Partie n°54

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Arrivée à la maison, je suis rapidement montée me changer. Il est hors de question que je reste ici ce soir et les jours à venir.

Je prend un sac de sport et met quelques affaires dedans.

... : tu fais quoi là ? 

Je me retourne en sursaut et aperçois Moussa. Je ne prends même pas la peine de lui répondre et continue de ranger mes affaires.

Moussa :  Kadie je te parle là en fait. Tu crois vraiment que je vais te laissé partir comme sa en plus ? 

Moi : je m'en fou de ton avis. Dans peu de temps toi et moi se sera une hisoire terminée alors arrête tes vieilles paroles

Je m'apprête à fermer mon sac et à partir mais il me l'arrache des mains et le jette à l'autre bout de la pièce. Il me pousse ensuite contre le mur et se met face à moi.

Il respirait tellement fort que j'avais l'impression qu'il respirait pour moi aussi. Il me regardait dans les yeux et malgré son excès de colère je voyais que quelque chose n'allais pas chez lui. C'est mon mari et je le connaît mieux que personne.

Moussa : pardonne moi Kadie je suis désolé 

Moi : c'est trop tard Moussa

Moussa : mais putain Kadie tu comprend rien en fait 

Moi : bah oui je suis une gamine t'a oublié ?

Il m'a regardé l'air de dire "ferme ta bouche c'est mieux" et a prit une grande inspiration.

Moussa : bébé je vais mal. Je suis en train de virer putain

Moi : ah parce que tu crois que je le sais pas sa ? Mais tu pense pas que ça aurai été plus simple d'en parler ? 

Moussa : je savais pas comment te le dire

Moi : alors on est vraiment pas fait pour être ensemble. On est marié et t'es pas censé douter quand t'a envie de me dire quelque chose. 

Moussa : mais moi je veux pas en fait. T'es MA femme Kadie et je te laisserai pas partir. Tu pense que après toutes ces années, tous les efforts qu'on a fait je vais te laissé dire que nous deux c'est terminé ?

Moi : Fallait réfléchir à tout sa avant. T'a osé me frapper et tu prétends encore m'aimer ? J'espère vraiment que tu te fou de moi là

Moussa : mais je dois te le dire combien de fois que je vais mal ?

Moi : et j'y suis pour quelque chose ? C'était une raison pour me frapper ? Je te jure c'est mieux que tu me laisse partir parce que je vais dire des choses que je vais regretter

Je l'ai poussé pour qu'il me laisse passé mais il a bloqué mes mains en les collant sur sa poitrine. Je sentais son cœur battre la chamade.

Moussa : pardonne moi je suis désolé. Je sais pas ce qu'il m'a prit de faire sa. Mais tu sortira pas de cette maison. On est marié et nos problèmes on doit les régler tous les deux

J'ai soufflé un gros coup parce que je sais qu'il a raison. Vu son état il me laissera pas partir et j'ai pas la force de me battre.

Moi : pousse toi je vais faire à manger

Moussa : tu reste vraiment ? 

Moi : ece que j'ai le choix ? 

Il ne répond pas et me laisse partir. Je descends donc faire à manger puis appel ma mère pour lui dire de garder les enfants. Je ne veux pas qu'ils ressentent le malaise parce que même si je reste ici, la situation ne change pas. Je suis toujours autant en colère.

On passe rapidement à table et on mange dans un silence pesant. Je ne voulais ni parler ni entendre le son de sa voix alors moi sa m'allait.

Le repas terminé, je range et monte prendre mes affaires pour dormir dans une autre chambre. Mais Moussa m'a vite arrêté dans mon élan. 

Moussa : tu vas où là ? 

Moi : dormir

Moussa : putain Kadie on peut pas passer une soirée tranquille ?

Moi : là je suis fatigué demain je me lève tôt et toi aussi alors laisse moi aller dormir on verra demain 

Il a soufflé et ai parti. Il a comprit que cette fois ci c'est moi qui comptait ne pas changer d'avis.

**

Le lendemain même routine. Je ne calcule pas Moussa de toute la journée et je me portais mieux comme sa.

À 18h je suis parti à la maison laissant Moussa allé chercher les petits. 

J'ai fait à manger et ai traité des dossiers en retard. Avec tout sa sa fait beaucoup de pression pour moi. Quand il est arrivé il m'a passé les enfants et ai parti se doucher.

Moi : vous m'avez tellement manqué mes amours 

Je les ai noyé de bisoux jusqu'à ce qu'une odeur bien particulière me chatouille les narines.

Moi : qui a osé me faire caca dessus là ?

Ils me regardaient tous les deux en souriant.

Moi : ah vous êtes comme sa ? 

Ils sourient toujours jusqu'à ce que Tarik se mette à pleurer. Voilà le coupable.

Moi : Tarik tu es irrécupérable. Comme ton père d'ailleurs

Je les ramène tous les deux à la salle de bain et change Tarik. Je leur donne ensuite à manger puis dodo. J'ai même pas eu besoin de les bercer, ils étaient tous les deux très fatigué et se sont endormis rapidement.

Je suis ensuite parti manger sans Moussa qui travaillait. Même si on est en froid, aucun de nous deux ne faiblit dans le travail. Notre vie personnel n'est pas au top mais notre vie professionnelle elle l'est.

Je range ensuite et retrouve Moussa au salon. On ne peut pas rester dans cette situation longtemps. Il faut qu'on prenne une grande décision.

Continuer ou nous separer...

***Peace✌😘***

Mariée à un boxeur jusqu'à ce que la mort nous sépare Où les histoires vivent. Découvrez maintenant