Marre. Marre. Marre.
J'en ai marre.Mon poing contre le mur résonnait, et je l'enlevai immédiatement par douleur.
Marre. Marre. Putain.
Je me frottai sensiblement mes jointures douloureuses et fixait le vide, d'un air rageur.
Putain. Putain. MERDE.
J'avais envie de frapper encore, de frapper quelqu'un, un mur, un objet, j'avais envie de frapper le monde pour lui.
Lui. Lui. Lui. PUTAIN.J'émis un sifflement de rage et je me mis à faire les cents pas dans ma chambre.
Pas frapper. Pour elle, pas frapper. Ne te détruis pas avec ta foutue haine. Ne te laisse pas canceriser.
J'ouvrais grand les yeux et affichait un rictus moqueur.
Canceriser ? Mais c'était exactement ça. C'était exactement le bon terme.
Cancer. Je suis atteint du cancer de la haine. Qu'il m'a donné.
Mais quel ABRUTI-Je précipitait mon poing vers le mur avant de l'arrêter à la dernière seconde.
"Tu te fais mal"
Sans blague ?!? Je le savais, stupide cerveau. Ne me fait pas ressentir cette haine indestructible alors. Abruti.
Lui. Abruti. Abruti.Je retirait lentement mon poing du mur et me remit à frotter mes jointures, continuant à regarder le vide d'une manière haineuse, comme s'il m'avait fait quelque chose.
Oui, il m'a fait quelque chose.
POURQUOI IL NE RÉAGIT PAS.
POURQUOI, bordel de MERDE, ce gars continue de se foutre de moi et.... Putain.Mes yeux se mirent à s'embuer. Je n'ai pas pour habitude de pleurer beaucoup, il faut vraiment me pousser à bout pour que je verse des larmes. Il est en train de le faire, mais pas encore complètement.
Ça me rassure, en un sens.
J'essuyai mes yeux et desserrai mes poings. Je me mets à me calmer....
Soupir de soulagement. Je me laissai tomber dans mon lit, cette fois ci avec le plafond en mon centre d'attention.Pourquoi il vient pas me voir ? Qu'est ce qu'il se passe, dans sa tête, pour me faire ça ? Pourquoi....
Les larmes coulaient toutes seules cette fois-ci. Ah... il avait réussi.
J'espère que tu es content, de là où tu es. Abruti...... pourquoi tu reviens pas.......