Au creux du firmament,
Tombe, tombe le vent,
Et avec lui les esprits,
Les voix qui prient,
Les voies au cœur de la nuit.
J'ai eu la peur, la terreur, la douleur et l'horreur, quand j'ai vu
L'Etoile,
Tomber. Doucement. Lassement. Tranquillement.
J'ai eu beau crier, pleurer, sangloter, chuchoter, murmurer,
Dans le silence d'un ciel sans nuages,
Ni les montagnes ni les orages
Ne me répondaient.
Je pleure, je sanglote, sans bruit, dans mon cœur écoeuré.
Mais que peut l'univers quand tu perds
Sur les longues et grandes et terribles routes
De la terre,
De la mer,
De l'air,
Ce que tu veux crier et faire taire ?
L'Astre,
Désastre,
Tombe, pleure une poussière d'or,
Et moi... Moi...
Je m'endors...
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Maux d'or
PoetryParce que les mots sont d'or et que le silence d'argent, parce que la poésie d'or dort et qu'en elle se mêlent les rêves et les maux, parce qu'il faut bien s'exprimer sur ses maux avec des mots qu'ils soient d'or ou d'argent, le poète qui sommeille...