Chapitre 14

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Je devais rester calme. Il ne peut rien contre moi ce soir grâce aux ordres de james. Mais il peut également s'être administré l'un des potions de mes frère pour ne plus être sous l'emprise de quiconque. Tant que je reste dans cette salle bondé, je ne risquerais rien. Pour l'instant il faut que j'arrive à disparaître de sa vu, chose qui reste difficile puisque nos regards se sont verrouillés l'un sur l'autre.

Je tourne alors la tête, brisant cette connexion établie entre nous deux et commence à chercher james et Mathieu. Ils pourront m'aider pour me débarrasser de lui. Mais comme par hasard la musique si présente dans la salle s'arrête brusquement et je vois james faire une nouvelle entrée, alors instinctivement je me dirige vers lui et quand j'arrive à sa hauteur il emprisonne ma main dans la sienne comme pour m'interdire de fuir.

« mes chers invités, que serait une fête digne de ce nom sans un buffet phénoménal ?
Je vous prierais d'accueillir comme il se doit notre cher nourriture en chair et en os !»

Avant que je puisse réellement comprendre ce qu'il voulait dire par la, ses serviteurs amenèrent dans la salle des prisonniers humains. Comment je savais qu'ils étaient encore humain ? Leur odeur ne les trahissaient absolument pas. Et je venais de comprendre que ses pauvres personnes allaient nous servir de dîner. Je regardais alors james, lui faisant comprendre que je ne me nourrirais pas de ses pauvres personnes ce soir, mais comme je m'en doutais, il utilisa son pouvoir contre moi :

- tu es la reine à présent, alors montre l'exemple et va te nourrir à la source.

Il me glissa ceci à l'oreille avant de s'adresser à la foule nous fixant de toute part :

- bien évidemment je vous demanderais de laisser votre reine choisir son repas en première et de la laisser se nourrir tranquillement, ensuite vous aurez le droit de manger comme bon vous semble, mais bien sûr ne vous conduisez pas comme des sauvages je vous pries. "

Il me lâcha alors la main et mes jambes avancèrent toute seule vers les personnes enchaîner devant moi. Je m'arrêta alors devant un homme semblant avoir la trentaine, me suppliant du regard de ne pas le tuer. Mais les ordres de james étaient bien trop fort contre ma volonté. Mes yeux prirent une teinte presque noirs, mes crocs montrèrent le bout de leur nez. Je me rua alors à son cou et aspira tout son sang en un temps record.

Je détestais par dessus tout cette nouvelle facette de moi. Je m'arrangeais toujours pour voler les hôpitaux de leur poche de sang pour ne pas m'en prendre à des inconnus qui n'avait rien fait, ou je vidais des vampires coupable de monstruosité, mais jamais, au grand jamais je m'étais prit a un humain directement.

Quand l'homme mourra entre mes mains, je laissa son corps tomber rudement au sol et je m'essaya la bouche. Je fis alors quelques pas en arrière et les invités se ruèrent sur les autres prisonniers. Je partis alors de cette salle, voulant à tout prix mettre le plus de distance possible entre moi et ce massacre. Je monta alors les escalier et me dirigea vers la terrasse. L'air frai de l'extérieur me faisait un bien fou et j'arrivais tout doucement à me calmer. Bordel, je viens de tuer un innocent de mes propres mains. J'en voulais énormément à james de m'avoir fait ça, et je prévoyais déjà de me venger comme il se devait contre lui.

Alors que je peinais à reprendre un rythme de respiration normale, tous mes sens se mirent en alerte. Il m'indiquait que quelqu'un était derrière moi, et à son odeur, c'était bien l'un des nôtres.

- j'espère que tu as savouré ton dernier repas Sara. "

Cette voix. Je l'aurais reconnu entre mille. Zac était derrière moi et je savais pertinemment qu'il n'était pas venu juste pour discuté avec moi. Je laissais cependant un rire sarcastique s'échappé entre mes lèvres.

- tu en as mit du temps avant de te retrouver en face de moi.

- j'attendais le moment où tu allais devenir entière. Et comme james nous l'a si gentiment confirmé ce soir, tu as accomplie ton processus. Alors il est de mon devoir de te tuer.

- voyons Zac, tu sais très bien que je n'ai toujours pas terminée mon processus, sinon je serais devenu un vrai monstre incapable d'entretenir une simple conversation avec toi.

- tu es sur de ne pas être devenu un monstre ? Parce que moi ce soir j'en ai bien vu un qui a tuer un innocent sans aucun remord.

- j'étais sous l'influence de james bordel ! Sinon pour quoi tu penses que je serais venue me réfugier ici ?

Journal d'une chasseuse de vampire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant