Deux Semaines Pour S'aimer ( VKOOK )

Prologue

- Bravo Jung Kook ! Je suis vraiment fier de toi !

- Merci papa.

- Fiston, désormais, tu vas travailler avec moi. Toi qui aimes le danger tu vas bien t'y plaire.

- Je n'en doute pas !

Voilà. Jeon Jung Kook, dix-sept ans, et gardien de prison de haute sécurité. Personnellement, il y a deux ans, je n'aurais jamais imaginé que je finirais ici avec mon père. Ce métier ne me réjouissais pas vraiment, mais comme je n'étais pas du tout fais pour les études de haut niveau, c'étais comme le paradis pour moi, et puis avec mon père près de moi, rien n'allait être inintéressant ici ! En effet, je n'ai jamais été très proche de mon père, non pas parce que je le détestais, mais parce que comme il travaillait ici, je ne le voyais pas souvent ; genre peut-être deux, au max trois fois par an mais vraiment pas plus. J'adorais mon paternel, il était comme un héros pour moi ! Au contraire de ma mère, qui n'en avait clairement rien à faire de moi...

Aujourd'hui était mon premier jour en tant que « gardien des forces de l'ordre contre les dangereux criminels » ! Bon, il faut avouer que j'étais quand même SUPER HEUREUX d'être enfin ici ! En effet, quatre mois de formation à la limite d'un entraînement militaire...punaise, c'était intense ! Heureusement pour moi, j'étais tout de même pas mal niveau sportif ! Sans me vanter bien sûr... bonjour la modestie n'est-ce pas ? Bon Mister Jeon, tu te calmes directement. Concentration.

Pendant que l'on me faisait la visite de l'immense bâtiment, je regardais tout autour de moi, mémorisant chaque salle, chaque cellule et bien sûr quelque visage qui retraçait le parcours meurtrier de son propriétaire. Mais tout cela ne me faisait pas peur ; moi qui étais un ancien trafiqueur de substances illicites, j'en avais vu plus d'une ! Heureusement pour moi, mon héros m'a sauvé de ce cycle vicieux et pervers. Lorsque j'avais vu et compris la gravité de mes actes, je réalisais directement... que j'adorais le danger. Oui, ce n'est pas du tout la bonne réaction à avoir pour ça mais bon, qu'est-ce que j'y peux ? Mon père ne m'a jamais jugé sur ce point là, et je dois dire que c'était vraiment bien d'avoir quelqu'un comme ça qui puisse vous comprendre quoi qui se passe. J'ai aussi des amis, faut pas croire un ! Mais des amis « clean » on va dire, ils se nomment donc Hoseok et Jin. C'était un peu comme mes seconds parents et par conséquent... maman et papa s'inquiètent pour leur fils. Je leur ai expliqué un milliard de fois que tout allait bien se passer, que j'avais un père surprotecteur et qu'il y avait cinq-cents milles cellules et des portes blindés avec des barreaux d'acier et pourtant ils s'en faisaient encore. Par conséquent j'étais forcé de leur envoyer un message toutes les deux heures, mais sérieusement...vous pensez que je le ferai ? Moi non.

- Voilà, p'tit la visite est terminée ! Tu peux te reposer dans ta chambre si tu veux, on t'appellera si on a besoin de toi.

- Merci. J'ai vraiment hâte de travailler avec vous.

- Mais quel entrain ! Ça fait plaisir à voir ! T'en fais pas, tu t'y mettras très vite. En attendant prends une bonne pause, car crois moi après elles vont devenir très rare.

- D'accord. A plus tard.

- Ciao petit.

Ça promet tout ça. Bon, ce n'est pas comme si ça me déplaisait car il faut l'avouer, j'adore bouger, j'en ai besoin. Rester assis sur une chaise, sans ordinateur, non merci ! Je sortis alors mon portable et mes écouteurs. Ça va ma batterie est à cent pour cent. Mais au cas où je vais brancher LE chargeur, accessoire primordiale de la génération Y. Je m'allongeais alors sur mon lit (bien douillet. Merci papa, je t'aime), et enfonçai mes écouteurs dans mes oreilles. Je lançais alors ma playlist : j'optai d'abord pour « All Day » de Cody Simpson. Et bien, ce n'est pas l'amour que je vais trouver ici...enfin qui sait. Je fermais alors les yeux, et profitais du calme de la pièce. Mais au moment où j'allais m'endormir, des bruits (forts comme pas permit) me firent me lever et approcher de la porte. J'entrouvris celle-ci doucement et la scène qui se passait sous mes yeux était pour le moins...perturbante.