talia.

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je me réveilla enfin de ce "mauvais cauchemard", je le déteste, il passe en boucle chaque soir, même que je le connais par coeur :

je suis dans cette petite allée sombre, telle que celles des films d'horreur que j'avais l'habitude de regarder avec marie.
j'apperçevais une petite cave délabrée, la porte fermée, pas à clefs
je rentrai, la curiosité au plus haut niveau, celle que j'allais regrétter.
après être rentrée je scruttait les lieux, guettant la moindre silouhette, effranyante ou non : toutes étaient un vrai danger pour moi, fin je crois.
il y avait un petit canapé qui devait dater de plus de vingt ans.
soudain, j'entendis un bruit aigüe puis plus rien, je me réveillait a ce moment là.

assez parlé ! je suis en retard moi.
je cours vers mon armoir chercher mon jean boyfriend (que j'aime plus que toute ma famille, qui est fantôme dans mon coeur), mon t-shirt évasé blanc à bords noirs et des converses.

je pensais être assez bien habillée, mais ce n'est pas ce que pensait la "grande reine" Loria et sa troupe qui la suivait comme des bébés canards devant leurs maman.
dans ma vie Loria n'est qu'une tache sur une nappe blanche, qui refuse de partir depuis ma tendre enfance.
si seulement je pouvais m'en débarrasser!
je n'irais pas jusqu'à la tuer quand même, mais bon, laissons faire les choses.

et de toute façon, elle ne sert strictement à rien dans ma vie, dans celles des autres ou même sa bande.
car je suis sure qu'ils se réfugient près d'elle car tout le monde connait son nom, et si sa popularité s'envolait, il ne resterait personne.