200 Kilomètres-Heure

Chapitre 21

PDV YANIS

J'ouvre les yeux difficilement, un mal de crâne affreux me retourne le cerveau. Je lève légèrement la tête pour me permettre d'identifier où je suis.
Le sol est dur et froid, peu de lumière rentre dans la pièce et une odeur d'humidité ne tarde pas à arriver jusqu'à mes narines.

Mais putain qu'est-ce que je fous la ? Je cherche dans ma mémoire le comment du pourquoi mais en vain.
Une vive douleur me fait plisser les yeux, ma main se dirige alors vers l'endroit de ce mal.
Je touche délicatement mon front et mes doigts rentrent en contact avec un liquide chaud.
Je me retiens de grimacer une nouvelle fois et place ma main devant mon visage.
Du sang bordel ! Une sorte de trou noir se forme dans mon esprit et à force de réfléchir je me souviens peu à peu des événements d'hier soir.

"- Je... j'ai pris la voiture. Oui, et puis je me suis embrouillé avec Eden. Et il y avait également Clary. "

Je ferme les yeux et tout me revint tel une claque.

"- Putain ! Arno est venu à la maison pour récupérer Clary. Nathan nous à signalé qu'il avait reçu un message des organisateurs, donc il fallait qu'on fasse dégager Arno. Mais on a dû dire à Clary de partir avec lui. "

Tout me revint comme de nombreux flashs du garage, du message énigmatique, d'Eden.
Je peux également me rappeler la peur immense que j'ai eu quand j'ai compris que Clary était peut être en danger.

"- J'ai pris la voiture d'Eden et j'ai roulé vers chez elle. Mais il y a eu un problème avec la voiture... une fumer blanche est sortit du capot  et j'ai dû m'arrêter en catastrophe. Je suis descendu pour vérifier et un homme m'a interpellé, putain il m'a dit quelque chose et après le trou noir...je ne me rappelle pas de sa phrase...

- Ton sort est scellé pour cette course !"

Cette petite voix me fait sursauter et je tourne la tête pour regarder autour de moi.
Mon regard est vite attiré par plusieurs barreaux verticales.
Je me lève difficilement et me dirige vers eux, je me rend compte bien vite que je suis enfermé dans une cellule. Et que ma cellule donne sur une autre, identique à la mienne.
Je plisse les yeux pour les accommoder à la pénombre quand je vois un petit corps recroquevillé à quelques centimètres de moi, derrière les barreaux.

"- Qui es-tu ?"

Un silence morbide se fit entendre mais la silhouette bougea, elle se dirigea vers moi d'un pas mal assuré et reprit.

"- Ton sort est scellé pour cette course, c'est ça qu'ils disent avant de nous envoyer dans le coltare. Ne t'inquiète pas, ta petite pouffe de Clary est saine et sauve, je ne peux pas en dire autant pour nous."

Elle s'approcha de plus en plus et un rayon de lumière éclaira son visage.
Oh putain... Léna ! D'énormes hématomes étaient présents sur son visage.

"- Et Oui, mon chère, nous avons été enlevés par ses fils de putes, pour être les récompenses si notre équipe gagne la course de vendredi soir."

Tout d'un coup la lumière m'éblouit de toute part. Je ferme les yeux avant de les réouvrir.
De nombreux néons au plafond envoient  une lumière jaunâtre qui vous brûle les yeux.
Je regarde alors tout autour de moi et m'aperçois bien vite qu'une pièce immense est remplit de cellule identique à la mienne, et dans chaque une d'elle se trouve un membre de chaque équipe.
20 personnes pour 20 équipes.
Un homme s'avança au milieu de la salle et cria d'une voix cassée. 

"- Votre sort est scellé pour la prochaine course. Vous êtes les premiers prisonniers de cette année. On va s'éclater, vous allez voir !"

Il rit d'un rire à vous glacer le sang et fit signe à ses hommes d'ouvrir de grandes caisses qui se trouvaient de chaque côté de lui.
Les hommes exécutèrent les ordres le plus rapidement possible et ce que je vis dans les caisses, me laisse perplexe.
De nombreuses cordes, armes s'y trouvent.