Petit lutin aime son Hunnie

Hey :D Bonsoir à vous, je fait une petit apparition ici pour vous dire que ce petit OS destiné à vous faire attendre noël aura pour personnages principaux un pairing bien connu de EXO OT12. Vous le trouverez très vite, mais autant vous laisser la surprise. Bref, ceci est donc un petit yaoi tout sucré, tout doux, tout innocent.

PS : Petit cadeau de noël en avance pour ma meilleure amie LouChoi <3

Bonne lecture .... J-8 avant nouyëlle (>*.*)>

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« Petit lutin observe son Hunnie, depuis si longtemps déjà, petit lutin se cache là, derrière ce meuble, il observe son Hunnie.

Petit lutin aime son Hunnie, si fort, si fort.

« Hunnie », c'est le surnom que petit lutin donne à cet être magnifique qui a grandi si vite, à ce petit garçon qui a toujours été sage.

En le surnommant ainsi, petit lutin se sent proche de Hunnie.

Petit lutin est triste parce que Hunnie est triste, Hunnie ne sourit plus, Hunnie n'éclate plus de ce joli rire cristallin que petit lutin aime tellement.

Hunnie a perdu son innocence et petit lutin est bien trop innocent.

Petit lutin voudrait savoir pourquoi le visage de Hunnie est tout boudeur, est-ce parce que papa est parti ?

Quand Hunnie pleure dans son lit, petit lutin aimerait tant pouvoir le consoler. Pourquoi Hunnie n'a-t-il pas le droit de voir petit lutin ? Il a pourtant été un très gentil garçon.

Petit lutin aussi est un gentil garçon, mais le père noël dit que c'est impossible. Petit lutin voudrait tellement faire disparaitre l'eau qui s'échappe des beaux yeux de son Hunnie.

Ne pleure plus Hunnie, petit lutin est si triste quand Hunnie pleures. »

Je lis est relis cette lettre une bonne dizaine de fois, mon incapacité à réagir est peut-être (sans-doute) liée à mon incompréhension. Elle glisse doucement de mes doigts qui lentement se desserrent, étant trop obnubilé par les méandres de mon esprit tortueux. « Petit lutin », est-ce une farce ? Surement. Je suis partagé entre la peur, l'étonnement et une certaine part de bonheur que je ne comprends d'ailleurs pas. « Mon Hunnie », il me semble que ces mots n'auraient pu qu'être écrits par un enfant. D'un coup, un frisson d'effroi traverse l'intégralité de mon corps soudainement figé. Je viens de voir quelque chose bouger, j'en suis sûr. Suis-je fou ?

Je soupire, calme peu à peu ma respiration saccadée et jette la lettre dans ma corbeille. Qu'est-ce que c'est que cette connerie ?

Nous sommes actuellement le 23 décembre, demain est la veille de noël, les vacances sont entamées depuis bien longtemps, mais, étant étudiant à l'université, vacances ne rime pas forcément avec repos. Je travaille dur, malgré la tristesse qui me ronge depuis la mort de mon père, emporté par une maladie incurable à seulement 45 ans. J'aurais tellement aimé qu'il parte en étant fière de moi, ce qui n'était certainement pas le cas. Ma mère, je ne l'ai jamais connue, je suis seul. Je suis tout ce qu'il y a de plus seul, mais je ne suis pas fait pour cette solitude.

Après une énième journée passée à me morfondre en travaillant mes cours d'arrache-pied, je vais dormir ou plutôt, je tombe endormi sur le clavier de mon ordinateur et laisse une jolie trace de salive sur mon pauvre clavier.
 
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La nuit est tombée depuis bien longtemps sur ce petit appartement de Séoul, seulement, petit lutin a dû attendre bien longtemps avant de pouvoir sortir de l'ombre, son Hunnie travaille si dur.