365 jours [Kuroko No Basket]

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Rien n'était normal en ce monde.
Je l'avais compris depuis bien longtemps, je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi j'étais là. Je flottais dans le vide. Oui. C'était exactement ça. Je cherchais  obstinément à trouver une source de vie près à mes côtés. Mais je ne voyais rien, juste du noir, les ténèbres les plus profonds.
Alors que je m'étais réveillée quelques temps après ma rechute, j'avais trouvé mon ancienne meilleure amie à mes chevets, celle-ci cherchant du mieux qu'elle le pouvait à rester calme et à ne pas paniquer.
Elle avait été surprise. Et moi, je ne serais plus jamais la même.
Pourtant, je savais qu'il ne me restais bien que quelques mois, le temps s'écoulait à une vitesse phénoménale et horripilante.

Pourquoi n'avais-je pas le droit d'être comme toutes les autres ?

- Tu es spéciale. Et puis, je t'interdis de le faire.

- Je ne sais pas. Mais s'il te plaît, arrête de le dire, commençais-je en pleurant. Je n'en peux plus. JE NE LE SUPPORTE PLUS. Laisse-moi tranquille s'il te plaît. Je t'en supplie.

- Non. Je ne peux pas le faire. Arrête de me hanter comme cela. Peux-tu arrêter de prendre possession de ma voix petite, merde ? 

Azura s'arrêta brusquement de pleurer et ses sanglots redoublèrent sous le regard méchant de son interlocuteur.

- Gamine ignorante, siffla-t-il d'une voix grave. Tu n'es rien.

- Je n'en peux plus.

Je gardais les yeux ouverts en sentant son corps se coller à moi et frissonnais alors que sa langue se promenait sur mon cou.

- Tu es à moi. Et c'est tout.

Les ténèbres laissèrent peu à peu place à la lumière alors que j'ouvrais brusquement les yeux. Le soleil me brûla la rétine et je grognais de mécontentement à la vue des fenêtres de ma chambre d'hôpital.
Je luttais quelques secondes contre la forme luminosité et finis par soupirer, lassée de revivre ce moment à chaque fois que je me réveillais.

N'oublie jamais.

Je ne t'oublierai pas Saturne.

- Alors, enfin réveillée ?

Dans un sursaut, je tournais la tête vers la gauche et vit qu'elle était bien présente, assise sur une chaise en bois à côté de la grande fenêtre.

- Pourquoi est-ce que tu m'as abandonnée ?, demandais-je tout en essayant de m'asseoir sur son lit.

- Je ne l'ai pas fait. Tu étais malade et je ne pouvais pas rester. J'ai été obligée, navrée de te l'annoncer.

- Désolée, soupirais-je, déçue. Tu ne pouvais pas savoir. Est-ce que tu l'as toujours ?, repris-je brusquement.

- Je l'ai perdu alors que j'étais en France, je suis terriblement désolée, avoua-t-elle en souriant doucement. Mais au moins tu en es débarrassée maintenant.

Elle ment. Il est dans sa veste en cuir.

Je ricanais et préférais ne rien répondre à mon amie, et me contentais de tenter de me recoucher et de me rendormir.
Je ne voulais pas rester plus longtemps éveillée dans ce monde fait de mensonges.

- Tu sais, ça fait deux mois que tu es dans le coma. Tu viens de te réveiller. Il ne te reste plus que cent jours.

- Je m'en doutais, le temps passe terriblement vite quand l'on est aux portes de la mort, marmonné-je dans mon oreiller.

- Je suis tellement désolée, franchement si j'étais à ta place je ferais tout ce que je n'ai jamais osé faire avant, histoire de mourir heureuse, dit-elle avec un ton enjoué.

- La ferme, Haru.

Et je m'endormais, le sourire au lèvres, avec la géniale impression d'avoir tout gagné.

Tu es à moi.
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Hum hum. Bonsoir.
Oui ça fait longtemps. Vraiment trop longtemps, quelques mois pour être extact et franchement je suis désolée. Au départ j'avais décidé d'arrêter complètement cette fiction, je la trouvais complètement ratée et donc je n'avais plus la motivation et le courage pour la continuer. Puis j'ai vu que les vues continuaient d'augmenter même si je ne publiais plus, alors je me suis dis que certaines personnes avaient certainement envie de connaître la suite, de voir une fin pour cette fiction. Et bien me revoilà, mais sachez que je ne publierais que si j'en ai vraiment envie. Que si j'ai de la motivation. Je ne sais pas du tout quand sortira la suite de cette fiction et j'en suis vraiment navrée.
Merci à tous ceux qui ont quand même continué à lire même si j'avais abandonné.