Comme le dit le dicton, qui aime bien châtie bien et Draco Malfoy adorait châtié Hermione Granger. Si bien qu'en deuxième année, la haine de son père envers les "sang impurs", son idiotie et son sens de l'humour douteux, il blessa Hermione au point qu'elle se mit à le détester. Draco repensait à tout cela, le visage en face du plafond blanc de l'infirmerie. Son bras lui faisait horriblement mal cependant il était submergé par une vague de chaleur. Elle lui avait adressé un regard, non pas haineux, comme depuis ces dernières années, mais inquiet, amical, doux et lui avait pratiquement sauvé la vie.
Un peu plus tard dans la journée, une fois que Draco soit sorti de l'entre de Madame Pomfresh il partit en direction de son cours de divination et alors qu'il montait les marches avec une lenteur désobligeante il se fit percuté par une furie ayant une masse volumineuse de cheveux bouclée. Avant même qu'il ne pu répliqué une quelconque injure provocante, Hermione, qu'il reconnu au bout de quelque minutes, lui fit face rapidement, en larme, lui crachant des excuses sûrement pas sincère et continua sa course pour certainement se réfugier à la bibliothèque derrière un livre à la taille qu'elle voudrait épais pour compensé sa carapace qu'on venait de réduire en miette. Draco resta planté dans les escaliers pendant plusieurs minutes avant de reprendre ses esprits et de suivre son chemin à travers les couloirs froids du château en cette période de l'année. Il entendait encore le talon de ses chaussures claquer contre le sol en pierre du château, ils s'éteignirent d'un coup de porte trop brutal pour se résigner à dire qu'elle s'était calmé. La preuve, à peine Draco était rentré dans la bibliothèque qu'elle s'était caché sous des tonnes de livres qu'elle étudieraient sûrement avec assiduité jusqu'à qu'elle est oublié son problème. Et alors qu'il savait que s'il l'approchait maintenant il risquait sa vie, il tenta tout d même. Tout d'abord en s'asseyant en face d'elle et en l'observant de longues minutes avant qu'elle ne se rende compte de sa présence. Elle lui lança un regard meurtrier et quand elle vit qu'aucune réaction ne provenait de son "trouble-fête" elle se résigna à lui adressa la parole, le regard fuyant, se promenant entre les lignes du livre ouvert en face d'elle.
- Qu'est ce que tu me veux Malfoy ?
- Pas grand chose. Et toi ?
Un silence s'installa, pas ceux qui peuvent être gênant. Celui qui naît entre deux ami de longue date, le temps de comprendre, cependant ils se comprenaient déjà, le regard fixe, l'un regardant l'autre, les yeux étant les miroirs de leur âme. Hermione sourit timidement et murmura, le regard toujours accroché aux gris de Draco :
- La vérité.
Étonné, Draco fronça les sourcils, puis compris en un éclair et lui sourit, chose qu'il n'avait pas fait réellement depuis longtemps. Il ferma vivement le livre devant eux et déclara tout en se levant :
- Ici, ce sont des réponses que l'on trouve, mais les plus intéressantes et les plus vrai sont à l'extérieur. Pas entre ses quatre murs bien trop grand pour l'utilité qu'ils ont.
Ils sortirent de la bibliothèque sous le regard menaçant de madame Pince qui venait de perdre temporairement sa plus assidu "cliente". Il l'emmena sur le pont -un jour le professeur Lupin l'y avait donné rendez vous pour qu'il puisse se confié, il avait refusé de s'y rendre, alors l'endroit devait être très beau-. Effectivement, le fin filé d'eau sous eux avait gelé et les montagnes en face étaient enneigées. Et alors que tout deux avaient le regard plongé dans l'un des innombrables nuages qui se baladaient dans le ciel, elle demanda :
- Comment va ton bras ?
- Il est entier, c'est déjà pas mal. Merci.
- Et Buck ? Tu sais ce qu'ils comptent en faire ?
Le souffle de Draco se coupa, que lui avait-il pris de demandé l'exécution de ce pauvre hippogriffe. Il s'en voulu. Alors il menti.
- Je crois qu'il ne sera juste plus étudié à partir de maintenant.
