Chapitre 2 partie 3

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J'essaye de manger mais je vomis ensuite, la fièvre monte de plus en plus et je suis fatiguée.

En soirée alors que je dors, j'entends un bruit bizarre. J'essaye d'ouvrir les yeux et j'entends de nouveau le bruit, en fait c'est quelqu'un qui tape à la porte. Je m'efforce de sortir de mon lit et d'ouvrir la porte. Je vois Maxon qui entre dans la maison, à ce moment-là je m'évanouie et plus rien, pourtant je plonge dans un rêve étrange mais habituel.

*

"-Vas ouvrir la boutique feignasse ! Ordonne le père d'Elsa.
–Oui papa."

Depuis bientôt un an, la grande sœur d'Elsa, Selma, est partie avec un merveilleux jeune homme. Après cela, le père et la mère de celle-ci voulait marier Elsa à un soi-disant Jean, le frère de Marc, l'époux de Selma. Comme vous vous en douter, elle n'aime pas ce jeune homme. Mais aujourd'hui elle doit le revoir pour fixer la date du mariage et elle veut tout faire pour le dégoûter. Son père lui ne veut surtout pas rater l'occasion de marier sa fille.

La sonnette retentit et la porte s'ouvre, Jean est là, en compagnie de ses parents.
"-Elsa, emmène Jean faire le tour de la maison et ensuite monte dans ta chambre, vous discuterez.
-Oui papa."

Elle l'emmène à travers la maison et s'amuse à raconter des anecdotes qui le fait grimacer de dégoût. Elle aurait bien continuer si le père de celle-ci ne les avait pas appelé. Ils se rendent tranquillement dans le salon, elle voit les habits que ses parents avaient déjà acheté. Elle voit aussi l'horreur de la robe qui est beaucoup trop serrée pour les courbes de son corps, déjà bien prononcées. Elle regarde l'endroit où aura lieu le mariage, puis elle pose ses yeux sur Jean qu'elle n'avait pas voulu regarder avant. Elle porte la main à sa bouche pour éviter de crier ou de pleurer, il est laid, il est laid se dit-elle en son fort intérieur jamais elle ne pourra épouser un homme comme lui, plutôt mourir. Elle explique qu'elle a mal à la tête pour pouvoir aller dans sa chambre et pleurer.

Après une bonne heure, elle est décidée, elle ramasse ses affaires et prend de l'argent puis ouvre la fenêtre et s'y glisse. Arrivée sur la route principale elle appelle un cocher.
"-Je vais à Paris !"
-Bien Mademoiselle."

*

"-Elsa, debout, Elsa tu m'entends ? Hé, oh, Elsa !
J'entrouvre mes yeux et je vois penché sur moi Maxon.
-Elsa, Enfin, non mais réveille-toi, allez, c'est pas le moment de rattraper sa nuit.
Là j'ouvre vraiment les yeux, je m'assois et je le gifle.
–Sors ! Sors de chez moi ! J'en ai marre de toi.
Je hurle, plus rien ne me calme, avec mon doigt je lui montre la sortie. Il s'avance vers moi et me prend le bras.
–Tu n'aurais pas dû faire ça, je commence à perdre patience.
–Sors, tu es sourd, sors !"

Il sort en claquant la porte. Je pleure, longtemps, très longtemps. Je ne saurais pas dire combien de temps précisément, peut-être une heure, deux heures plutôt. La fièvre remonte, je la sent monter elle me force à fermer les yeux.

Et le rêve que j'ai fait tout à l'heure n'est autre que le début de mon histoire.

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