Nos contes meurtris

Le Premier meurtre

           « Dans l’obscure forêt, la peur et l’angoisse m’assaillent mais mes jambes ne cessent de courir, emportées par un instinct de survie. Car je le sens. Il me poursuit. Chacune de ses foulées réduit l’écart entre nous, chacune résonne dans la mort. Alors j’accélère, car comme chaque être vivant, je redoute mon heure. Mais cela est inutile. Il est plus rapide que moi et me suit sans difficulté tandis que je m’essouffle. Trois mètres nous séparent, puis deux, puis un… C’est alors que je sens une lame me déchirer la cuisse et je m’effondre. Je rampe dans un élan désespéré mais il est trop tard. L’assassin me retourne et, en me fixant dans le blanc des yeux, me poignarde le cœur. »

Et ceci fut les dernières pensées de sa première victime.

« Je poussai la porte de mon sous-sol et m’y engouffrai. Devant ma cave à vin, je ne pouvais m’empêcher de sourire. Je prends la bouteille « Château Pétrus ,2008 » ; en la retournant, on constate qu’une clé se cache en son fond. Je m’emparai du petit objet, replaçai le grand cru et me dirigeai vers le mur gauche. Je compte quatre pierres au-dessus de la plus noire, puis trois à droite. J’enlevai  cette dernière pour laisser paraitre la serrure correspondant à la petite clé. J’actionnai le mécanisme ce qui me permit  de pousser une petite partie du mur, laissant libre accès à un passage. Je m’y terrai pour parvenir à ma tanière. Cette pièce, mon sanctuaire. De forme circulaire, seulement sept objets y sont présent. Six coffres disposés autour. Un pupitre au centre. Je m’avançai vers ce dernier. J’ouvris le grimoire, et avec une encre sang, barrai le nom de Blanche-neige »

Et cela fut les premières actions suivant son premier crime…

Comment pourrais-je connaître tout ceci ?
Je suis le narrateur. Je vis à travers les personnages : je naît  quand ils naissent , je crie quand ils crient, je meure quand ils meurent. Non, je ne suis personnage. Je ne suis que conteur. Mon rôle est de vous conter l’histoire qu’aura choisi l’auteur. Et aujourd’hui, l’auteur a décider que je vous raconterais cette macabre histoire. Enfin si vous avez le cran d’arriver à la fin.
Mais je vous en prie. Appelez-moi l’Anonyme

L'auteur:
Hi guys !
Voici le début de mon pollar, et comme vous le voyez dans cette mis en bouche, il a un style peu commun avec un personnage hors du commun : L'anonyme. A vous de lui donner l'image que vous souhaiter !
Merci d'avoir lu ces quelques lignes. J'espère qu'elles vous auront plus.
N'hésitez pas a commenter ou a m'envoyer des messages privés, afin que je puisse m'améliorer.
bises sur vos deux joues 😘