendu compte d'une chose. Le plus dur n'est pas de rester mais de partir et laissait l'être aimé sur le quai de la gare.

Dans le train, je me faisais beaucoup de films. En tant normal, je stressais et devenais très vite parano mais avec tout ce danger, je l'étais encore pire. J'étais effrayée sûrement comme beaucoup d'entre nous. Et on ne s'était pas arrêté de vivre pour eux.

J'arrivais enfin à la gare, je voyais ma mere m'attendre devant la porte du train sur le quai. Je sortais du train et la serrais dans mes bras. Elle m'avait manqué. Et c'est tellement rare que je puisse avouer une chose comme ça pour mes parents, je n'étais pas vraiment proche d'eux.

J'avais surtout peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de mal. J'envoyais un SMS à Fabrice et on rentrait. On ne s'attendait certainement pas, que quelque chose de mal allait se repasser. On ne se doutait pas une seule seconde, que des personnes pouvaient aimer détruire autant de vies innocentes. Je ne savais pas que le monde pouvait être le pire des refuges parfois. Vivre loin de cette atmosphère, et restait dans mes rêves d'enfants étaient bien mieux qu'affronter la peur de sortir, la peur pour toutes ces personnes. Ressentir la peur et de la peine pour la France, ma France où je suis née, où j'ai grandi. Pour notre France.

On était rentré et on a mis les infos. Et au même moment, Fabrice m'avait envoyé un sms pour savoir si on était bien rentré car il y avait un autre attentat. Enfin deux autres. Vous savez tous ce qui s'est passé, je pense. Alors je ne vais pas m'attarder sur ça.

La vie est tellement différente de ce qu'on peut croire. On naît pour mourir. Quel est le sens ? Puis, il y a des personnes qui sont victimes de beaucoup de cruautés. On ne comprendra certainement jamais leurs buts. Ces gens qui détruisent des vies. Au nom de quoi ? De Allah disent-ils. Je crois en Dieu. Et pourtant, en tant que chrétienne et française. Je n'accuserai jamais les musulmans car eux a défauts de ces criminels, n'ont fais aucuns mal. C'est aussi leurs France ! Il ne faut pas tout mélanger.

Il ne faut pas baisser les bras et se battre pour notre France, ensemble.

Mon Amour À Distance ❤️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant