Cheickh Sa'd al-H'uçaïn (délégué saoudien des affaires religieuses en Jordanie) a dit dans son livre H'aqîqat ud-da'wati ila-llâh (pp39-40):
"J'ai vécu quelques années de ma vie
avec ce groupe en participant à leurs activités, en leur portant de l'assistance, en y appelant et en les défendant (...).
Et un jour de Radjab de 1404H (1983), il m'est parvenu des preuves de leur accusation de soufisme, mythologie (khurâfah), bid'ah et même de shirk, de la part de quelqu'un qui connait ce groupe mieux que moi. Il s'y était affilié avant moi, et était plus proche de leur méthodologie et de leurs sheikhs. Il a reconnu qu'il a porté allégeance, lui et un certain nombre d'hommes et de femmes originaires de la péninsule arabique, à l'émir général à Delhi, pour les quatres voies soufies en Inde, et il m'a montré le livre "Tablîghî Nissâb", [qui définit] la méthodologie du tablîgh, [destiné] aux non-arabes, ainsi que les textes de bid'ah, de mythes et de shirk qu'il contient.
Je ne pouvais que me rendre à la vérité après qu'elle s'était manifestée. Et Allah m'a aidé à dépasser l'obstacle du fanatisme pour l'avis précédent et de l'esprit partisan. Alors je me suis pressé de prévenir les gens qui y appartiennent ainsi que ceux qui la défendent. Et quand j'ai vu une obstination à défendre le faux - et ceci est la condition de tous les tablighis - j'ai commencé à prévenir les autres des erreurs de ce groupe et des dangers qu'il présente.
J'espère de la part d'Allah que tout tablîghî se convainc de cette explicitation, et qu'il se repent à Allah, et se met à prévenir nos frères qui sont trompés par ce soufisme, car revenir à la vérité est meilleur que de poursuivre dans le faux".
Cheikh 'Abd ar-Rah'îm Shâh qui était une des têtes des tablîghîs pendant un certain temps, puis a commencer à leur adresser des critiques, a dit entre autres:
"Certes les membres de ce groupe se chargent de da'wah et de tablîgh alors qu'ils sont ignorants des dogmes, des fondements et des branches. L'un d'entre eux qui sort une ou deux fois en siyâh'ah voit le shaytân lui souffler dans le nez pour qu'il croit qu'il a atteint les plus hauts degrés, et qu'il commence à mépriser les savants, donner des fatwâs par ignorance, et émettre des décrets (...) sans preuve aucune. Plus la personne s'attache au groupe du tablîgh plus elle s'éloigne des savants en matière du Coran et de la Sunnah.
Nous leur disons donc: cette sunnah que vous prétendez suivre était-elle abandonnée par les compagnons et les imâms mudjtéhidîns et n'a été découverte que par vous? Les gens de ce groupe limitent la religion, la science et la foi à eux-même, et considèrent que la bonne voie et la droiture sont de leurs caractéristiques à eux seuls".
Cheikh 'Abbâs ash-Sharqâwiy qui a vécu
avec eux pendant huit ans, puis les a critiqué dans deux cassettes "Le soufisme dans son nouveau cadre" et "Les disciples d'Ilyês". Il y a dit entre autres:
"Si [ce mouvement] montrait son vrai visage aux gens, même les simples d'esprits, les gens communs et les ignorants ne l'accepteraient pas, sans parler des savants. Et sachez que le discours qui est adressé à celui qui les suit pendant un certain temps n'est pas le même que celui qu'ils adressent aux débutants dans leur voie. Certains sont arrivés au point de dire: Si Muh'ammad Ilyês sortait de sa tombe et disait: cette voie est égarée, abandonne-la! on ne l'abandonnera pas, car c'est de la pure vérité".
Cheikh Aboû Muh'ammad 'Içâm Ibn Mar'î qui s'est affilié à eux puis leur a adressé un livre qui s'intitule "al-Qal ul-bélîgh fî nush'i djamâ'at it-tablîgh". Il y a dit (pp6-11):
"A vrai dire, j'ai vu dans ce groupe beaucoup d'erreurs et de points négatifs que je n'ai vu dans aucun des nombreux autres groupes islamiques.
Ces défauts et erreurs ont submergé leur da'wah au point où cela lui a nuit et leur a nuit, et cela a fait fuire ceux qui veulent s'attacher à leur religion authentique sur le plan de la 'aqîdah, du fiqh et du sulûk. Des gens se sont même retournés [contre eux] pour faire fuire les autres d'eux ainsi que de la participation à la da'wah sous leur étendard.
Aussi, à vrai dire, la djamâ'h du tablîgha présente certes de telles erreurs qui font fuire les gens (...) et qui font qu'elle soit une da'wah qui ne fait pousser aucune végétation et ne donne pas de fruits (...), même s'ils ont certains bienfaits, un certain effort et motivation et une certaine véridicité et sincérité.
Ceci dit, je sais que pour la plupart d'entre eux, s'ils s'apercevaient de ces erreurs, et qu'ils pouvaient bien se convaincre que ce sont des erreurs destructives pour chacun d'entre eux avant d'être destructives pour leur da'wah, ils se seraient empressés de l'abandonner et de la laisser derrière leurs dos, en vue de se rapprocher d'Allah <!--[if !vml]--><!--[endif]-->. Mais malheureusement ces erruers sont dissimulés aux yeux de la plupart d'entre eux! C'est pour cela que j'ai présenté cet épître pour montrer ce qu'ils ont de bien et que doit avoir tout musulman qu'il soit d'entre eux ou pas, et pour montrer également leur infractions [de La Législation], leurs défauts et erreurs, pour qu'ils les quittent et les abandonnent (...). Parmi leurs infractions, leurs défauts et erreurs, on compte:
1/ Leur ignorance de la science de la Législation Divine, et leur appel à s'en détourner.
2/ Leur ignorance de la croyance sur laquelle étaient nos pieux prédécesseurs - qu'Allah soit Satisfait d'eux - et le fait qu'ils ne s'en occupent pas.
3/ Leur désengagement des affaires politiques qui touchent à la religion et aux musulmans.
4/ Leur compréhension fausse ou falsifiée du djihâd dans le sentier d'Allah.
5/ Leur abandon absolu de la réprobation du mal.
6/ Leurs sorties vers des pays étrangers selon une manière et une durée pour laquelle il n'y a pas de preuve dans La Législation.
7/ Leur absence d'affection et d'amour sincère pour ceux qui ne font pas partie de leur groupe, ou qui ne sont pas de leurs sympathisans.
8/ Le fait qu'ils se limitent dans leur da'wah à transmettre une partie de la religion sans transmettre ses autres vérités chères, alors qu'elles sont nombreuses.
9/ Leur fanatisme dur et aveugle pour un madhhab en l'exclusion des autres madhhabs, et même en l'exclusion des textes explicites du Coran et de la sunnah authentique claire.
10/ Leur allégeance à leurs cheickhs des voies (soufies], et leur exagération en leurs personnes (...).
11/ Leur croyance en l'authenticité de la croyance des ash'arîtes et maturidîtes en l'exclusion de la croyance des pieux prédécesseurs.
12/ Leur pratique de certaines bid'ahs comme la bid'ah du dhikr en groupe ensemble à voie haute".
[D'après: La série "Khada'ûka yâ sâh'ib an-niyyah bi-ssoufiyyat il-hindiyyah": (1) Iqra' h'attâ lâ tézîgha ma'a djamâ'ati Ttablîgh, présentée par Mussâ Ibn 'Aliy Sha'lâl al-Djazâïriy].
Je termine par un conseil cité d'après shaykh Muh'ammad Taqiyy ad-Dîn al-Hilâliy al-Marrâkishiy (R.A):
"O gens du tablîgh, craignez Allah et pensez au jour où vous serez devant Lui. Si cette siyâh'ah [(alias "khouroûdj')] avec laquelle vous avez tourmenté les gens, rompu les liens de parenté, abandonné enfants et parents que vous deviez assister, n'était pas issue de la religions des Brahmas, elle aurait été une des bid'ah les plus détestables, et un des pires égarements. Que dire alors lorsqu'on sait que c'est le pillier principal de la religions des adorateurs des idôles en Inde, ou que c'est plutôt tout dans cette religion, alors vous en avez fait tout dans l'islam. Ne craignez-vous pas Allah vers qui vous serez réunis [après votre résurrection]?"
°°°
A MÉDITER MES FRÈRES ET SŒURS !