Je me sens prisonnière de moi-même. Je me sens prisonnière de mes gestes et de mes pensées. J'ai l'impression que je ne peux bouger. J'ai le sentiment d'être étouffer, séquestrer. Toutefois, j'ai le désir du changement, de l'avancement, mais le temps de l'exécution n'est pas aussi hâtif que souhaiter. Le délai de ma conscience est beaucoup trop long et tardif. J'ai l'impression qu'à chaque prise de décision mon temps est écoulé. Ainsi, j'ai la sensation d'être ce petit lapin blanc qui cour après sa montre, continuellement, en ne cessant de crier qu'il est en retard. Je crois que je perds mon temps. Je cours vers toutes les directions tout en ne bougeant pas d'où je suis, condamné à être enraciné ayant pas la moindre accessibilité. Ma patience diminue peu à peu. J'ai le souhait que d'amélioration mais seule moi-même peu accéder aux changements. La prise de conscience tardif est comme une épine dans le pied, je me tarde de l'enlever, mais la douleur est déjà encrer. Une roue sans fin à qui j'y suis piéger. Ce tourbillon dont je suis prisonnière, moi seule peux m'en sortir. À chaque pas que je fais vers l'amélioration, j'ai, quelques part, le sentiment de régression. L'illusion d'être prisonnière d'un sable mouvant, plus j'essaie de m'en sortir, plus je renfonce. Sachant pertinemment que je dois me libérer toute seule, j'ai malgré tout l'espoir constant et pourtant naïf qu'une personne vienne me sauver, tout bonnement. J'ai l'impression que toute la "drive" que j'avais auparavant a tout simplement disparu et s'est évanoui dans la nature.
D'un coup, tout est étrangement fade.
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Loophole
Poetry"Loophole" Mon échappatoire. Échapper au passé, malgré qu'il n'a rien de nouveau à me dire. Échapper au rôle que je ne veux pas jouer. Échapper aux gaffes et aux erreurs que je ne cesse d'accumuler. Échapper aux regrets, à mes démons intérieurs. É...