Martin Garrix Story

Chapitre 3

* Que faire à présent ? *

Elle toussota légèrement mais garda les yeux clos.
Le cur de Martijn s'emballa. Il se sentait comme un enfant qui se faisait surprendre sur le fait. Se demandant si cela était une bonne idée, il recula de quelques pas avant de partir dans la direction opposé à la jeune fille. Il marcha sans savoir où il allait, sans penser non plus. Il se contentait d'errer en regardant le paysage sans jamais trop s'éloigner du café. Au bout de quelques minutes son tour se termina, se retrouvant ainsi sur le trottoir qui se trouvait en face de la jeune fille endormie. Un banc se trouvait à sa droite et il s'y installa, observant droit devant lui. Il attendait un signal, n'importe quoi mais rien ne vint. Regardant les pâtisseries et les cafés qu'il venait d'acheter, il trouva enfin ce qu'il cherchait si désespérément ... Un prétexte.
Il se leva précipitamment et traversa la route, non sans avoir regarder si la voie était libre. Lorsqu'il arriva à quelque centimètre de la fille endormie, il se mit accroupi afin d'être à sa hauteur, se raclant légèrement la gorge il s'assura qu'elle respirait paisiblement.

- hummm ... excusez-moi. Dit-il d'une voix douce, avant d'attendre un signe de la part de la fille.

Mais rien ne vint de sa part. Gêné, il se rapprocha d'elle d'un pas et réfléchit à la façon dont il pourrait attirer son attention.

- Excusez-moi. Tentât-il de nouveau.

La fille ouvrit les yeux instinctivement et regarda autour d'elle apeuré avant de voir Martijn agenouillé devant elle. De la surprise traversa ses yeux verts, mélangé à de la frayeur.

- Je ... Je ne te veux pas de mal ! Tentât-il de la rassurer. Je m'appel Martijn et toi ?

Elle ne répondit pas ; le fixant, détaillant la moindre parcelle de son visage, analysant son expression, son regard. Comme vaincu, ses épaules s'affaissèrent et un soupir s'échappa de ses lèvres bleutées et tremblantes. Elle prit une profonde inspiration et un son feutré sortit de sa bouche.

- Je ... Je m'appel Rosine ... Enfin, Leena.
- Tu ne sais plus comment tu t'appelles. Plaisantât-il.

Elle fronça les sourcils, non par mécontentement face à la remarque mais comme pour chasser la conversation qui aurait pût en découler. Troublé mais respectueux de son choix Martijn ne chercha pas à insister. Cherchant un nouveau sujet de conversation il baissa les yeux vers ses mains ; il en avait presque oublié ce qu'il y tenait.

- J'ai acheté quelques viennoiseries et des cafés mais j'en ai pris de trop ... alors je me disais que peut-être tu accepterais d'en prendre. Mentit-il avec un sourire apaisant.
- Non. Répondit-elle avec précipitation.
- Je ne te demande rien en échange si c'est ce que tu crains, je veux seulement t'en donner. Tu as vraiment l'air frigorifié et affamé, alors ... Je me suis dit que peut être cela te ferais du bien !

Une nouvelle fois un combat se livra dans le regard de la jeune fille. Tant d'émotions que Martijn ne put les comprendre. Elle semblait partagée.

- Je ne peux pas accepter, mais merci. Fini t-elle par dire épuisé par le combat acharné qui se menait en elle.
- D'accord, comme tu voudras. Capitula Martijn.

Il déposa une tasse de café et un emballage en papier contenant un des gâteaux prêt du duvet troué posé à même le sol. Puis il souffla à l'intention de la jeune fille un "bonne chance" et reprit son chemin en direction de son appartement.
Il n'osa pas se retourner pour la regarder à nouveau. Il se sentait coupable et faible de ne pas avoir insisté et discuté davantage avec elle. Mais qu'aurait il put faire d'autre, elle semblait si fragile, si fatiguée qu'il n'avait pas osé la déranger plus longtemps.

En rentrant dans l'appartement les autres avaient déjà commencé les pizzas. Michael lui annonça qu'il en avait gardés pour lui et l'invita à s'installer à ses côtés sur le canapé.
Ce que Martijn fit tout en déposant les articles qu'il avait achetés sur la table basse.

- Tu en as mis du temps mec ! Lui fit remarquer Louis. Et en plus y'en n'a pas assez pour tout le monde, qui as-tu oublié de compter ? Lui demandât-il en rigolant.

- Oui je sais, je n'ai pas trop faim alors je n'en ai pas pris pour moi. Se contentât-il de répondre.

Les autres reprirent leurs conversations tandis que Martijn ouvrait l'un des cartons de pizzas pour en prendre un morceau. Une fois de plus les yeux dans le vague, il repensait à elle. Mais cette fois-ci, il repensât à ce qu'il venait de se passer. Ses yeux le hantaient ... Ce dégradé de vert et de marron le hantait, un mélange complexe et intrigant. Ce regard si expressif lui semblait pourtant familier, même s'il savait qu'il lui avait parlé pour la première fois aujourd'hui.
Tout cela le troublait.

*****

Voilà voilà les amis Chapitre 3 en ligne. Comme pour les précédents dites moi s'il vous a plus ! Et si vous aimez ce début de fiction parlez en autour de vous !!! 
J'ai des idées de fou pour la suite, hâte de vous faire découvrir tout ça !!
Des bisous !! ❤️