L'Ultime Fin .

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Ma chère et tendre Lizzie,
Ne pleure pas parce que je ne suis plus la,
Ce n'est pas un adieu mais un au revoir,
Ne t'en fais pas pour moi,
Et s'il te plaît ne te laisse pas avoir,
Pas tout ces gens faux et corrompus,
Fie toi à ton instinct, à ce que j'ai vécu,
Ô comme tu vas me manquer,
Je me laisse gagner pas de sombres pensées,
Mais je t'en pris oublie moi,
J'espère que mes empreintes sur toi s'effaceront,
Soit forte lorsque tes souvenirs t'assailleront,
Je vais te tuer j'en suis conscient,
Ô ne pleure pas, pas maintenant,
J'ai signé l'armistice avant que ta peine,
N'atteigne la mienne,
Sache que je ne te quitte pas,
Je prend juste le large,
Dans un autre monde, pour un nouveau voyage,
Mais cette fois ci je ne pourrais pas revenir,
Cela m'est interdit,
Je sais c'est injuste,
Et je ne souffre pas je te l'assure,
Je t'avais bien dis que la morphine m'aurait à l'usure,
Mais je ne pouvais pas partir,
Sans n'avoir pu t'écrire,

~N'oublie pas de m'oublier~

Laisse toi emporter,
Par l'ivresse de la jeunesse,
L'innocence, l'espérance qui caractérise tant,
Celle d'une adolescent,
Ô comme il m'est difficile de savoir que ce sont les derniers mots que je t'adresse,
La dernière trace que je te laisse,
Je me sens comme Baudelaire, lorsqu'il écrivait les Fleurs du mal,
Ce n'est que dans mon spleen que je me sens idéal:

" Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir."

Je dois m'arrêter ici, mes forces me quitte, et mon ultime battement de coeur, c'est à toi que je le dédie.

Ma chère et tendre Lizzie.
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Écrire pour existerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant