Chapitre 19

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Pdv Erika

Abuela était là. En la voyant je sentis
une larme coulée sur ma joue. Ses bras étaient couvert de perfusion et son nez était branché à une machine de respiration artificielle. Je m'installa près d'elle, Sergio étais à côté de moi et Antoine de l'autre côté. Je pris sa main dans la mienne. Pendant cinq minutes nous étions là, autour d'elle, personne ne parlais. Un médecin rentra dans la chambre.

"Bonjour, vous êtes la famille Choperena ?
-Oui, c'est nous.
-Alors, tout d'abord votre père va mieux, et d'ailleurs le voilà. Sur ses mots papa rentra dans la pièce, avec maman sur ses pas. Mais j'ai une nouvelle beaucoup moins bonne pour vous, votre grand-mère est dans un état déplorable. Nous avons travailler son dossier, et avec sa maladie, la probabilité de survivre sans lacune frôle le néant. 3% de chance, autant dire quasiment rien. Évidement, nous pouvons la réanimer, mais nous devons vous informer à ce sujet. Si on l'a réanime, elle n'aura plus de mémoire immédiate, peu être même qu'elle ne se souviendra plus de vous. Elle aura énormément de mal dans des déplacements, elle ne pourra plus se débrouiller seule, et elle souffrira énormément.
-Autrement dit, rien de sera jamais comme avant... répondis je d'une voix triste et monotone.
-Exactement, c'est pour ça que nous allons vous demander de faire un choix. Évidement vous n'êtes pas obliger de nous le dire maintenant, nous pouvons vous laisser un délais de réflexion.
-Combien de temps.
-Jusqu'à demain 18 heures, si après ça vous n'avez pas pris de décision, nous devrons la prendre à votre place.
-J'ai, j'ai besoin d'air. Je sorti en trombe de la chambre, et de l'hôpital. De grosses larmes dévalaient mes joues. Tout est de ma faute, si je n'avais pas voulu conduire, cette foutu voiture ne nous aurais jamais percuter et rien de tout ça nous serais arriver. Ma mère
arriva.
-Erika, ça va ?
-Non, non ça va pas maman. Tout est de ma faute. Et maintenant, à cause de moi vous devez, nous devons, prendre une décision qui, c'est le cas de le dire, changera la vie d'Abuela.
-Mais ce n'est pas de ta faute, ma chérie tu n'y est pour rien.
-Mais bien sûr que si, si je n'avais pas conduit, cette foutu voiture ne nous aurait jamais percuté, et en ce moment, nous serions avec Abuela autre pars qu'autour d'un lit d'hôpital ! Je m'emportais de plus en plus. Les autres nous avaient rejoint dehors. Ma mère me pris dans ses bras alors que mes larmes continuaient à descendre le long de mes joues.
-Je pense que nous devrions rentrer.
-Mais comment maman, comment ? On a plus de voiture.
-On va appeler un taxi.
-Si vous voulez je ramène Sergio à son appartement, je peux vous déposer chez vous. Proposa Antoine.
-C'est très gentil Antoine merci. Répondit Juan. On monta tous dans la voiture d'Antoine. Bizarrement cette voiture me rappelais énormément de souvenir, tant de joie, de sourires et de rires, tout ce qui me manque en ce moment.
-Sergio, ça dérange si je reste à l'appart avec toi ?
-Non, pas du tout. On arriva devant la maison.
-Vous voulez descendre les enfants ? Proposa papa.
-Non, ça ira merci, a demain papa.
-A demain."

Pdv Antoine

Erika étais sur la banquette arrière allongé de tout son long et Sergio était à côté de moi. On arriva devant la maison.
"Voilà, dis je. Le frère et la sœur sortirent de la voiture.
-Tu descend Antoine ? Me dit Sergio.
-Non non, je ne vais pas vous dérangez plus longtemps.
-Mais tu ne nous dérange pas, au contraire.
-La saison reprend la fin de semaine prochaine, il faut que je me concentre sur le foot, et après on va se voir tous les jours. Et je vous ai fait assez de mal à tous, surtout à toi Erika." Je démarra la voiture et je partis à mon appartement. En rentrant je mis la console en route, et je fis quelques parti de FIFA. J'ai besoin de me vider la tête, d'oublier, de tout oublier.

Pdv Erika

Nous n'étions plus que tous les deux, Sergio et moi.
"Erika, je ne veux pas te brusquer, mais il faut qu'on prenne une décision au plus vite. Papa m'a dit qu'il nous laissait maîtres de cette décision.
-Pourquoi ? Après tout c'est aussi sa mère !
-Il ma dit qu'il voulais que nous fassions le choix final, lui et maman pense qu'il faut la débrancher, il ma dit que sa le ferait souffrir terriblement de voir sa mère à l'état de légume en décomposition, et que c'était le mieux pour elle est pour nous tous. Je le comprend après tout, rien ne sera plus comme avant, tu as entendu les médecins. Je suis de l'avis des parents.
-Vous, vous rendez compte de ce que vous me demander la ? Vous me demander de renoncer à l'une des personnes les plus importante de ma vie. Abuela c'est la femme de ma vie, c'est ma deuxième maman, c'est la seule personne à qui je peux me raccroché quand ça ne vas pas, et maintient je dois décider si je veux qu'elle meurt ?
-Erika, je sais qu'au fond de toi tu est d'accord avec moi, mais tu veux te persuader du contraire. Tu veux te persuader qu'il reste un espoir, pour qu'elle reste avec nous, sans séquelles, comme avant. Mais c'est impossible. J'aimerai aussi qu'il reste un espoir, j'aimerai croire que tout va rentrer dans l'ordre. Mais des fois il faut se rendre à l'évidence. La vérité aussi dur soit elle, c'est fini. Une larme coula le long de la joue. Puis une autre. Je fondis en larme et Sergio me pris dans ses bras. Il avait raison. Malheureusement. Tout étais fini.
-Sergio, c'est impossible, je ne peux pas y retourner ce soir. J'ai eu ma dose pour aujourd'hui.
-Je comprend, nous irons demain. Je vais prévenir papa et maman.
-Oui.
-J'ai des pots de glace dans le frigo. Comme Abuela disait...
-"Quand tu est triste rien en vaut un bon pot de glace et une bonne vieille comédie romantique" dis en riant faiblesse, essuyant les larmes qu'il restait sur mes joues.
-Bridget Jones alors ?
-Évidement. On se mis alors devant la télé, chacun un pot de glace à la main, sous un gros plaid. C'était notre rituel, à nous trois, mon cœur se sera. Il fallait l'admettre tout allais être différent.
-Merci Sergio.
-C'est normal."

una evidencia//A.G♡E.COù les histoires vivent. Découvrez maintenant