Allongé sur mon lit j'écoute cette musique en laissant mon esprit voyager entre diverses pensées, positives ou négatives. Cette mélodie embrase mon esprit de doux mots qui pourtant me ramène constamment à la même chose cette même pensée: TOI . Alors, mon esprit se brouille et laisse place a un océan de tristesse et de douleur sans que je puisse faire quoi que ce soit, je sens déjà les larmes couler le long de mon visage. Sans la moindre explication, j'éclate en sanglots, plus rien ne peut m'arrêter. J'ai cette douleur au fond de mes entrailles qui me tiraille de tous cotés. Alors, j'essaie de penser a ceux que j'aime, à ceux qui me redonne le sourire dans les moments les plus durs mais rien n'y fait , tu restes le principal sujet de mes pensées. J'ai alors des centaines de questions qui me tourmente de nouveau , mais je n'ai pas la moindre réponse juste cette tristesse qui persiste comme marquée au fer rouge dans mon coeur sans possibilité de l'effacer, sans possibilité de la détruire.
Mes mains se referment et alors je laisse place a une colère plus destructrice que jamais. Je pense que tout est de ma faute et que je suis juste un être sans importance à tes yeux , je pars dans une folie inimaginable je frappe tout ce qui peut me passer sous la main , puis je reste immobile comme paralysé par la douleur et l'envie de tout lui dire...Chaque parcelle de mon corps est enivré par son parfum je sens ses doigts sur mon visage, sont-ils réels, ou est ce mon imagination? Mon coeur est broyé par mes sentiments, mes émotions, par l'envie , le désir.
Quefaire? à quoi bon persister dans cettedirection après tout?... certes mon coeur est tourné vers toi mais mon esprit lui me supplie de lâcher prise au risque d'exploser. Je me lève pour prendre un verre d'eau et je change de musique, jechange de position et j'essaye de ne plus penser a rien . Je me renferme dansune sorte de bulle protectrice, une bulle de silence infinie. Je regarde les secondes, les minutes, les heures passer sans un mot. Lorsque je me lève enfin,je me dirige vers la salle de bain, je fais couler l'eau dans ma baignoire,j'allume quelques bougies et éteint les lumières. Le bruit de l'eau qui coule me transporte alors dans un océan de calme et de sérénité. Ma tête bascule sous l'eau et je sens progressivement mon corps disparaître totalement... Une fois sous l'eau je retrouve ce sentiment desûreté j'ouvre alors les yeux et je vois les ombres des bougies danser au plafond, mais je dois remonter à la surface . Je n'en n'ai pas envie...A la surface, je ne vois plus ce décor magique d'ombre et de lumière je vois justece monde terne dans lequel je suis prise au piège ... Je sors alors de ma baignoire j'enfile un peignoir et je m'arrête quelques instants sur mon refletflouté par la buée, je passe ma main sur le miroir et je me regarde sansparler ni bouger. Je vois alors la tristesse de mon visage. Je baisse les yeux et me rhabille pour descendre manger un morceau. Une fois mon bref repas terminé,je me retrouve une fois de plus seul confronté à mes pensées. Je me glisse dans mes draps froissés et je commence a écrire. Peut importe ce que j'écris, je n'y réfléchi même pas je ressens juste le besoin de coucher des mots sur le papier. Mes idées écrites j'éteins la lumière. Toutes mes pensées refoulées reviennent au galop... j'essaye alors de m'endormir au plus vite mais rien y fait chaque cellules de mon corps refusent. J'allume ma lampe de chevet et m'assoi sur mon lit. J'attrape mon téléphone trois heures du matin,le sommeil refusant de venir je décide alors de me lever . Un verre à la main je me dirige sur la terrasse pour contempler le ciel encore noir et rempli d'étoiles scintillantes, j'imagine alors une histoire d'amour entre un homme et une étoile, maisles larmes remontent dans mes yeux . Curieusement, je les laisse couler le longde mes joues, je ne les retiens plus. Ma vue fini par se troubler et je compris à ce moment précis que mes larmes ne me détruisaient pas mais qu'elles me libéraient d'un poids, d'une charge trop importante pour moi seul. Elles coulent sanss'arrêter et plus elles coulent plus mon coeur se décharge de sa pression continue. Le jour commence à se lever. J'observe ce phénomène magnifique dansle ciel, mes yeux s'emplirent de toutes couleurs du rose, du orange , du bleu etmême du violet. Je me sent renaître, toute ma colère et ma peine se sont envoléesavec mon chagrin. Les oiseaux se mirent à chanter, ils s'envolent dans le ciel,il tournent dans tous les sens c'était la première fois que je regarde réellementle monde avec joie et bonheur. La tendresse et la caresse de la rosée toutautour de moi me donne l'effet d'être enfin vivante. Je me lève sans un bruit pour ne pas perturber ce spectacle que le monde nous offre chaque matin. Je me prépare tout en gardant un sourire sur le visage ,une fois dans la salle debain je pris deux minutes pour regarder mon reflet. Plus rien n'était pareilmon visage parait si pétillant, mes yeux sont encore remplient de toutes ces couleurs malgré le manque de sommeil. Une fois mon jean préféré enfilé, je pris mon sac et sortis de chezmoi. La ville me paru moins triste, moins sale que d'habitude. Je décide doncde profiter et de faire le tour de mon quartier. Les gens me paraissent moins austère, moins dégoûté de la vie dans notre société manipulatrice. Je lève les yeux au ciel , il était d'un bleu perçant accompagné de ses quelques nuages d'un blanc éclatant. Je fini par arriver devant mon lycée. les élèves paraissent encore endormie. Certain écoutent de la musique d'autre discutent entre eux. Mais je n'ai pas envie de les regarder plus longtemps, lorsque je fus àl'intérieur, je savais que je n'y réchapperais pas, qu'il serait là. Ma conscience et ma raison prirent le dessus sur mes émotions j'étais déterminée,je refuse de retomber dans la douleur. Après les cours j'avais l'habitude dem'installer dans un bar avec un café pour écrire sur un carnet des récits fantastiques, des histoires d'amour et même des enquêtes policière. Le serveur m'a un jour demandé de lire mes textes ils les aimaient beaucoup. Je rentre chez moi, je jette mes affaires sur mon lit et je pris un verre d'eau glacée.Je m'installe a mon bureau et là l'inspiration fut immédiate. Les mots courent si vite sur le papier, je ne fis pas attention à ce que j'écrivais. Mon esprita pris le dessus, mes sentiments sortent par la mine de mon stylo l'encre sevide à vu d'œil. Quand j'eus finis je n'eu pas le courage de me relire... tout etait allé si vite dans ma tête. Je laisse alors mon carnet sur mon lit, en prenant une douche rapide je repense à ma journée. Lorsque ma douche fut fini,avec peur je regarde une nouvelle fois mon visage, mon mascara avait coulé sur mes joues et je vis cette étincelle de tristesse dans mes yeux qui apparaît de nouveau. Je descendis les escalier le plus vite possible et je savais pertinemment que les larmes ne tarderaient pas. Sans faire attention à quoi que ce soit, je pris mon téléphone, mes doigts composèrent son numéro à toute vitesse. Mon souffle se coupa , mon coeur battait à cent al'heure. Deux trois quatre sonneries et puis j'entendis enfin sa voix. Nous sommes resté au téléphone pendant des heures sans jamais qu'il n'y ai d'interruptions.Après avoir raccroché je fis tomber mon téléphone sur le sol... Il se brisa en mille morceaux mais je n'y prêtais aucune attention. Seul les mots qu'il m'avait dit résonnaient dans ma tête. Je fini par moi aussi tomber sur le sol au milieudes morceaux de verre de mon téléphone. Je ne ressens plus rien sauf un grand vide, le néant. Je finie par me relever, quelques minutes après je me dirige versl'évier pour nettoyer mes mains pleines de sang et retirer les quelques bouts de verres encore enfoncés dans mes paumes. Mon corps et mon esprit ne sont plus que silence. Dans mes oreilles une mélodie restée gravée, un doux mot, qui ne me repousserait plus qui ne me détruirait plus...Ton nom.
