c'est bien ce que je craignais.
tu m'as encore filé entre les doigts.
pourtant, je t'aimais, je te nourrissais d'amour comme une maman allaitait son nourrisson , je prenais soin de toi, je t'accordais de l'importance , alors , pourquoi l'avoir choisi ?j'y aurais cru une nouvelle fois, mais malheureusement j'étais bel et bien seule a y croire. dis toi que, tu as été ce sentiment qui laisse une trace indélébile sur un cœur , mais tu as aussi été ce sentiment qui te déchire de fond en comble et maintenant, je te hais , toi pour avoir éteint une lumière qui se cachait au plus profond de moi , je te hais.
tu sais , j'aimerais tellement te dire que je suis heureuse pour toi et que ton bonheur ferait le mien mais , toutes ses phrases seraient au dessus de mes moyens car ton bonheur , je voulais l'être.
jamais je n'aurais cru pouvoir un jour t'écrire ce que mon cœur me hurlait , moi qui me pensais si forte et indestructible , je te hais d'avantage , tu m'as rendue vulnérable comme jamais je n'aurais cru l'être , et tu le savais , je vivais dans l'aveuglement que j'avais à te suivre par amour , je n'ai vécu qu'a travers toi , toi et tes manières , toi et défauts , toi dans ta généralité. tu es partie du jour au lendemain sur ton chemin sans même prendre soin de te retourner pour me demander si je vais bien , je ne te manque même pas , après tout ce que j'ai donné pour toi , pour pouvoir espérer ne faire qu'un avec ton bonheur.. c'est donc ça l'amour ? je voudrais le comprendre mais c'est illisible! j'ai perdu toute confiance en moi, tu étais celle qui me l'avait pourtant dénicher , tu étais ma priorité mais je n'étais visiblement pas la tienne , au fil du temps j'ai fini par oublier qui j'étais réellement et je me suis perdue à en mourir de l'intérieur , j'étouffais sans même m'en rendre compte encore aveuglé par tout ce que j'éprouvais pour toi.au jour d'aujourd'hui je me sens vide , j'ai l'impression que je repars à zéro , dieu sait que j'essaye de faire ma vie sans toi mais dieu sait aussi comment c'est dur , il le sait. je ne cesse de penser à ce que tu as pu me dire , tout ces mots sortis de ta propre bouche , des mots que je n'aurais jamais cru entendre de ta part, je suis si blessée , mon cœur crie à l'aide mais pourtant ton visage continue de frapper mon âme à coup de massue car tu me manques.
tu répondras sûrement à cette lettre en me répétant sans cesse que ce n'est pas bon d'être aussi nostalgique mais essaye de comprendre que ce sentiment est à présent maître de moi même , sans ça je serais probablement morte intérieurement , alors s'il te plait , laisse moi replonger dans nos souvenirs , laisse moi me rappeler comment l'on était beau.
{FIN}
petit mot de l'auteur..
je sais c'est très court pour une lettre mais c'est juste mon inspi de ce soir que j'ai mis en œuvre dans cette lettre donc soyez indulgent. zoubi.