Miss moving on'

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Pdv Lauren

J'étais assise, contemplant les astres silencieuse, un thé à ma droite posée sur la couverture d'un livre que je venais de finir quelques minutes avant.

J'observe les étoiles me souvenant d'une vieille citation que j'avais lu grâce à Tumblr, : <<and at night, I love listen to the stars. It is like five hundred million little bells>> Antoine de Saint Exupéry.

J'aime à croire que ma grand-mère représente l'un de ces astres, symboliquement. Cela me rassure, me fait sourire. Je les regardes, pensant que certaines d'entre elles continuent de briller même si elles ont disparut, c'est magnifique et déstabilisant. Les étoiles sont comme ces artistes disparus depuis des décennies qui pourtant malgré tout nous apporte la lumière et la connaissance.

Je suis perdue, contemplant cet océan précieux pourtant malgré tout, je sens une couverture sur moi. Je sens notre couverture. Je souris en m'enroulant dedans délicatement, respirant son parfum tandis qu'elle s'assoit à mes côtés, décalant doucement mon thé et mon livre. Je n'ai pas besoin de tourner la tête, je sens son regard sur moi et je souris.

- M'aimes-tu ? Me demande-t-elle brusquement

Je tourne ma tête vers elle rapidement, haussant les sourcils ne comprenant pas sa question si soudaine. Je peux voir que ma réponse lui fait terriblement peur, ses yeux se baladent à travers la nuit étoilée, fixant tout pour éviter de croiser mon regard. Elle joue avec ces mains ou du moins, elle les triture nerveusement. Je pose ma main sur sa cuisse en lui souriant.

Lorsque son regard vient enfin rencontrer le mien, je ne peux m'empêcher de tomber plus amoureuse que jamais. Je l'aime plus que tout.

- Je t'aime lui dis-je calmement soutenant mes paroles par mon regard.

Après tout, ne dit-on que les yeux sont le miroir de l'âme.

- Je te demande car elle s'arrête, fuyant encore mon regard tu... tu es rester silencieuse depuis que Normani t'as apprit, qu'elle allait se marier, je veux dire pas Normani mais... elle s'emmêle les pinceaux ce que je trouve adorable

- Je sais dis-je la coupant simplement

Je tourne ma tête vers les astres, pressant toujours la cuisse de ma bien-aimée, je comprends désormais son silence. Elle a peur que je ne l'aime pas assez, que mon cœur appartiennent toujours à une autre, que mon cœur ne soit pas sien complètement.

- Je l'ai aimée, je ne vais pas le nier dis-je doucement tandis que je la sens se crispée sous mes doigts pourtant la savoir fiancée ne me fait pas de peine au contraire, je suis heureuse qu'elle ait trouvée une personne qui l'a fasse se sentir aimée, je suis heureuse qu'elle ait trouver quelqu'un dis-je toujours avec un grand calme j'étais simplement étonnée de l'apprendre par Normani mais je peux comprendre qu'elle n'ait pas voulut me le dire en personne dis-je en terminant

Je sens son regard me brûler la peau, mon sourire s'agrandit. D'autant plus qu'elle vient lier nos doigts, nos mains s'emboîtant parfaitement. Nous restons ainsi silencieuses, profitant l'une de l'autre. Je me sens complète et sereine, entière et heureuse. Elle me comble, elle a su guérir mon cœur, le faire sien, me faire sienne.

- Tu sais commence-t-elle j'ai eu peur, que tu m'abandonnes... que tu je sens sa voix se brisée

Je me tourne complètement vers elle, ses yeux sont imbibés de larmes, elle tente de les retenir. Je sens mon cœur se brisée, je sais qu'elle est la seule mais malgré tout, elle ne le sait pas.

Je prends son visage en coupe, caressant ses joues, encrant son regard dans le mien, lui montrant mon amour, je colle nos fronts ensembles tandis qu'elle clôt ses yeux, ce moment nous appartient. Je lui embrasse le front, les joues, les paupières et finalement je l'embrasse. Je colle nos lèvres ensembles, notre baiser n'a rien de sensuelle, de passionné, il est simple, chaste mais il est suffisant.

One shot Où les histoires vivent. Découvrez maintenant