Prologue

4.5K 112 6
                                    

J'étais assise dans ce qui était désormais ma chambre. Un nuage de fumée flottait, j'en étais à ma cinquième cigarette aujourd'hui et à ma septième arme que je nettoyais. Assise sur mon lit, la kalachnikov entre les jambes, je passais une serviette qui était devenue rouge à cause du sang sur l'arme. La cigarette coincée entre mes lèvres, je posais l'arme en face de moi une fois que je l'avais terminé. Je regardais mes œuvres et je souris, j'allais prendre une autre arme quand on frappa à ma porte.

Lexy : Yep ?

Louis : Y'en a un qui fait chier Baby, tu veux bien le faire à l'américaine s'te plait ?

Lexy : Je dois me couvrir le visage ?

Louis : Ouaip.

J'acquiesçais tranquillement et sortis un masque qui me couvrait les yeux et le front. C'était un squelette, je l'aimais beaucoup, les garçons me l'avaient offert quelques temps après que j'ai emménagé chez eux. Je portais un short en cuir noir et un débardeur. Je ne pris pas la peine de me changer et pris mes deux poings américains. Je sortis de la chambre et je vis un homme avec un sourire narquois.

... : Alors c'est une nana qui va soi-disant me défoncer la gueule parce que messieurs ont la flemme ? dit-il rieur.

Harry : Baby....Démonte-lui sa race s'il te plait, dit-il en souriant faussement.

Je fis craquer ma nuque et remuais doucement les épaules, je pris le visage de l'homme d'une main et touchais sa joue pour sentir l'os. J'appuyais doucement et me reculais.

... : Alors, elle va juste me faire un massage la petite conne ? ria-t-il fortement.

Je lui décochais une droite violente une fois qu'il avait fini sa phrase, j'avais visé l'os pour que la mâchoire se décroche. Il hurla de douleur et me regarda choquer.

Louis : Alors tu parles maintenant ?

Lexy : Louis ça risque d'être compliqué, je viens de lui décrocher la mâchoire...Mais je peux lui remettre si tu veux ?

Louis : Nan, il doit savoir écrire...Fin j'ai un petit doute...dit-il avec un sourire moqueur.

Il lui tendit un papier et un stylo, l'homme releva la tête et me regarda.

Louis : L'adresse où t'as planqué le fric !

Il me fixa, s'attendant probablement à ce que je l'aide.

Lexy : Ne me regarde pas comme ça...Je ne vais pas t'aider...

Il n'écrivait rien, je soupirais et m'agenouillais. Je touchais son articulation du genou, je levais le poing et l'abattis violemment sur son genou qui se déboîta. Il hurla une seconde fois de douleur, autant pour les voisins qui doivent se demander ce qu'on fout. Il pleurait comme pas possible, il saisit le crayon et écrivit l'adresse.

Louis : Tu vois quand tu veux, sourit-il, Baby, tu le remets sur pied et tu le gertes de chez nous ! Je ne veux pas de connard quand tu es ici.

Lexy : Oki !

Je retirais mes poings et lui remettais son genou en place. Il gémit de douleur en entendant le "clac" de son os revenu à la place. Je touchais doucement sa mâchoire, il se recula instinctivement et me lança un regard noir.

Lexy : Je te remets sur pied, ne commence pas à me regarder mal. Je ne suis pas là pour faire ami-ami, tu n'as pas donné l'adresse...J'étais juste là pour que tu la craches, je n'ai rien contre toi perso...Ça va faire mal.

Je pris doucement sa mâchoire et la remis en place d'un coup sec, il gémit de nouveau et se tint la mâchoire de sa main libre.

... : Putain...

Lexy : De rien, dis-je avec un faux sourire.

... : Nan tu n'as pas compris je te traitais de putain, ria-t-il, je suis sûr qu'ils te baisent à tour de rôle tous les soirs...

Mon corps tout entier s'électrifia, mon regard devint sombre. Je le sentais quand ça m'arrivait, j'étais dans un état second et je me sentais libre. Je sortis mon arme et la pointais sur son crâne.

Zayn : Mauvaise idée d'avoir ouvert ta gueule, dit-il appuyé contre l'encadrement de la porte.

Le coup retentit, je rangeais mon arme et retirais mon masque. Louis soupira en voyant le sang sur le sol.

Lexy : T'inquiète, je vais nettoyer...

Harry : Tu sais, je commence vraiment à apprécier tes pulsions Lexy.

Lexy : Merci, dis-je en lui souriant légèrement, en attendant j'en fais quoi de lui là ?

Zayn : L'incinérateur.

Lexy : Oki, dis-je en soulevant le corps de l'homme à moi toute seule.

Liam : Tu veux-

Lexy : Non, merci, dis-je en devançant sa question.

Je n'avais plus besoin de personne maintenant, en trois ans j'avais eu le temps de m'endurcir et le temps que j'avais passé à m'entraîner m'avait vraiment renforcé physiquement parlant. Je n'étais plus la petite esclave que j'étais pendant trois ans.

J'étais devenue unefemme qui frappait et tuait sans remord. A la recherche de vengeance.

L'esclave devenue Reine [Tome 1] [En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant