un Chapitre une Histoire

Hétéria

Alexandra, une jeune fille brune aux longs cheveux bouclés en anglaise, le teint très pale, une peau pure sans imperfection, donne l'impression d'un ange venu du ciel, cela accentué par de magnifiques yeux couleur argent, qui rend son regard mystique. Les élèves l'a considèrent comme la plus belle du lycée, mais plus qu'une jolie fille, c'est une jeune fille intelligente qui sait très bien, comment obtenir ce qu'elle veut et elle le sait... un peu trop bien même!

Alexandra est ce que l'on appelle une collectionneuse d'hommes, mais contrairement à beaucoup de filles de sa classe, ce n'est pas pour le plaisir de la chaire qu'elle séduit les hommes, mais pour la satisfaction personnelle de leur faire du mal, les humilier, leur promettant l'amour sincère pour ensuite les abandonner froidement. Si vous lui demandez, elle vous répondra qu'elle fait cela pour punir les hommes qui ont été infidèles ou qui le seront. C'est pourquoi elle considère tout ce qu'elle fait, comme légitime et n'a donc aucun remord. Si l'homme souffre c'est qu'il est faible ou qu'il le mérite, dans tous les cas, elle ne fait rien de mal.

Elle a perdu sa mère très jeune et elle n'avait pas un an quand son père est parti. Orpheline, elle vit donc chez sa tante, une femme forte et indépendante qui gère son entreprise d'une main de fer, son oncle, un homme au foyer, faible et totalement soumit à sa femme et ses enfants. Ces conditions familiales expliqueraient peut-être en partie le comportement de la jeune fille mais elle ne le reconnaîtra jamais.

Ces évènements ont commencé en milieu d'année scolaire, à ce moment-là, elle sort avec Théodore, un garçon plutôt mignon mais peu populaire, en partie à cause de sa timidité et de ces affreuses lunettes. Ils étaient ensemble depuis deux semaines et le jeune homme était visiblement très amoureux, il n'arrêtait pas de la couvrir de cadeaux et de compliments, ce qui ne déplaisait pas à Alexandra qui aimait être flattée de la sorte. Il était vraiment gentil et elle commençait à avoir des remords de le manipuler, c'est pourquoi elle avait décidé de rompre avec lui à la fin de leur rendez-vous, elle pensait que ça ferait moins mal si elle le faisait au début de leur relation, avec les autres garçons, elle attendait toujours plusieurs mois ou un évènement grave pour les briser comme ceci ils souffraient beaucoup plus. Mais ce qui allait se passer, elle n'aurait jamais pu le prévoir.

Alors qu'il la ramenait chez elle, Alexandra s'arrêta au milieu du chemin et baissa la tête pour prendre un air coupable et commença son monologue de rupture "Théodore je... j'ai passé une super soirée... mais je... je ne sais pas comment te dire ça, mais... voilà je... tu es un type génial mais ... je ... je n'éprouve plus les mêmes sentiments à ton égare". Ces paroles firent l'effet d'une bombe au jeune homme, il resta immobile le regard fixe plusieurs secondes et commença à marmonner... "c'est impossible", "tu me fais une mauvaise blague", mais le regard triste et sincère de la jeune fille lui fit comprendre que non. Théodore baissa alors la tête et commença à lui lancer des injures, elle ne s'attendait pas à une telle violence verbale et en resta sans voix, laissant le jeune homme l'insulter sans rien dire. Soudain, le vent se mit à souffler et le tonnerre gronda, elle ne comprenait pas ce qui se passait et commença à avoir peur. "tu n'es qu'une traînée" lança-t-il d'un ton sec et méprisant "on m'avait prévenu, mais je ne voulais pas le croire, tu étais si douce, si attentionnée, comment tout cela ne pouvait être que des mensonges. Il releva la tête, ses yeux étaient devenus rouge sang, on aurait dit qu'il pouvait la tuer d'un simple regard. Ce n'était plus le même homme, il retira ses lunettes et une aura maléfique jaillit de lui au même moment, projetant Alexandra contre le mur. Elle était terrifiée et ne comprenait pas ce qui se passait et resta paralysée par la peur.

Théodore s'approcha d'elle et l'attrapa par le cou avant de la soulever pour rapprocher son visage du sien, "je t'aimais, tu le savais, mais t'as voulu quand même me faire souffrir, tu mérites de subir la même douleur " lui chuchota-t-il à l'oreille. Elle pleurait à chaudes larmes le suppliant de la laisser vivre mais cela ne provoqua que le rire du jeune homme "te tuer ne serait pas suffisant, tu dois ressentir ce que tu as fait subir à tous les hommes". Il la plaqua au sol et fit apparaître au creux de sa main une dague avec laquelle il transperça la main de la jeune fille qui hurlait de douleur, pour ensuite avec son sang, dessiner un pentagramme sur sa poitrine avant de réciter une formule dans une langue inconnue pour elle. Quand il eut finit, la marque s'illumina et elle ressentit une douleur pire que la mort elle. Il lui chuchota alors ces mots "tu vas ressentir toutes les souffrances que tu nous as fait subir". Alexandra écouta tant qu'elle put mais elle finit par perdre connaissance.