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Je marchais en plein Paris, parcourant ses nombreuses rues, carrefour et avenues, je marchais sans avoir vraiment de but, comme d'habitude. Et puis je me souvenais de ce chemin, ce chemin que j'avais pris un jour de neige, un jour où les flocons poudraient la capitale, et je m'amusais à glisser sur ce verglas, le verglas cet assassin. Il y a quelques années aussi je marchais sans but, j'avais besoin de me dégourdir les jambes alors j'étais sorti chercher un bouquet de fleur pour ma grand mère, et je suis arrivée à ce carrefour, une douce musique se jouait dans mes oreilles, j'aimais la musique jusqu'à ce jour, et à ce moment précis, j'ai relevé les yeux, j'ai vu c'est deux voitures se rentrer dedans et des gens ont crié. Je n'avais pas compris ce qu'il venait de se passer. Des gens étaient entrain de crier, des gens pleuraient et je me suis avancée vers l'une de ses deux voiture et moi aussi j'ai pleuré. Je l'ai vu lui, le crâne ouvert et ensanglanté. Cette horrible image qui me hante et qui me rappelle mon accident qui date de quelques jours. Mon frère nous avait quitté dans c'est conditions, un virage, un bruit, un choc, plus rien. Ils nous avaient quitté si subitement, drogué au volant d'une voiture, seul son meilleur ami avait survécu. Mon dieu, si tu savait comme j'ai pleuré ce jour là, agenouillé parterre dans la neige sali par les voitures, devant le cadavre de mon frère, hurlant à la mort de me le ramener, mais elle n'a jamais exaucé mon vœux. J'avais mal au ventre, j'avais envie de pleurer. Rien que de voir un tag portant les initiales de Julien "J.R".

Voila pourquoi j'aurais voulu périrent dans cet accident, pour retrouver Julien et nonna. Me retrouvez là-haut à leurs côtés. Mais la vie la décidée autrement. Je continuais ma route en traînant des pieds, fixant le sol et avançant sais faire attention à ce qui m'entourait. Je ne dois pas pleurer, je ne suis pas faible. J'ai besoin de personne.

***

J'étais devant une porte, j'y frappais doucement attendant une réponse. Je me triturais les doigts, stressée par je ne sais quoi. J'attendais toujours, debout, cherchant mes mots. La porte s'ouvrit quelques instants plus tard et je m'engouffrais aussi tôt dans la petit appartement.

-Ça va Léonie?

Je hocha la tête positivement la tête avant de me laisser tomber mollement sur le canapé en m'installant nonchalamment.

-Qu'est-ce qui t'emmène?

Je haussais les épaules et fixa le plafond.

-Il ne devrait pas tarder à rentrer si tu voulait savoir. Dit-il un reproche dans la voie.

Je passais ma mains sur le visage et me relevait à la hâte.

-Pourquoi vous croyez tous que je vous en veut bordel? Je demandais énervée.
-C'est pas ça leni, mais tu ne m'a même pas adressé la parole.
-Arrête, s'il te plaît, ferme la.

Je me dirigeais vers la sorti et il m'attrapa par le poignet.

-Lâche moi. Je lui dit en me débattant.
-Viens là.

Il me plaqua contre son torse et je me mis à pleurer sans réel but, c'était tout simplement mes nerfs qui se relâchaient, depuis mon accident je ne me sentais pas bien, car je n'avais pas encore vraiment tout extériorisé. Caressant mes cheveux, il m'embrassait la chevelure afin de me calmer.

-Merci, fram.

Il m'éloigna de lui tout en en me retenant par le poignets et me fixa de ses deux pupilles brillantes.

-Tout va bien, je suis là. Dit-il en caressant ma joue et sous ce touché je fermais les paupières.
-Je sais.

J'étais à nouveau dans ses bras, inspirant son doux parfum qui avait toujours réussi à me mettre à l'aise, ce doux parfum qui me ramenait à l'époque où je débarquais à n'importe qu'elle heure de la journée ou de la nuit, quand encore une fois mes parents m'engueulait. Où tous simplement le jour où Julien nous avaient quittée.

-Tu ne m'as toujours pas dit ce qu'il t'amène. Me murmurait-il pour ne pas déranger la bulle dans laquelle nous nous étions enfermé.
-J'ai fini ma promenade au carrefour, celui où Julien a perdu la vie.

Je sentis ses muscles se crisper. Julien était aussi un ami de Mekra et Framal, un très bon pote. À eux trois, ils avaient toujours un œil sur ma personne, je n'avais aucune chance de m'attirer des ennuis car l'un d'eux était toujours sur mon dos à n'importe quel moment. Mekra et fram avaient aussi suivi Julien dans ses années sombres avec la drogue, et quand ils ont apprit sa mort, ils s'en ont extrêmement voulu. Après avoir vu l'ambulance partir avec le corps inhanimé de mon cadet j'avais couru jusqu'à chez eux comme si ma vie en dépendait. Ils m'avaient accueilli tous souriant ce jour là, avant que leurs sourires se firent emmené par une grimace de dégoût et d'énormes larmes. Ce jour avait été le premier et le dernier où je les avaient vu pleurer, cet vision été encré en moi, et j'essayais tant bien que mal de l'étouffer avec des souvenirs bien plus heureux d'eux.
Plus tard, la porte s'était ouvrit sur Mekra avant qu'il nous rejoignent sur le canapé où nous nous étions endormis en fin de soirée devant un feuilleton télévisé pas si intéressant que ça au final.

Jeux d'échecs - Nekfeu x Léonie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant