Chapitre 14

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Des pas retentirent au bout du corridor, une silhouette s'approcha.

« Ce n'est pas une domestiques ma chère ! »

Adélie n'en revenait pas, la Reine-Mère en personne prenait sa défense.

« Relâcher là et aller donc dormir, votre fatigue ne vous aide pas à y voir claire, vous réprimandiez la favorite du Roi. »

La vieille relâcha instantanément le poignet d'Adélie. La jeune femme balbutia un bref merci à sa sauveuse et couru vers sa chambre.

Adélie était exténuée. Pourquoi la Reine-Mère l'avait-elle aidée ? Et surtout était-elle vraiment la favorite du Roi?

Elle s'endormie des interrogations plein la tête.

Le brouhaha des jeunes femmes dans la salle du trône n'aidait pas le mal de tête d'Adélie à se calmer. Toutes attendaient le Roi pour son verdict.

Une petite brune entra visiblement en retard, elle était essoufflée. Sa grosse robe meringue verte et rose ne mettait pas ses rondeurs en valeurs.

Les autres jeunes femmes la regardaient d'un air hautin. Centaines pouffèrent même à son passage.

Comment osaient-elles, se demanda Adélie, ces femmes ne sont que de pauvres filles de paysans et elles recouvreront dès demain le travail de la terre loin des problèmes superficielles de la coure.

La petite brunette se dirigea vers Adélie et se laissa tomber contre le mur pour reprendre son souffle.

« Ne les écouter pas, l'air de la coure leur monte à la tête » lui chuchota Adélie

La jeune femme lui sourit les joues rosies par l'effort. Une main sur sa poitrine elle s'adressa à elle

«- Oh vous savez, ce ne sont pas de petites paysannes princesses d'un soir qui vont me faire peur j'en ai vu d'autre, ria-t-elle

-Vous avez bien raison, lui sourit Adélie

-Oh je ne me suis pas présentée, je suis Marietta, la cousine germaine du Roi »

A ces mots Adélie se pressa de faire une révérence à la jeune femme

«- Pardonnez moi votre Majesté j'ignorais votre rang, s'empressa de s'excuser Adélie

-Oh pas de bonne manière avec moi, cela fait longtemps que a coure m'a oublié »

Gustave entra dans la pièce coupant leur conversation. Sa mère et sa sœur Isadora le suivait de près. Il se dirigea devant l'assemblée qui s'était formé.

Le Roi parcouru la salle des yeux à la recherche d'un regard, celui qui faisait battre son cœur. Il l'avait trouvé, au fond à coté de sa cousine.

Il regarda vers ses conseillés. Ils lui fronçaient tous les sourcils en espérant qu'il fasse le meilleur choix pour le pays.

Enfin Gustave regarda toutes ses jeunes prétendantes battre des cils en attendant son choix.

A ce moment il su qu'elle choix il devait faire pour lui et pour son pays. Il se racla la gorge

« Mesdames, il est tant pour moi d'annoncer qui d'entre vous ne repartira pas du palais mais restera auprès de moi pour devenir ma femme. Sachez avant tout que celle qui ne seront pas choisi se verront offrirent un sac de blé pour vous remercier d'être venue jusque ici. »

Gustave marqua une pause, faisait-il le bon choix ?

« Vous avez toutes montré vos plus grandes qualité hier mais l'une d'entre vous à su se démarquer »

Il le fallait pour le bien de tous

« Choisir une seule jeune femme n'a pas été simple pour moi, et la nuit dernière m'a été quelques peu agitée »

Oui il faisait le bon choix !

« La jeune femme que je garde pour monter sur le trône avec moi est... »

Toutes retenaient leur souffle, plus personne ne bougeait.

Adélie regarda la Reine-Mère, elle avait les mains crispées d'anxiété et Isadora tremblait d'impatience. Les conseillers avaient des gouttes de sueurs qui perlaient sur leur front. Le Roi allait faire le choix de toute une vie, un choix qui pourrait faire basculer le destin du royaume.

Subitement la jeune-femme se mit elle aussi à stresser, elle se rendit compte qu'en se mariant, sa place à la coure serait remise en question, elle-même ne comprenait pas sa présence ici mais ce n'était plus ses volonté qui étaient en jeu mais l'argent qu'elle pouvait faire venir à sa famille et celle de Flore.

Si tout redevenait comme avant alors elle repartirait dans sa modeste chambre de domestiques avec comme seul salaire, trois petits écus qu'elle envoyait chaque lundi à sa mère.

Seul le Roi pouvait décider s'il la garderait à la coure ou non.

« J'ai décidé de prendre pour épouse Adélie Bauduin »

Mon Roi [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant