Drabbles et OS (en tout genres)

Danse mortelle

(A lire LENTEMENT avec la chanson : Apart - Ricky Blaze feat. Alexus Rose)

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 -Love

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Son corps s'élança sur la piste de danse dès que la chanson débuta. Ses hanches tournées de l'avant à l'arrière dans une sensualité maître. Une goutte de sueur perla au creux de sa colonne vertébrale pour glisser délicatement vers ses reins. Mon cœur battait de plus en plus vite. J'étouffe ici. Un nouveau coup d'œil effaça toutes mes pensées pour ne me concentrer seulement sur elle. Elle avait levé les bras en profitant de soulever ses cheveux ondulés pour exposer sa nuque. Mon corps bougea tout seul sur le rythme de la chanson. J'étais enfin près d'elle. Son dos courbé exécutait nombre de mouvements interdits que j'embrassais petit à petit que mon bassin s'approchait dangereusement du sien. Mes mains se déposèrent enfin sur elle au moment où l'artiste entama son couplet après le refrain. Ce geste la fit tourner sa tête vers moi. Je ne pu que lui rendre le sourire qui naissait aux coins de ses lèvres. Nos corps dansaient en symbiose sur le rythme maintenant plus lent. Le frottement de nos vêtements suivaient avec douceur nos pas répétitifs. Mes mains montèrent machinalement vers la taille et soulevèrent doucement son haut. Elle se décida enfin de me faire face. Son visage transpirait la luxure. Ses yeux demi-clos semblaient voilés d'envie, ses lèvres rouges sang quémandaient des baisers endiablés, ses joues rosées, encadrées par deux mèches ondulées, répondaient au plaisir émanant de mon corps. La chaleur en moi monta d'un cran à la vue qu'elle m'offrait. J'ai envie d'elle. Je plongeais instinctivement dans ses yeux et laissais mon esprit devenir un peu plus brumeux que ce qu'il était. Son nez fin chatouillait maintenant ma joue puis descendit sur mon cou. Elle effectua un pas de plus en serrant d'avantage mon corps tout en bougeant sensuellement ses hanches contre mon bassin. Je me sens défaillir petit à petit. C'est quand ses lèvres entrèrent en contact avec la peau chaude de mon coup que je sentis quelque chose me piquer. Deux crocs s'enfoncèrent doucement dans ma peau m'affligeant une douleur aiguë sans nom. Ma voix ne traversa pas les frontières de mes lèvres pour crier tout le mal que je ressentais. Je me vidait de plus en plus de mes forces. Je ne pouvais rien faire d'autre que de danser avec le monstre collé à mon cou. Une fois qu'elle eût terminé son affaire, elle me laissa m'échapper avec le peu de courage qu'il me restait. J'erre donc à ce moment même dans les rues sombres de la ville avec un corps vide de toutes pensées.