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•Ken•

-Je sais, mais bon...

Elle soupira une dernière fois, elle prit le virage et tous les deux éblouis part le soleil, nous avions seulement entendu un bruit sourd et ressentis un choc violent avant que ce soit le vide totale.

J'ouvrais péniblement les yeux quelques instants plus tard, je tournais la tête avec le plus grand des mal et elle était là, recroquevillé sur elle même, saignant au niveau du front et de l'arcade sourcilière, je bougeait dans tous les sens avant de frapper le plus fort possible la vitre présente à ma droite. Je sortis difficilement et me glissa hors de la carcasse de la voiture. Je fit le tour de la voiture le temps de reprendre mes esprits et m'agenouilla à la hauteur de sa portière, elle était inconsciente, le visage en sang. J'essayais d'ouvrir la porte quand, en vain, elle s'ouvrit et tomba à terre.

-Léonie, réveille toi. Je murmurais presque.

Et puis ensuite, plus rien aucuns souvenirs, seul le moment où j'attrapais sa main frêle avant de tomber à terre, épuisé par l'accident.

***

J'ouvris à nouveau les yeux, mais subitement, je les refermais, ébloui par la blancheur de la pièce et les bruits des machines incessants me brisant les tympans. J'étais à l'hôpital allongé dans un lit, putain, que s'est-il passé ?

Des flashbacks:
Léonie.
La voiture.
Le virage.
Le bruit sourd de l'impact.
La fumée blanche.
Son visage ensanglanté.

Je me redressais péniblement dans ce foutu lit quand la porte s'ouvrit et une infirmière courra presque jusqu'à mon chevet.

-Monsieur éviter les mouvements trop brusques et restez allongé.
-Je veut la voir.
-S'il vous plaît, allongé vous.
-laissez moi.
-Restez allongé.
-Laissez moi bordel! Je criais presque à cette pauvre infirmière.

Un médecin fit son entrée dans ma chambre et me demanda de me rallonger, ce que je finis par faire.

-Monsieur, vous avez subit un accident très important, vous devez absolument vous reposer et ne pas faire de mouvements trop brusque.
-Comme va-t-elle ?
-Le jeune femme?
-Oui, Léonie.
-On n'a pas de nouvelles de son état actuel mais je vous tiendrais au courant, pour l'instant reposez vous.
-MAIS BORDEL, DITE MOI QU'ELLE VA BIEN?! Je gueulais a l'infirmière et au médecin.

L'infirmière eu un mouvement de recul.

-Veuillez rester calme, je vais prendre des nouvelles de votre amie mais pour l'instant elle est partie en soin intensif, elle ne va pas très bien, mais tous devrait s'arranger.

Et soudainement ma tête se mit a tourner, mes yeux me piquèrent, ma gorge et mon estomac se nouèrent et je sentis des larmes me monter. Comment cet homme pouvait-il rester aussi calme putain?
J'avais qu'une envie c'était de me lever et de la retrouver, mais toute cette merde branchez à mon bras m'en empêchait et j'étais cloué dans ce foutu lit, dans cette foutu chambre et dans ce foutu hôpital où elle était en ce moment même entre la vie et la mort.

Je n'avais qu'une envie: pleurer.

Pourquoi elle, pourquoi pas moi? L'infirmière était déjà parti depuis un bon moment, j'étais allongé dans ce lit, seul dans cette chambre, fixant le plafond blanc. Je ne pensais qu'à elle et à ce putain d'accident. Je la revoyais le soir où, sous la douce musique du saxophone, je la faisais danser pendant qu'elle riait de son rire si harmonieux. Je pensais à toute c'est nuits où elle fixait le ciel étoilée, et je repensais à son corps, sont corps imparfait mais qui me rendait fou, son corps et surtout son dos qui, aussi bizarre que cela puis être, était parsemé de grains de beauté qui étrangement retracé de nombreuses constellations.

Jeux d'échecs - Nekfeu x Léonie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant