Chapitre 2

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Je marche sur le trottoir, essoufflée d'avoir couru si vite. Il faut que je me remette au sport, je n'ai plus autant la forme qu'avant pensais-je. Je longe des immeubles gris comme si la peinture avait été gratté pour y laisser seulement la couche de béton, ne sachant pas où je me trouve je regarde autour de moi à la recherche d'une quelconque indication mais ne voie rien qui puisse m'aider. J'ai des frissons envoyant que c'est de plus en plus délabré, ce qui n'est jamais bon signe. Je repense à ce qui s'est passé quelques heures plus tôt,ce n'est pas possible qu'il ai compris ce que je faisais à son ami,c'est moi qui devient parano. Je dois dire que c'est normal que je devienne folle après tout ce que j'ai vécu ! Étant dans mes pensées je ne vois pas le morceau de bois et trébuches en m'étalant face contre terre

-merde...grommelais-je en me relevant.

En m'approchant d'une petite rue étroite j'entends des voix, je m'avance un peu plus en me plaquant contre le mur pour mieux écouter.Je dirais qu'il y a trois hommes. Je passe ma tête doucement pour distinguer ce qui s'y passe, je me suis trompée ils sont en fait quatre hommes, le gars de taille moyenne à l'air d'être le chef même s'il fait jeune, vingt ans je dirais. Il est brun et mate, je pencherai pour un afro-américain. Je peux voir son piercing à l'arcade droite, il est fait que de muscles. Il porte un jean et un tee shirt noir et des lunettes de soleil, pour le style je suppose.Tandis que les deux autres sont peut-être plus grand et plus costaud mais ils ont une aura moins imposant, beaucoup plus humaine. Ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau, ils sont d'une pâleur à faire peur. Eux paraissent se rapprocher de mon âge. Ils tiennent tous les deux un autre type par les bras en l'immobilisant. Il a la trentaine et a les cheveux blonds vénitien. Il semble avoir le visage tuméfié mais je ne le vois pas bien de ma cachette.

-Où est Jessica ? lui demande le chef

-Mais j'en sais rien, ça fait des années que je ne l'ai pas vu ! s'exclama l'homme

Le gars au lunette lui donna un grand coup de poing dans la mâchoire,la tête de l'homme part en arrière et puis il lui se remit droit et lui fit un grand sourire avec les dents tachées de sang. Je regardais cette vision avec horreur. Mais que ce passe-t-il ici ?

-Parle avant que je te refasse ta sale gueule avec mon scalpel !s'énerve-t-il.

-Ah Jay, Jay je vois que tu n'as pas changé. Tu es toujours autant un raté, un moins que... ! lui lança-t-il en éclatant de rire.

J'ouvre quand les yeux de stupeur. Mais il est malade ce type putain ! Il est suicidaire ou quoi ?

Avant même que le type est finit sa phrase, le chef sortit un flingue et le braqua sur le front du type.

-Ferme ta putain de gueule Mickaels ! A moins que tu veuille mourir plus vite que prévu.

J'essaie d'étouffer un hoquet de surprise en plaquant ma main sur la bouche mais un petit bruit s'en échappe. Je me plaque soudain contre le mur. Vite, vite il faut que je trouve un endroit où me cacher.

-Qu'est-ce que c'était ? dit un des hommes de Jay.

-Alden et Amir allez voir, toi Mickaels tu reste tranquille ou tu vas goutter à mon nouveau joujou, à toi de voir.

Il rit mais d'un rire à vous glacer le sang, je vous le dis ! Il me fait trop peur ce gars et j'en ai rencontré des gens cruel. Je prends une longue seconde pour inspirer et me calmer puis regarde autour de moi cherchant un endroit sûr pour me cacher. Je pousse un soupir de soulagement en le trouvant, c'est une petite fente par la quelle je peux me glisser le temps qu'il regarde, de là où ils sont, ils ne verront rien. Le bruit de leurs pas approche. Je me crispe, ne respire plus et ne bouge plus un cheveu. Les pas se stoppent.

FIND ME AND YOU'LL KNOWOù les histoires vivent. Découvrez maintenant