Chapitre 1

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Ça fait maintenant, 6 ans, 10 mois, 17 jours, 13 heures, 32 minutes et 1... 2... 3 secondes que je suis enfermé ici avec comme seuls choses un bas de pyjama, mon appareil, des batteries à profusions et quelque souvenir. Du moins les seuls que j'ai droit de me souvenirs. Seul chose que je me souviens, c'est mon nom, mon âge, ma passion et le nombre de temps que je suis ici. Obliger de répéter ceci à tous les matins, je ne peux pas arrêter de compter dans ma tête et ça en devient emmerdant.

Ce matin lorsque j'ai pris la seule photo que je peux me permettre dans ma journée. Je peux constater que certaines fleurs ont éclos, c'est une magnifique vue. Lorsque ça fait presque 7 ans qu'on est enfermer sans jamais pouvoir sortir ou de parler sauf lorsqu'on me demande de m'identifier, << Ethan Johnson, 32 ans, numéro d'identification 1-0-6-5-4-3, photographe.>>

L'heure du déjeuner est bientôt, je le sais, je le sens. La lumière du soleil qui pénètre à l'intérieur de ma chambre, et l'odeur de l'immonde pâtée à la bouillie m'indique que mon ventre avait raison.

- Monsieur Johnson ! Identifier vous.

- Ethan Johnson, 32 ans, 1-0-6-5-4-3, photographe.

En un grincement assourdissant la porte s'ouvrit. L'homme que je ne connais pas son nom entre et fait vérification de la chambre.

- Face au mur les mains dans les airs afin que je puisse faire la vérification.

Habituer à ce genre de fouille, je m'exécutai. Rien sur moi comme d'habitude. Il communiqua avec l'émetteur.

- Tout est beau, vous pouvez apporter la nourriture. Me dit-il L'œil méfiant.

Je me décalai du mur et m'assis sur ce qui me sert de lit, une simple plateforme en métal et une couverture chaude, et j'attends la nourriture bien sagement, Je suis affamé comme à l'habitude. C'est la vie lorsqu'on vous nourrit seulement sur l'heure du midi.

Le déjeuner sent étrangement meilleur que d'habitude. Je mets la faute sur ma faim. Mais je me rappelle que je suis toujours affamé alors ce ne doit pas être ça. Surement un nouveau cuisinier. Peu importe, j'ai faim.

- Comme que c'est la dernière fois qu'on se voit Johnson, je me permets. Il dit cela avec un sourire malsain.

Il s'approcha de moi et me recule instinctivement avant d'être arrêté par le coin de cette foutu prison.

- Qua... Qu'allez-vous me... me faire ? Dis-je en bégayant.

Aussitôt que les mots sortent de mes lèvres, aussitôt je sais que j'ai fait une gaffe.

Il me gifla si fort que ma tête percuta le mur de béton. Mes oreilles bourdonnèrent et ma tête tourna. J'essayai de me relever afin de lui montrer que je pourrais lui tenir tête si je le voulais, mais, les jambes molles, je restai sur le sol. Il m'ordonna de me relever, mais j'en fus incapable. Voyant que j'étais faible, l'homme me rua de coups en augmentant la cadence et la force. Incapable de me défendre, je me sentis emporté par une vague et puis plus rien, le vide et le noir devant ma vue. Lentement, je tombai sans connaissance.

❝¿?❞

Lorsque j'ouvris les yeux, j'étais allongé sur mon lit, recouvert de ce qui me sert de couverture et ma nourriture m'attendait sagement au sol. Je me levai avec difficultés. Je remarquai aussi en jetant un regard vers ma seule fenêtre, qui me donne l'espoir qu'un jour je sortirai d'ici, qu'il fait maintenant nuit. Affamé, je mangeai le repas refroidi par le temps. Finalement, il ne faut pas se fier à l'odeur, car le gout est infect. Épuisé, j'essayai de m'endormir, mais la porte grinçante ouvrit d'un mouvement brusque. Quoi ? Que fait un garde dans ma cellule à une heure aussi tardive. J'avoue que je ne connais point l'heure, mais à la noirceur qu'il fait j'imagine qu'il est au moins 22 heures passé.

Une jeune femme entra dans ma chambre. Elle était toute petite et menue, c'est long cheveux brun, lui tombait au bas des reins, les ongles des doigts étaient bien manucurés, mais ce qui m'a charmé le plus se sont ses yeux ! Vairons, comme les miens, bleu glacial d'un côté et vert émeraude de l'autre. Tout simplement époustouflant ! Ce qui m'inquiète le plus de cette femme dont j'ignore pour le moment son nom c'est qu'elle est habillée comme le garde d'avant, mais en plus féminin. Les pantalons de l'homme, beaucoup plus costaud qu'elle, était beaucoup plus ample et large au niveau des mollets. Pour sa part, elle avait un pantalon serré lui moulant ses jambes fines et son fessier. Je soupçonne avec dégout que c'est sans doute celui ou celle qui m'a enfermé dans se cachot qu'il l'a habillée ainsi. Peut-être profite-t-il d'elle ? Je ne veux pas savoir. Je fus interrompu de mes pensées par une voix suave et mielleuse.

- Nu... Numéro d'identification s'il vous plait. Me dit-elle les joues rosées.

- Ethan Johnson, 32 ans, 1-0-6-5-4-3, photographe mademoiselle. Dis-je en appuyant ensuite mes mains sur le mur pour la fouille habituelle.

Elle s'esclaffa, mais se repris rapidement. Je la vis reprendre son sérieux difficilement lorsque je me retournai pour lui faire face.

- Je suis dé... désolée, mais appelez moi seulement Mia, pourquoi avoir dit toute votre carte d'identification, vous n'aviez pas besoin et pourquoi vous vous mettez au mur tel un chien battu ?

Je me tus, pourquoi pose t'elle tant de question habituellement c'est ça que je dois faire ?

EnlèvementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant