Le froid était glacial. Amplifié par le vent il s'engouffrait aux travers de son épaisse veste en cuir, le faisant frissonner de façon incontrôlable. La route était recouverte d'une haute couche de neige, d'au moins 1 mètre, elle rendait chaque pas difficile et paraissait vouloir piéger quiconque la traversait. Il releva à peine sa capuche tout en tenant de l'autre main son écharpe de laine, afin de distinguer un peu mieux l'environnement. Le blizzard soulevait des nuages de poudreuse dans les airs qui venait percutés son corps. Chaque flocons, renforcé par la température, frapper le peu de peau de son visage, avec une douleur comparable à des centaines de lames le lacérant sans relâche. Il aperçus dans la blancheur aveuglante, une gouttière, puis un anciens toit de lauzes avec une muret de pierre grossières. Malgré une difficulté réelle pour se mouvoir il parvint à atteindre ce refuge inattendu. Il passa le coche de la porte en y écartant un meuble vétuste, sans doute placé là en guise de porte.
Il se découvrit la tête en entrent. Au dehors le vent continué de soufflait sans sans s'apaiser, en provoquant un son presque strident qui était atténué par les épais mur de roche. Son regard parcouru les alentours pour prendre connaissance des lieus, et surtout des endroits où la structure ne menaçait pas de s'affaissait soudainement. Les poutre de buches massive soutenait encore le lourd poids de cette toiture datée. Le plancher; fut il un jour plancher d'ailleurs ? Recouvert d'un mélange de poussière de terre et de neige bientôt eau, le sols n'était plus vraiment ce beau parquet sans doute bien cirée qu'il eut était. Quelque meuble dans les angles, tous en piteuse état, seul une table, restait utilisable, trônait au centre de la pièce. Et un tabouret à 3 pied. De ceux où il est impossible de se balancer car trop bas et ayant un équilibre incertain. Ces deux morceau de bois étant éclairé par un filet de lumière bleuté s'échappant de la toiture, dans lequel des particules de neiges tombait en éclat de diamant. Il s'avanças pour s'asseoir, lentement. Une fois devant la table il posa la paume de sa main dessus et la fit glisser pour y retirer la nappe de neige qui s'y trouvait. Assis, il ouvrit son sac et en sortit une bougie, 4 allumettes, du papier, un encrier et une plume. Une allumette qu'il venait de craquer sur son pantalon s'embrasa étrangement avec facilité et viens lécher la mèche de la bougies pour finir par y mettre le feu.
Il déroula le papier avec soin, posa l'encrier et la plume dedans avant de porter ses mains dans un geste rapide vers la flamme pour y chercher une légère radiations de chaleur. Il inspira profondé
ment l'air froid qu'il recracha en buée opaque. Un odeur de cire fondue et d'encre vinrent se mêler a celle des poutres de chêne. Il esquissa un légers sourire sur ses lèvres gercé. Sourire qui lui était douloureux d'afficher tant sa bouche était éraflée. Il saisie doucement la plume qui effleura ses doigts et préleva un peu de liquide noir dans le flacon. Une dernière inspiration satisfaite et il se mit à écrire dans la lumière chaleureuse de la bougies qui dansait dans l'air glacé.
Dehors, le ciel s'éclaircis. Peu à peu les bourrasques se calmes, faisant retomber des linceuls de neige sur le sols. Le village est blanc, à l'exception de quelques toits d'ardoise noire. Un d'eux vient de s'effondrer. Heureusement que tout le monde était partis depuis des années.
