[Bip... Bip... Bip... Bip...]
Raaaah! Ce réveil est horrible. On dirait une alerte à la bombe.J'ouvre les yeux tout doucement. Le matin et moi ça fait deux. Le matin signifie que tu dois te lever de ton lit chaud et accueillant. Désespérant. Note à moi-même: C'est la dernière fois que je me couche aussi tard, mais la fin de ce livre... Quelle chef d'œuvre !
Une tuerie à l'état pur. L'héroïne dans ce roman est tellement réservée mais courageuse à la fois. Personne ne la croit capable de quelque chose, eh bien si ! Mon dieu que je l'aime cette fille. J'aimerai être comme elle. Arrête de rêver s'il te plait..J'arrive tant bien que mal à me lever. Les rayons de ce soleil d'Avril traversent ma fenêtre. Comme ça fait du bien cette chaleur sur ma peau. Ressourçant. Mes yeux s'ouvrent petit à petit. Yes ! Il fait beau.
Maintenant assise, je cherche mon téléphone. Cent pour cent de batterie. Mmmmh, à quoi ça sert ? Dans six heures, il n'en restera que quinze. Quelle heure est-il ? Sept heures et demi... SEPT HEURES ET DEMI :
"- MAMAN ! Pourquoi tu ne m'as pas réveillé ? Dis-je en attrapant mon uniforme.
- Elia cherie, je pensais que tu commençais à neuf heures !
- Eh beh tu pensais mal, c'est pas vrai ça... "Ah oui ! Je m'apelle Elia. J'ai dix-sept ans, bientôt dix-huit... Dans deux mois, et je suis en dernière années de scientifique au lycée. Vous devez surement vous dire " Elia ? Ce n'est pas très commun." " C'est étonnant." Etc.
Et bien oui, c'est un prénom peu commun. Mes parents ont eu l'idée de ce prénom lors d'un voyage au Brésil. Ma mère était enceinte de sept mois et demi à ce moment. Il me semble qu'â cause de ce long voyage, il eut quelques complications. Elle eut des contractions inexpliquées ( Je voulais peut être sortir plus tôt... Nan Elia, la ferme. ) De là, ils ont rencontrés une femme qui a tout arranger ( apparemment ). Je te laisse deviner qu'elle était son prénom. En revanche, on ne m'a jamais dit comment m'a t-elle " sauvée ". Tiens, il faut que je demande. En attendant, finis de rêver. Elia, tu es vraiment en retard là.
Sept heure quarante-cinq, uniforme enfilé, sac fait, petit déjeuner... Petit déjeuner ? Damn pas pris ( les expressions de ce genre en Angleterre sont très courantes. Ça veux dire merde ou quelque chose comme ça ) :
"- Maman, tu peut me prendre un biscuit dans le placard s'il te plait?
- Bien sûr ma fille.Rachel Porteur, mariée à Brad Porteur depuis maintenant treize ans, est une femme juste extraordinaire. Elle est toujours au petit soin pour moi. Peut-être parce que je suis fille unique ? Je ne sais pas comment la décrire tellement les mots sont faibles.
Une maman exemplaire avant tout. Mon dieu que je l'aime. Et mon père, un homme formidable, qui incarne le respect juste par sa présence. Là pour les besoins de sa famille. Il est comme un frère, il a une oreille attentive pour mes petits problèmes d'ados. Je ne sais pas non plus ce que je ferai sans lui.
Sept heures cinquante, dans la voiture direction le " Holloway Fairchild Collège ". Cette école remplis de petite bourgeoise toute plus conne les unes que les autres.
Ces filles sont de vraies garces. Je ne peut vraiment plus me les voir. Rien que d'y penser ça m'fout la gerbe. Bon, je reconnais que je n'évoque que les côtés négatifs... Toutes les personnes ne sont pas comme ça.
Heureusement. En un mot ? Zoey. Cette fille est une sœur que la vie a oublié de me donner. Elle a tout pour elle. Pour la décrire vite fait, elle a ce teint un peu bronzé quand tu reviens tout juste de vacances, avec ses cheveux longs, bouclé au naturel et châtain qui vire au brun. Quand elle les lisses, il sont tellement plus long.
Quoi qu'elle puisse faire, elle reste sublissime. puis ses yeux... Marron qui vire sur le bleu/vert avec une pointe de mascara... Mama ! N'importe qui tuerai pour qu'elle puisse vous regarder dans les yeux. Et c'est la meilleure amie. Mon unique et seule amie.
Ma mère me sort de mes pensées en me touchant le bras: "
- Elia? Tu finis à quel heures ? Dit-elle toujours la main sur mon avant-bras
- Je rentre en bus, ne t'inquiète pas.
- Au faite, Elia, ton père et moi devons de te dire quelque chose ce soir. Ne tarde pas."Cette phrase me glace littéralement le sang mais la douceur de sa main sur ma peau me la fait oublié tout de suite et me donne un peu de réconfort avant d'entrée dans l'arène des faux sourires et des connasse en uniformes. Elia... Ton vocabulaire ! Je regarde ma mère encore une fois comme si c'était ma dernière : "
- Je t'aime Mam. "Je claque la portière puis commence à courir plus vite que jamais. Je ne passe pas par la case CPE car je n'ai que deux minutes de retard enfin de compte. Mais attend, j'ai quoi là ? Ah oui ! Philo. Merde. C'est bâtiment F, de l'autre côté de ce collège de malheur !
Bâtiment F atteint, je monte les escaliers trois par trois. Dis Elia, tu m'impressionnes ! Pourquoi tu ne fais pas ça en sport ? Etage deux atteint. Ma classe est tout au fond du couloir. Et je me remet à courir comme une folle.Euh... Elia, tu n'as jamais couru comme ça, demain c'est les courbatures assurées !
Devant la salle de classe, je remet comme je peux ma chemise dans ma jupe à carreau vert kaki, rouge et blanche. Foutu uniforme. Je ressers ma queue de cheval une dernière fois. Aller Elia, tu peut le faire.
Je toc, et sans même avoir la permission, je rentre.
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Anormalement Différente
Fantasy"Tout devient flou. La douleur s'en est enfin aller. La silhouette sur ma droite vacille et semble venir dans ma direction. Je me recroqueville sur moi même avant de fermer les yeux." Elia Porteur, dix sept ans, vit en Angleterre avec ses parents...