Au pied d'une cheminée.

OS Fremione :

Elle était assise dans la salle commune. Comme à son habitude, elle lisait. Il devais être dans les environs de 21h30, le couvre feu était dépassé. Elle ne faisait pas attention à l'heure et une dizaine de minutes plus tard, la chaleur de la pièce aidant, elle s'endormit sur le canapé.
--------------------------
Il devait être 3h00 du matin lorsque la surprenante envie de manger atteignit l'estomac du grand roux. Décidé à se rendre dans les cuisines, Fred Weasley sortit de sa chambre après avoir mis un pull, l'un de ses fameux pulls que sa mère tricotait avec amour pour eux à Noël. C'était la tradition. Il descendit les quelques escaliers en pierres et s'engagea dans la salle commune. Il allait pénétrer dans le couloir menant au portrait de la grosse dame lorsqu'il entendit une respiration. Il tourna les talons et retourna dans la salle commune. Arrivé près de l'imposante cheminée, il s'accroupit devant elle. Elle était là, en train de dormir. Hermione Jean Granger, la fille dont il avait le béguin depuis sa sixième année, était endormie sur le canapé, un livre ouvert étalé sur elle. Il sourit.
--------------------------
Soudain, Hermione, prise d'un cauchemar se réveilla. Apres s'être frotté les yeux, elle remarqua une présence sur le fauteuil à côté d'elle:
- Alors ma belle, on s'endort dans la salle commune ? dit le grand roux, son fameux sourire aux lèvres.
- Fred ? Je pourrait tout aussi bien en dire autant de toi qu'est-ce que tu fais à une heure pareille ici ? dit la jeune préfète.
- Et bien, sache que j'allais me rendre dans les cuisines afin de satisfaire mon estomac, mais vois-tu, j'ai trouvé meilleure distraction.
Sur ces déclarations, Hermione se sentit le rouge lui monter aux oreilles. Fred Weasley, le grand roux sur qui elle craquait littéralement depuis sa quatrième année venait de lui dire ces paroles. Alors, elle s'arma de courage et lui dit:
- C'est moi ta meilleure distraction ?
- Tout à fait, lui déclara le jumeau.
Elle sentit devenir rouge pivoine et elle vit le jumeau rire.
- Je te fais de l'effet, c'est ça ? lui demanda-t-il
- M-Mais pas du tout. T-Tu fais fausse route, bégaya l'adolescente.
Ils se fixèrent pendant 5 minutes puis, sous le regard ébahi d'Hermione, le jumeau s'avança près d'elle.
- Qu'est-ce que tu fais ? questionna la préfète.
- Ce que j'aurais dû faire depuis bien longtemps. lui réponda-t-il un sourire au lèvres.
Alors, tout doucement, il s'approcha de plus en plus, et après quelques instants, brisa le vide qui séparait les deux adolescents. Hermione, troublée, sursauta puis, après quelque secondes de réflexion, lui rendit son baiser. Pendant ces quelques minutes, tout s'était effacé, la peur face au retour du maître des ténèbres, l'angoisse de ses BUSES imminentes, et tout le reste. Elle semblait que son baiser durait des heures. Elle n'avait jamais eu un baiser aussi passionné. Certes, Viktor Krum, le célèbre joueur de Quidditch, avec qui elle avait été au Bal du Tournoi des Trois Sorciers l'an passé, l'avait embrassé, mais ses baisers n'étaient que mouillés et maladroits. Le baiser de Fred, quand à lui, était passionné et délicat. Après plusieurs minutes de silence, mis à part le crépitement des flammes, Hermione revint à la réalité.
- Alors tu ne t'attendais pas à ça n'est-ce pas ?
- Effectivement, murmura la Gryffondor.
- Étant donné que tu m'as rendu ce baiser, je peux en déduire que c'est réciproque ?
- Il semblerait, lui chuchota la jeune fille, une main massant sa nuque, toute endolorie.
Et, tout en se moquant de l'heure, les deux amants se blottirent l'un contre l'autre dans le canapé, à fixer les flammes et malgré le soleil qui pointait le bout de son nez et les maux de ventre de Fred, jamais ils n'auraient demandé à ce que petit moment parfait ne s'arrête.